Dominique de Villepin et son avocat Olivier Metzner le 28 janvier 2010 au palais de justice à Paris

Devant le tollé suscité par cet appel, annoncé vendredi au lendemain de la relaxe de Dominique de Villepin dans cette affaire de dénonciation calomnieuse, des proches de l'Elysée se sont succédé durant le week-end pour certifier que le procureur avait écouté sa seule conviction pour demander un second procès.

La ministre de la Justice, Michèle Alliot-Marie, sous l'autorité de laquelle est placé Jean-Claude Marin, a ainsi assuré dimanche sur Europe 1 que le procureur de la République n'avait "eu ni instruction ni incitation, de quelque nature que ce soit, pour prendre sa décision".

"Je n'ai pas l'habitude de me cacher derrière mon petit doigt. Si j'avais eu des instructions à donner", elles auraient été "écrites et motivées", a expliqué Mme Alliot-Marie.