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CALOTS BLEUS, CORRUPTIONS, VIOLENCES POLITIQUES ET GOUVERNANCE LIBERALE AU SENEGAL !

senetoile

Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains – Sénégal

(Ferñent / M.T.P.S)
« Union libre des peuples libre d’Afrique, Solidarité internationaliste des travailleurs »
- e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. -

CALOTS BLEUS, CORRUPTIONS, VIOLENCES POLITIQUES 
ET GOUVERNANCE LIBERALE AU SENEGAL !

La colère légitime du peuple a littéralement explosé les 22 et 23 juin 2011 pour empêcher par la force mobilisée des masses l’imposition d’un diktat qui transformait de fait le Sénégal en monarchie. A petite touche durant ces 11 années la constitution a été triturée pour déboucher sur cette nième tentative.

Au ras le bol légitime du peuple les partisans du pouvoir libéral ont ressorti « les calots bleus », ces gros bras recrutés parmi le lumpen pour terroriser les honnêtes gens. Il s’agit de milices privées chargées « d’occuper la rue », d’intimider et d’attaquer les adversaires politiques, les démocrates, les manifestants désarmés et pacifiques qui protestent contre les coups bas du pouvoir.

En fait «l’histoire des « calots bleus » appartient aux heures les plus sombres et les plus méconnues d’Algérie. A partir de Décembre 1959, alors que le conflit entre la France et le peuple algérien et son Front de Libération Nationale (FLN) a franchi la Méditerranée et que les attentats se multiplient à Paris, le préfet de police Maurice Papon met en place une unité d’intervention arabo-kabyle dont la mission est de contrer les activités des indépendantistes algériens ». 
Ces anciens harkis collabos constituent, de par l’appellation, le modèle éponyme des calots bleus du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et de par leur caractère réactionnaire, ils sont les milices politiques d’Abdoulaye Wade. Ce sont ces calots bleus qui se sont récemment rappelés au bon souvenir médiatique. Et comble d’une coïncidence qui n’a rien de fortuite, c’est ce même moment que choisit Abdoulaye Wade pour réaffirmer que lui et le Sénégal qu’il a construit à son image sont «(…) les bouledogues du (semi) colonialisme français ! ».

Les calots bleus et le partage du « butin des grands bandits »

La question des calots bleus est revenue régulièrement illustrer la nature du PDS qui ambitionne de « garder le pouvoir pendant cinquante ans » (dixit A. Wade) et du système déjà décennal que la majorité des sénégalais subit jusque là. Dernier acte d’une tragi-comédie à la sauce libérale : la grève de la faim des calots bleus du PDS. Comique car à l’origine se trouve une histoire de partage d’un « butin de grands bandits » de 150 villas destinés à ces calots bleus qui a mal tourné. Tragique car cela constitue, si besoin en était, la nième preuve de népotisme, de clientélisme et de parasitisme au vu et au su de tous les contribuables sénégalais. Admettons par l’absurde que chacune des villas coûtent 1 millions. Où Mr Wade a-t-il pu trouver 150.000.000Fcfa en 11ans ? Où a-t-il pu trouver 13.636.364Fcfa pendant chacune des 11 années de son règne qui se terminera, nous y travaillons, en 2012 ? Même s’il est le président de la république, cela nous paraît surnaturel et invraisemblable que Wade ait pu mettre de côté avec son propre argent 1.136.363 millions chaque mois depuis 2000 pour ses calots bleus ! Gageons que rien n’est impossible au père d’un fils qui a réussi la prouesse de mettre 750 millions pour son bureau.
Pourquoi dans une république où tous les citoyens sont égaux en droits et en dignité, certains, même s’ils se dénomment tristement calots bleus, devraient ils bénéficier de privilèges indus ? Nous savions depuis longtemps que ne pas s’appeler Wade, ne pas être ami du fils ou de la femme du président, ne pas avoir la carte du PDS, ne pas faire partie des courtisans… constituaient des circonstances aggravantes devant l’Etat libéral depuis 2000. Mais cela ne nous empêchera tout de même pas de nous INDIGNER. Nous pouvons sans doute dire, en attendant de tout savoir sur cette affaire, que cette histoire des 150 villas des calots bleus du PDS fait partie des scandales les plus sombres et les plus insultantes de la république du Sénégal. 

Les calots bleus et la bataille de 2012

Des calots bleus peuvent en cacher d’autre bien plus dangereux. Les militants du parti au pouvoir ont besoin de supplétifs sans lesquels la bataille de 2012 est perdue d’avance pour eux. Les clameurs qui montent du peuple et qui disent « y en a marre ! », « dafa doy ! », « Wade na dem ! », « Wade dégage ! » ne laissent planer aucun doute sur la détermination du peuple à mettre un terme à ce mélodrame qui n’a que trop duré et au sort qui sera réservé au PDS en 2012. Ces calots bleus sont le ministre de l’intérieur et le ministre de la justice dont la mission est de contrer le « Wade dégage ! ». Ces deux calots et tous les autres feraient mieux de bien analyser la situation objective. Le régime libéral chancelle. Sa faillite générale annonce inéluctablement sa défaite. Le PDS a le choix entre PARTIR et PARTIR ! Il n’y a pas d’autre alternative.

Harkis calots bleus suppôts de l’impérialisme

Alternative ! Voilà un des mots qui hantent le sommeil des tenants du consensus de Bretton Woods. Il n’est question que d’alternance. D’alternance sans alternative. D’une alternance est une revendication bourgeoise que Wade père veut conjuguer au temps révolu de la monarchie. Chaque tendance de la bourgeoisie ou de la petite bourgeoisie apatride estimant - certains depuis toujours et d’autres depuis récemment - pouvoir être un bien meilleur comité de gestion ou conseil d’administration du Sénégal pour le compte du FMI, de la Banque Mondiale et des puissances qu’ils représentent. Toutes ces tendances sont des harkis calots bleus au service de l’impérialisme dont la mission est de contrer les actions des patriotes et anti-impérialistes sénégalais.
Ces tendances sont celles qui dirigent le Sénégal depuis l’indépendance. Soit comme Comité de gestion de la semi colonie du Sénégal. Soit comme tendance semi coloniale auxiliaire au sein de l’opposition politique en attendant que son heure d’être comité de gestion semi coloniale ne vienne. Voilà en réalité ce à quoi a été réduit et de la pire des manières la formidable conquête démocratique qu’a été l’alternance en 2000. 
L’impérialisme s’adaptera à une nouvelle alternance qui empêchera une véritable alternative. Qu’une opposition au pouvoir prenne parfois des tournures violentes, comme l’emprisonnement, les violences entre différents militants, les menaces ne change rien à leur véritable nature de force auxiliaire semi coloniale, d’opposition pour obscurcir les consciences des populations, pour contrer l’autonomie et l’édification de l’unité de la gauche et servir de solution de rechange quand un comité de gestion est trop vomi par le peuple. 
Solution de rechange pour les nouveaux Maurice Papon impérialistes que sont les Sarkozy, Obama, Cameron. Ceux qui ont compris cela n’ont pas été déçus par Wade. Et ne sont pas étonnés que l’Etat du Sénégal, de la guerre du Golfe à l’attaque assassine de la Libye s’érige en bouledogue de l’impérialisme. Ceux qui ont compris cela ne travaillent pas à la répétition de l’histoire. Ceux qui ont compris cela travaillent à l’écriture de nouvelles pages sur lesquelles on pourra lire : « L’histoire des harkis « calots bleus » semi coloniaux sénégalais du FMI et de la Banque Mondiale appartient aux heures sociales et économiques les plus sombres et les plus méconnues du Sénégal. A partir de 1945, alors que les anciens colonisés africains prennent conscience de la nécessité de l’indépendance, la France, les anciens colons et les USA parrainent des leaders et organisations politiques sénégalo-sénégalaises dont la mission est de contrer les activités des indépendantistes, nationalistes et patriotes sénégalais».
Voilà pourquoi aussi les travailleurs et le peuple ont besoin d’une gauche anti-impérialiste politiquement et organisationnellement indépendante constituant l’aile d’un front le plus large possible avec les organisations de la société civile, les syndicats et les autres forces politiques de l’opposition pour stopper le régime monarchisant des calots bleus des libéraux du PDS et ses affidés. 

Le 25 juin 2011
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