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mercredi, 23 juillet 2014 00:00

Levée de boucliers contre Mbagnick Ndiaye

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Certains «apéristes» commencent à réclamer la tête du ministre Mbagnick Ndiaye En avouant avoir été nommé ministre de la République parce que Marième Faye Sall l’a voulu, Mbagnick Ndiaye semble s’être tiré une balle dans le pied. Au sein de l’Alliance pour la république (Apr), certains n’hésitent plus à demander son départ du gouvernement. «Si nous avons la confiance de Macky Sall pour être nommés ministres, c’est grâce à Marième Faye Sall.» Voilà ce qu’a dit, entre autres, le nouveau ministre de la Communication et de la Culture. Mbagnick Ndiaye s’exprimait au cours de la cérémonie de passation de services entre lui et son remplaçant au département des Sports, Matar Ba. Et il n’en fallait pas plus pour créer une grosse polémique. Au sein même de l’Alliance pour la république (Apr) à laquelle il appartient, certains responsables n’hésitent plus à réclamer le départ du gouvernement de Mbagnick Ndiaye. Ils pensent que c’est la seule solution qui s’offre au chef de l’Etat pour réparer «la bourde» de son ministre.

Parmi ces responsables de l’Apr qui en veulent au ministre de la Communication et de la Culture, il y a Amath Suzanne Kamara, numéro deux du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la république (Apr). Dans une déclaration, Kamara soutient qu’«une telle bourde doit être réparée au plus vite». «Même si ce qu’il dit était vrai, une telle vérité ne doit pas être dite», souligne-t-il. Avant d’indiquer que «maintenir Mbagnick Ndiaye dans le gouvernement, c’est confirmer ce qu’il a dit». Or, soutient Amath Suzanne Kamara, «Marième Faye ne s’est jamais mêlée des affaires de l’Etat. Dans l’opposition, elle a toujours soutenu et accompagné son mari. Mais une fois au pouvoir, elle a pris ses distances». «L’autorité doit être rétablie. Et ça commence par le limogeage Mbagnick Ndiaye. C’est un mauvais procès qu’il a fait à la dame», a estimé Amath Suzanne Kamara dans sa déclaration.

L’occasion faisant le larron, de jeunes «aperistes» des Parcelles Assainies se sont engouffrés dans la brèche. Réputés proches de l’ancien Premier ministre Aminata Touré, ils écrivent dans une déclaration reçue hier à Wal Fadjri, que «les propos du ministre Mbagnick Ndiaye révélant l’implication évidente de la première Dame Marième Faye Sall dans la gestion des affaires courantes de la chose publique ou jouissant même du pouvoir discrétionnaire qui demeure exclusif au président de la République exaspèrent toutes les personnes animées par un esprit républicain». La même déclaration ajoute : «Ensuite, par devoir de militant acquis exclusivement à la cause de notre cher pays Sénégal, nous fustigeons avec véhémence ces propos qui n’honorent nullement la République et qui sont loin de faire la promotion de la rupture par laquelle le martyr Mamadou Diop était mort pour l’instauration de la justice sociale.

Aujourd’hui, cette révélation du ministre Mbagnick Ndiaye conforte tous les militants de l’Apr fidèles au principe de rupture que Mame Mbaye Niang, actuel ministre de la Jeunesse et pro-première Dame avéré, a bénéficié de cette influence. Surtout après avoir mené un combat acharné sans aucun fondement contre l’ex Premier ministre Aminata Touré.» «Elle peut faire comme Simone Gbagbo» Mais il n’y a pas que les politiques pour fustiger la sortie du ministre Mbagnick Ndiaye. Des religieux ont aussi embouché la même trompette. Leader d’une organisation de jeunes chefs religieux basés à Darou Mouhty, Serigne Kosso Ganar Mbacké dit avoir peur pour le Sénégal si «Marième Faye Sall est si influente auprès de son mari». «Cela veut dire qu’elle peut faire comme Simone Gbagbo en Côte d’Ivoire. C’est-à-dire demander à son mari de s’accrocher au pouvoir s’il est battu aux élections», soutient le jeune marabout. Et de rappeler : «Nous n’avons pas participé au combat contre Wade pour voir les mêmes choses se répéter.» La preuve, dit-il, «ils (Les alliés de Benno Bokk Yaakaar, ndlr) sont en train de se partager le pays. Chacun défend les intérêts de son parti». «La vie est difficile et tout le monde se plaint. Wade est parti, mais les problèmes demeurent. Macky Sall n’est pas sur la bonne voie», croit savoir Serigne Kosso Ganar.

Moustapha DIOP

 

source:http://www.walf-groupe.com/actualites/politique/1765-levee-de-boucliers-contre-mbagnick-ndiaye

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Lu 27894 fois Dernière modification le jeudi, 24 juillet 2014 03:40

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