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 Sur 107 chauffeurs au Sénégal, seuls 12 ont bénéficié d’une formation dans les auto-écoles. Ce qui explique, sans nul doute, le taux élevé d’accidents de la circulation qui ont coûté la vie, entre 2014 et 2017, à 2130 personnes. Soit une moyenne de 532 victimes d’accident par an. Un bilan jugé exorbitant sur une population de 14 millions d’habitants, avec un parc automobile de 600 mille véhicules. Selon le directeur exécutif de la Nouvelle prévention routière (Npr) du Sénégal, Mokhtar Faye, pour solutionner ce problème, l’Etat doit allier à la fois la formation, la sensibilisation et la répression des récalcitrants.  2130



personnes ont perdu la vie par accidents routières, soit une moyenne de 532 victimes par an sur les routes du Sénégal pour une population de 14 millions d’habitants. C’est sur une période de quatre (4) ans, avec un parc automobile de 600 mille véhicules, selon des études. «De 2014 à 2017, la route a tué 2130 personnes, soit une moyenne de 532 accidents par an, sur une population de 14 millions d’habitants, avec un parc automobile de 600 milles véhicule et ces résultats catastrophiques confirment la nécessité pour chacun de renforcer sa vigilance pour une utilisation responsable de l’espace de circulation», explique Mokhtar Faye, le directeur exécutif de la Nouvelle prévention routière (Npr) du Sénégal, qui s’exprimait hier, lundi 22 janvier à l’ occasion d’un atelier sur la sécurité routière, organisé par Partners West Africa au Sénégal.
 
«SUR 107 CHAUFFEURS, SEULS 12 SONT PASSES PAR AUTO-ECOLE»
 
Un bilan jugé excessif par Mokhtar Faye qui souligne que ces accidents sont dus à l’ignorance des règles de circulation mais également à l’inaptitude à la conduite et à une certaine indiscipline. En atteste, relève-t-il, «sur 107 chauffeurs, seuls 12 sont passés par auto-école. Et, pourtant, ils sont là et conduisent.» Et pour corriger tout cela, conseille-t-il, «il faut que les gens appliquent les règles et qu’on renforce notre arsenal répressif. Il faut que l’Etat s’engage en ayant du courage, de la détermination et en laissant au Forces de l’ordre le soin de faire correctement leur travail en leur dotant de moyens efficaces.»
 
Mieux, pour le directeur exécutif de la Npr, les autorités doivent allier formation, sensibilisation et répression dans toute politique de sécurité routière. «Et, au-delà de la formation, il faudrait également des campagnes de sensibilisation massives et répétées. Et, après la sensibilisation, il faut essentiellement, et ça c’est valable dans tous les pays du monde et dans toute politique de sécurité routière, qu’il y’ait un volet répressif. Car, tant qu’il n’y’a pas de sanction dans ce pays, on aura beau faire mais on aura jamais de résultat. Tous les pays du monde qui ont obtenu des résultats agréables, c’est parce que ces pays ont alliés la formation, la sensibilisation et la répression».
 
1,5 MILLION DE DOLLARS  POUR AMELIORER LA PERCEPTION DES CITOYENS SUR LA SECURITE ROUTIERE
 
Même son de cloche chez la directrice exécutive de Partners West Africa au Sénégal, Mme Wakha Aïdera, qui estime que le problème de sécurité routière doit interpeler tout le monde. Aussi bien la population que l’Etat, chacun droit prendre ces responsabilités pour éradiquer ce fléau. «L’Etat n’est pas seul régalien de la sécurité des citoyens. Nous, organisations de la société civile, nous avons le devoir d’accompagner l’Etat. Et, c’est dans ce cadre que Partners West Africa a cherché, avec l’appui de Partners Global, ce financement de 1,5 million de dollars  au niveau du Département d’Etat Américain, à travers l’International Narcotics and Laws Enforcement (INL)». Selon elle, l’objectif de ce projet intitulé «Roadmaps to Security in Sénégal and Burkina Faso» et déroulé au Sénégal et au Burkina Faso, c’est d’abord améliorer la perception des citoyens sur la sécurité routière mais également participer à la prévention routière dans le Sahel.

source:http://www.sudonline.sn/l-horreur-sur-les-routes-en-chiffres_a_38016.html