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Restrictions des libertés en Gambie : Jammeh, le règne de la terreur

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En Gambie, c’est la terreur à huis clos : Menaces, arrestations, assassinats, exils forcés, torture...  L’indéboulonnable Yahya Jammeh dirige Banjul d’une main de fer, gouverne sans partage ce pays frontalier du  Sénégal depuis plus de 20 ans…  

Dans son rapport, Amnesty international n’a pas manqué de dénoncer les restrictions de libertés «habituellement» perpétrées par le régime de Jammeh. Seydi Gassama dresse le climat socio-politique qui y prévaut  depuis 1994 : «En Gambie, Yahya Jammeh règne dans ce pays sans partage. Il organise des élections mais se débrouille toujours pour les gagner  avec des menaces à n’en plus finir contre les villages et des villes qui ne voteraient pas pour lui et qui seraient privés d’investissements pendant toute la durée de son mandat».

«En Gambie, la liberté d’expression est une fiction» En outre, l’Ong de protection des droits humains fustige le «caractère non transparent» du processus électoral avec l’absence de la Cedeao comme superviseur lors des dernières élections. «On aboutit  à une situation où un chef d’Etat se maintient au pouvoir en violant les droits humains. La liberté d’expression en Gambie n’est qu’une fiction. Les journalistes les plus critiques envers le régime ont dû quitter le pays. D’autres ont été victimes d’arrestations arbitraires ou de disparition forcée», regrette M. Gassama. De plus, souligne le rapport, «les procès ne respectent pas les normes en matière de procès équitable». «Les enquêteurs dépêchés par Amnesty et l’Onu ont dû écourter leurs séjours car on les empêchait de bien faire leur travail. Depuis le coup d’Etat manqué du 30 décembre, la situation s’est empirée. De simples proches des putschistes ont été arrêtés», relaie le document. 

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source: http://www.lequotidien.sn/new/index.php/component/k2/restrictions-des-libertes-en-gambie-jammeh-le-regne-de-la-terreur.html