Foncier et Immobilier
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foncierLes populations de Bargny sont décidées à ne plus voir leurs terres spoliées. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un collectif dit de sauvegarde des terres de Bargny, s’active pour la protection de leurs biens fonciers a été mis sur pied. Ce Lundi, il a conduit une forte délégation pour se rendre au siège de l’Apr pour exposer leurs doléances contenu dans un mémorandum, à l’administrateur général du parti, afin que ce dernier soit son relai auprès du président de la République.

 

C’est le branle bas de combat pour les membres du collectif pour la sauvegarde des Bargny. Las de voir leurs réserves foncières pillées, les populations de Bargny se disent en avoir assez de cette situation.

Pour mieux se faire entendre, elles se sont rendues au siège du parti au pouvoir pour exposer leur colère à Pape Mael Thiam. De l’avis du coordonnateur du collectif, Bargny ne dispose plus de réserves foncières et n’a plus aucune possibilité d’extension.

Une situation coïncidant avec la boulimie foncière de la Sococim. « La Sococim occupe 461 hectares de nos terres pour, dit-elle, constituer une ré- serves de carrière pour les siècles à venir. De ces 461 hectares, 241 constituaient l’assiette du lotissement de Médinatoul Mounawara …

Il s’y ajoute 220 hectares que cette firme a annexés. Sur ces terres, étaient bâtie la base militaire américaine », fait savoir Mouhamed Gueye. A cela s’ajoute l’installation de deux centrales à charbon sur des sites déjà lotis que sont Minam 1 et Minam 2. Cette zone était selon Mouhamed Gueye, « destinée au recasement des populations de pêcheurs meurtries par les dégâts massifs de la mer ».

 Toujours pour lui, « ces infrastructures vont restreindre les activités professionnelles et créer des nuisances incalculables aux riverains qui se demandent si les normes d’étude d’impact environnementales étaient respectées pour la garantie de leur survie. Cela en référence à l’article L 13 de la loi 2001 du 15 Janvier 2001 du code de l’environnement».

 Last but not least, le coordonnateur du collectif pour la sauvegarde des terres de Bargny de souligner un autre projet qui est en train de leur prendre ce qui reste de terroir. C’est le pôle urbain de Diamniadio.

 Il signale, la mort dans l’âme que « le pôle urbain de Diamniadio qui est d’une superficie de 1600 hectares, couvre les zones dénommées Aïdothe, Seun Bounaat, Ndombourane, Bambouk, Kanda et Houmbe.

Elles représentent les patrimoines traditionnels, les terres des ancêtres bargnois obtenues au prix de grands sacrifices et léguées à leurs descendants ».

Au vu de tout cela, il conclut pour dire qu’aujourd’hui, « Bargny n’a plus de possibilités d’extension. Ses limites territoriales sont réduites aux seules zones d’habitation couvrant 48 km² de superficie ».

source: Walf grand Place

SOURCE:http://www.seneplus.com/article/la-sococim-le-pole-urbain-de-diamniadio-et-les-centrales-charbon-pointes-du-doigt