Sciences et Découvertes
Outils
Vos reglages
  • Plus petit Petit Moyen Grand Plus grand
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

    Les travaux de la journée scientifique du site (Anrs) Sida, ont été clôturés, hier, lundi 28 novembre, par le directeur de l’enseignement supérieur du Sénégal, Mamadou Sangharé qui a demandé à la jeune génération de chercheurs de s’inspirer des leçons de sagesse, d’humilité, d’endurance et de persévérance apprises de leurs aînés. Une activité qui entre dans le cadre des journées scientifiques Sida au Sénégal, organisées par le conseil national de lutte contre cette maladie, ouvertes depuis le dimanche 27 novembre à Dakar. 

 

La journée d’hier lundi 28 novembre, a été consacrée à l’Agence nationale de recherche sur le sida (Anrs) qui a déroulé plusieurs communications dont la recherche clinique, l’élimination de la transmission mère enfant, les populations-clés et hépatites et la pédiatrie.

 

 
 
 Sur ce dernier point consacré aux nouveaux-nés et aux enfants victimes de la maladie, les organisateurs ont axé leur plaidoyer pour une disponibilité des médicaments. A les en croire, peu de laboratoires mettent à la disposition des officines les molécules qui peuvent aider à sauver des vies. L’objectif est d’amener les partenaires financiers, les gouvernants à travailler avec ces laboratoires pour une disponibilité de ces médicaments qui contribuent à réduire le taux de mortalité infantile dans cette couche de la société.  
 
La journée a été l’occasion pour ces chercheurs de travailler à la manière de mutualiser les informations et de voir comment mieux les partager pour une efficacité dans la riposte. Mais aussi de voir sur la qualité des soins, les voies et moyens de lever les obstacles.  
 
Le directeur de l’enseignement supérieur, le professeur,  Mamadou Sangharé, venu présider la cérémonie de clôture de ladite journée réservée à la recherche, a exhorté la jeune génération de chercheurs à s’inspirer des leçons de sagesse, d’humilité et d’endurance et de persévérance apprises de leurs aînés. 
 
Toutefois, il a soutenu que ces 12ème journées scientifiques qui correspondent au 22ème anniversaire du site (Anrs) et au 11ème anniversaire du (Crcf), se tiennent  à un moment où les signaux de pérennisation des succès de la riposte de ces 20 dernières années sont menacés en Afrique de l’Ouest, est du centre, par un retard d’atteinte  des cibles qui offrent l’opportunité de mettre fin à l’épidémie du sida en 2030 ; à une période où l’humanité dispose de traitements efficaces du Sida qui freinent la presque totalité des nouvelles infections. Mais aussi, à un moment où le nouvel agenda international du développement durable se fixe des objectifs ambitieux et globaux en santé pour l’année 2030 qui n’ont pas entraîné des financements supplémentaires à la mesure des défis. «Ces considérations évoquées ci-haut interpellent tous les gouvernements des pays africains à revenu intermédiaire et inférieur qui subissent le plus lourd fardeau de cette épidémie et dont la riposte est en grande partie dépendante de financements extérieurs» a-t-il fait savoir.  
 
Le professeur Sangharé, a aussi soutenu que la recherche opérationnelle et une plus forte articulation des sites (Anrs) aux universités que son directeur, a rendu prioritaires dans l’agenda du groupe de travail Ac12, sont des opportunités pour positionner les sites (Anrs) dans la recherches qui permettraient aux pays à revenu inférieur et intermédiaire de s’inscrire dans une perspective de contrôle pérenne et efficace de l’épidémie du Sida. Et de poursuivre : «Vous devinez toute ma fierté d’être avec vous à la fin des travaux de cette 12ème journées scientifique qui a permis aux partenaires et chercheurs du site (Arns) et du centre régional de recherche et de formation sur le Vih/Sida et les maladies associées (Crcf) de faire le bilan des années 2015 et 2016 et de partager les perspectives de recherche» a-t-il avancé.
Denise ZAROUR MEDANG

 

 

SOURCE: http://www.seneweb.com/news/Video/le-zimbabwe-cree-sa-nouvelle-monnaie_n_200384.html