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Fally Ipupa artiste musicien congolais - «Partager une scène avec You, c’est énorme»

Sénégal

 

L'OBS - Né un 14 décembre à Kinshasa, Faustin Ipupa NSimba, plus connu sous le sobriquet de Fally Ipupa, est chanteur, guitariste, auteur compositeur. Le jeune Congolais se fait remarquer en travaillant avec des noms de la chanson africaine comme Koffi OlomidéPapa Wemba, ou encore Douk Saga, qu’il a lancé. Son talent se confirme, ainsi que ses compétences lorsqu’il choisit de se lancer dans une carrière solo, avec «Droit Chemin», son premier opus, Arsenal de Belles Mélodies "A2BM" et la dernière sortie, Power "Kosa Leka".

 La veille de Bercy 2013, le prince de la Rumba et du Ndombolo a rejoint son grand-frère de l’armée des dignes représentants de l’Afrique, pour préparer un spectacle. Une occasion pour L’Observateur de choper l’interprète de Kitoko pour un entretien…

Fally Ipupa, vous êtes l’une des valeurs sûres de la chanson africaine. Pouvez-vous nous retracer votre parcours ?

Fally Ipupa est un chanteur africain d’origine congolaise, qui essaie de faire de la bonne musique. J’ai déjà sortie 3 albums et je m’apprête à mettre sur le marché le 4e, peut-être au mois de février. Le dernier sur le marché s’appelle  «Power "Kosa Leka"». C’est à peu près cela… Et quelqu’un qui adore les Sénégalais, les Sénégalaises et le «céeb»!

Vous adorez le « céebu jën » (riz au poisson)?

« Céebu yap » (riz à la viande) plutôt.

Parlez-nous de vos débuts, de vos racines…

J’ai fait pas mal de chemin avec le groupe Quartier Latin. Plus tard, j’ai entamé une carrière solo et puis voilà. Pour le moment, cela se passe bien.

Comment avez-vous débuté dans la musique ?

La musique est innée en moi. En fait, je suis né dans une famille de musiciens, ma mère chantait dans une chorale, elle a transmis son amour pour la musique à toute la famille. Je n’ai jamais fait d’école de musique. Je suis autodidacte. Très jeune, avec mes frères et sœurs, nous aimions danser pendant les fêtes et autres manifestations et de fil en aiguille, je suis devenu artiste professionnel à l’âge de 16 ans.   

 

Donc les études ont fait long feu avec vous ?

Les études, j’ai eu mon Bac et puis basta !

Cela a été un choix accepté par votre famille ?

Oui, sauf mon père. Lui ne voulait pas, mon père me voyait médecin. Mais la musique était plus forte que tout pour moi, il n’y avait plus de place pour autre chose et à un moment donné, j’ai été obligé de faire un choix et j’ai choisi la musique. Mon père a fini par l’accepter.

Aujourd’hui vous êtes devenu une star de la musique africaine, est-ce que le chemin pour en arriver-là a été facile ?

Ce n’est pas facile du tout, moi je travaille énormément. Par exemple, là, je reviens d’une grosse tournée dans les deux Congo. Dès mon retour, j’attaque l’Afrique centrale. On ne se repose pas, il faut suivre l’exemple de nos aînés, c’est beaucoup de travail, beaucoup de privation etc.  On essaie de travailler pour amener la culture africaine en général et congolaise en particulier, le plus haut possible.

Vous êtes de ceux qui sont fiers de leur africanité ?

Très fier, on est ensemble, que ce soit pour le Sénégal, le Congo, le Mali, le Benin, la Côte-d’Ivoire, le Maroc… on doit être en ensemble.

Nous avons l’habitude d’entendre les artistes africains prôner cette africanité ; êtes-vous réellement unis pour pouvoir propulser cette Afrique ?

Pour ma part, j’essaie d’être le plus poli possible, j’essaie d’être le plus franc et respectueux possible avec les aînés, les frères, les amis musiciens. Si aujourd’hui les artistes, musiciens «africains» ne sont pas unis, c’est dommage. Il faut que l’on soit unis pour pouvoir pousser notre culture. Moi je me considère comme l’un des soldats de la musique africaine, donc je ne peux qu’appuyer ce genre d’initiative. Comme ce que monsieur Youssouf Ndour fait, ce grand artiste africain qui tend la main aux jeunes. Il veut réunir véritablement les artistes, c’est quelque chose de très important et même capital pour la musique africaine.

Cela est valable avec vos aînés, mais dans votre génération, y a t-il cette même envie ?

Dans ma génération, je respecte tout le monde mais…

 

Il y a beaucoup de rivalités n’est-ce pas ? 

Il n’y a plus de rivalité chez nous parce que le numéro 1 est connu comme les numéros 2 et 3.

Et qui est le numéro 1 ?

(Il sourit) Je ne suis pas encore le meilleur, mais je suis le prochain sur la liste.

Qui est le meilleur alors ?

Le meilleur, il est quelque part au pays, mais je suis le prochain sur la liste (rires)

 

C’est la modestie qui parle ?

Voilà !

Allez-vous souvent au Congo, malgré tous les soucis qu’il y a?

Oui ! Je vis au Congo! Je vis au pays et un peu à Paris aussi. C’est vrai qu’il y a toujours des soucis, mais on essaie d’aider le peuple. Moi avec ma fondation…

Comment s’appelle votre fondation ?

Fally Ipupa fondation.

Elle est basée au Congo?

Oui ! On est basé(s) au Congo, mais j’œuvre partout en Afrique. Cette fois-ci, on a commencé à l’Est du Congo, où il y a la guerre, les femmes violées, tout cela. Nous essayons d’aider les enfants orphelins, les femmes violées. Petit à petit,  on va voir comment évoluer. Mais cette année, nous avons fait le lancement au mois de juin, c’était le 21.

Que réservez-vous d’autre à l’Afrique ?

Moi je suis artiste, musicien. J’essaie de défendre valablement la musique africaine au niveau international…

 

D’autres projets en Afrique ?

Comme je vous l’ai dit, il y a mon prochain album, qui sortira au mois de février.

Des événements à venir?

Oui !oui ! Dès le mois prochain, on attaque une tournée en Afrique.

Il y aura une date pour le Sénégal ?

« Inchalah! » Depuis longtemps, j’ai tellement envie de venir manger du « céeb (riz) au Sénégal. Mais il n’y a aucune proposition des promoteurs. J’aimerais bien venir au Sénégal. Pour le moment, le 15 novembre, on sera juste à côté, en Côte-d’Ivoire, peut-être bien qu’on fera un petit tour par là-bas…

Parlez-nous de votre relation avec youssou Ndour ?

Youssou Ndour est un grand monsieur. Je fais partie des hommes les plus heureux de l’année : être invité par ce grand monsieur, c’est énorme pour moi. Pouvoir partager quelque chose avec ce grand soldat qui défend notre culture africaine, ça ne peut que me faire un grand plaisir. Il n’y a même pas de commentaire à faire. C’est un grand monsieur et je suis honoré.

Chanter avec Youssou Ndour vous fait-il autant d’effet?

Ah  oui ! Je regardais Youssou Ndour à la télé quand j’étais gosse. Je n’imaginais même pas le voir en chair et en os, encore moins être à ses côtés, partager une scène avec lui, c’est énorme !

Fally est-il un cœur à prendre ?

(Il lève les bras) ting ting ting ! joker !

Pour toutes ces Sénégalaises qui rêvent de vous voir ?

Les Sénégalaises, attendez-moi, appelez-moi Fally Ipupa, le défenseur de toutes les femmes, je viendrai un jour au Sénégal. 

Des enfants ?

Bien sûr !

 

Combien ?

Ting ting ting !

Entretien réalisé par Mame Sira Konaté

source: http://www.gfm.sn/actualites/item/7718-fally-ipupa-artiste-musicien-congolais-partager-une-scene-avec-you-cest-enorme.html

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