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vendredi, 28 novembre 2014 00:00

Hollande aux chefs d’Etat africains : «On ne change pas l’ordre constitutionnel par intérêt personnel»

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François Hollande a prévenu hier ses homologues africains tentés par des modifications constitutionnelles pour s’éterniser au pouvoir. Le premier des Français a lancé, dans un entretien accordé hier à Rfi, France 24 et Tv5 Monde, à leur endroit, une petite phrase pleine de sens : «On ne change pas l’ordre constitutionnel par intérêt personnel.»

La phrase est courte, simple et pleine de sens et d’enseignement. Elle est du Président français et s’adresse à ses homologues africains tentés par une volonté de changer la Cons­titution de leur pays. Faure Gnassingbé (Togo) dont l’opposition appelle à un rassemblement aujourd’hui, Denis Sasssou Nguesso (Congo), Joseph Kabila (Rd Congo), etc. sont avertis.

 

 «On ne change pas l’ordre constitutionnel par intérêt personnel», a en effet déclaré François Hollande, lors d’un entretien accordé hier à Rfi, France 24 et Tv5 Monde, à la veille de son départ pour le XVème sommet de la Francophonie, à Dakar. «Il faut garantir des élections libres, incontestées, comme en Tunisie, pluralistes, démocratiques», préconise le Président français. 

 

 

Revenant sur la crise burkinabè, Hollande note que ces événements illustrent à quel point les Africains «sont attachés à la démocratie et à l’ordre constitutionnel». Justifiant l’aide française apportée à Blaise Compaoré pour le faire sortir du Burkina Faso, Hollande indique : «Je ne suis pas resté silencieux, j’ai écrit à Blaise Compaoré. La France a veillé à éviter un bain de sang, d’où l’exfiltration» de l’ancien homme fort du Faso. «Cela peut servir de leçon aux autres chefs d’Etat (…)», fait-il savoir encore. 
Au sujet de la transition démocratique dans ce pays, le numéro un français annonce qu’«au Burkina, la France veillera à ce que les élections de l’an prochain soient bien tenues».

Hommage à Diouf et difficultés à lui trouver un successeur
Hollande a aussi salué l’action de Abdou Diouf à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif). «Abdou Diouf est un Président qui a développé son pays et accepté l’alternance démocratique. Abdou Diouf a fait en sorte que la Francophonie puisse porter les valeurs de démocratie et de liberté», témoigne le chef de l’Etat français.  
Le Président français reconnaît, cependant, la difficulté qu’il y a à trouver un remplaçant à Diouf. «La succession n’est pas facile car il y a plusieurs candidats, a reconnu le Président français. Nous allons travailler à ce qu’il y ait une solution consensuelle car nous ne voulons pas diviser. Il faut un secrétaire général qui rassemble, ce sera la démarche de la France», souligne le premier des Français, qui rappelle que son pays était «au service de la Fran­cophonie». «L’Afrique est le continent qui compte le plus de locuteurs français. Elle doit se sentir représentée.  Si le (nouveau) Secré­taire général est africain, l’administrateur général sera d’un autre continent, et inversement», annonce François Hollande. 

 

source:http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7503-hollande-aux-chefs-detat-africains--on-ne-change-pas-lordre-constitutionnel-par-interet-personnel

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