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La samedi 6 janvier passé, quelques heures seulement après le carnage de Ziguinchor où 14 personnes avaient été froidement tuées, en plus de plusieurs blessés, les sources de Dakar Actu orientaient les regards vers César Atoute Badiate. Nous tenions cette piste pour sérieuse, alors que le gouvernement n'avait pas encore publié le moindre communiqué sur cette affaire.

 

« En effet, réputé, jusque-là, plus souple que Salif Sadio, César n’aurait pas aimé la libération, par l’Etat du Sénégal et sous les auspices de la communauté Saint Egidio de Rome, de 2 prisonniers proches de son principal rival…En guise d’illustration, le carnage a été commis dans une zone qu’il (César) « contrôle » », ajoutions-nous.
Dix-huit jours après, Salif Sadio, qui reproche à l’Etat d’avoir remis en cause le cessez-le-feu, semble nous donner raison même s’il ne cite pas le nom de son rival. A travers cette sortie diffusée ce matin sur les ondes de la Zik Fm, le patron du Front Nord ne fait que charger ses concurrents au sein du mouvement irrédentiste.

Aussi, avions-nous, à travers notre article, souligné que les porteurs de mallettes bourrées d’argent, qui tirent les ficelles par derrière en se jouant des rivalités entre chefs rebelles qu’ils activent souvent pour ne pas perdre leur fromage, sont indexés.

Là également, Sadio ne dit pas autre chose quand il accuse les auteurs présumés de cette tuerie d’être des éléments créés depuis le régime d’Abdoulaye Wade.

Toute la question est maintenant de savoir si la sortie du « Commandant » n’est pas un appel lancé au gouvernement pour inviter celui-ci à ne pas céder à un quelconque chantage qui aurait des répercussions sur sa qualité d’interlocuteur privilégié.

 

source:https://www.dakaractu.com/Massacre-de-Baffo-Salif-Sadio-consolide-la-these-du-reglement-de-comptes-entre-factions-du-Mfdc_a146012.html