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M&A Index d’Allen & Overy : de bonnes raisons d’anticiper une progression de l’activité en Afrique

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Solide activité de fusions-acquisitions soutenue par une meilleure diversification des économies de la région

ALLEN & OVERY - D’après le dernier M&A Indexd’Allen & Overy, il existe de bonnes raisons d’être optimistes et d’anticiper une progression de l’activité en Afrique. Bien que le volume des transactions au premier semestre soit équivalent à celui du premier semestre 2013 dans la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) et qu’aucun megadealn’ait été conclu pour l’instant, les investisseurs internationaux font preuve d’un intérêt renouvelé pour cette région. De plus, un certain nombre de secteurs, comme en particulier les pipelines en Afrique subsaharienne, les télécommunications et l’activité pétrolière et gazière, commencent à porter leurs fruits.

Hicham Naciri, associé gérant d’Allen & Overy Casablanca, ayant un rôle majeur au sein du département fusions-acquisitions et CorporateAfrique, déclare : " Les tendances de l’activité fusions-acquisitions ont évolué du secteur des ressources naturelles vers des secteurs comme les institutions financières, la production et les biens de consommation qui offrent à présent des opportunités très importantes tirées par une classe moyenne en plein essor sur le continent ".

Moyen Orient & Afrique du Nord

En l’absence de megadeals importants, la valeur cumulée des opérations conclues dans la région MENA est en baisse au premier semestre. Il existe un grand nombre d’éléments positifs susceptibles de générer de l’activité au deuxième semestre de l’année, même si l’instabilité politique constitue à l’évidence un problème sur certains marchés.

Les niveaux de trésorerie des entreprises régionales sont significatifs, ce qui contribuera vraisemblablement à générer un nouveau volume d’activité et les investisseurs internationaux font preuve d’un intérêt renouvelé pour cette région. La disponibilité du crédit pour les opérations de fusions-acquisitions est bonne et le niveau de confiance dans le marché est élevé, les acteurs du marché étant convaincus que les économies locales sont en voie d’amélioration.

Sur une note plus négative, l’instabilité politique de la région devrait rester un sujet d’inquiétude sur certains marchés. La situation en Iraq s’est aggravée et la Libye semble à nouveau sombrer doucement dans la guerre civile. Les autres zones géographiques montrent des signes plus encourageants. Même s’il reste des défis à relever, la Tunisie semble avoir pris le chemin de la stabilité, et, il reste à espérer que cela sera aussi le cas de l’Egypte suite aux élections présidentielles du mois de mai dernier. Il est toujours vrai que certains investisseurs ne se laissent pas dissuader par le climat d’instabilité politique, souhaitant faire des investissements stratégiques avec des objectifs définis même dans un contexte politique agité.

Parmi les transactions notables du premier semestre, on peut citer l’acquisition par Samena Capital d’une participation de 30,58 % dans le capital de RAK Ceramics (l’une des multinationales les plus importantes au monde pour la production de céramique) auprès de l’émir de l’Emirat de Ras Al Khaimah. Cette acquisition est l’une des quelques grosses opérations de fusions-acquisitions ouvertes au public aux Emirats Arabes Unis et dans la région élargie.

La cession par dnata, membre de Emirates Group, d’une participation majoritaire dans son activité mercator à Warburg Pincus fut le premier investissement de Warburg Pincus au Moyen-Orient et démontre l’intérêt grandissant des sponsors de private equityeuropéens et américains pour les investissements dans la région, tendance qui devrait se poursuivre.

Les activités Equity Capital Marketsliées aux marchés actions semblent aussi être en progression. Emaar, contrôlé par le gouvernement de Dubaï, envisage de lever jusqu’à 2,4 milliards de dollars dans le cadre d’une introduction en bourse de 25 % de son Emaar Malls Group sur le Dubai Financial Marketprévue à brève échéance. La décision récente de MSCI, publiant l’indice boursier mondial MSCI World, de relever les Emirats Arabes Unis et le Qatar au statut de Marché Emergent devrait conduire à une augmentation des flux de capitaux dans la région.

L’une des principales opérations du deuxième trimestre fut l’annonce par VimpelCom et Global Telecom Holding de la conclusion d’un accord avec le Fonds National d’investissement portant sur le cession de sa participation de 51 % dans le capital de Orascom Telecom Algérie, société à capitaux privés du secteur des télécommunications, pour un montant de 2,6 milliards de dollars. La plus grosse transaction sur le continent reste la cession par Vivendi de sa participation de 53 % dans Maroc Telecom, ainsi que de ses filiales en Mauritanie, au Burkina Faso, au Mali et au Gabon.

Afrique subsaharienne

Les volumes et valeurs des transactions sont en hausse au premier trimestre, les transactions en préparation commençant à porter leurs fruits sous l’impulsion du secteur des télécommunications et du secteur pétrolier et gazier qui ont ouvert la voie. On peut également relever plusieurs signes montrant que les fonds de private equityinternationaux cherchent à nouveau à investir en Afrique et à participer aux transactions régionales.

Les institutions se sont renforcées, comme en témoigne la création en Afrique orientale du Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA) regroupant 19 Etats, qui dispose de son propre régime de concurrence transfrontalière. Les investisseurs de la région ont plutôt une approche solide et long terme du risque politique et économique.

Nous anticipons un flux continu d’investissements dans la région pour ce secteur, quelques transactions étant déjà en préparation. Les biens de consommations et les ressources naturelles sont aussi des secteurs d’actualité. Les services financiers font aussi l’objet d’un intérêt renouvelé de la part, notamment, des fonds spécialisés mis en place pour créer une présence dans la région.

Les activités Equity Capital Marketssont aussi en progression. L’activité de la Nairobi Securities Exchange est tirée par sa propre introduction en bourse à hauteur de 38 % de son capital, et, SEPLAT, groupe pétrolier et gazier nigérien, a réussi une double cotation à Lagos et à Londres, valorisant le groupe à 1,9 milliard de dollars.

Pour plus d’informations, merci de contacter Agnès Guillard au +212 5 00 39 59 39 Notes :

1.  Allen & Overy est un cabinet d’avocats international comprenant environ 5 000personnes, dont environ 525 associés, travaillant à partir de 42 bureaux implantés dans toutes les régions du monde.

2.  Dans ce communique de presse, 'Allen & Overy' désigne Allen & Overy LLP et/ou ses entités affiliées.

3.   Le terme ‘associé ’ désigne un membre d’Allen & Overy LLP ou un collaborateur ou consultant ayant une position ou des qualifications équivalentes ou une personne physique ayant un statut équivalent au sein de l’une des entités affiliées d’Allen & Overy LLP.

www. allenovery. com

 

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