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SÉNÉGAL: ACTIVITÉS DES VOLONTAIRES EN ZONE RURALE Quand les étrangers effacent les nationaux

Politique

  Le coup d'envoi de la semaine nationale des volontaires a été donné hier, jeudi 28 novembre à la Direction de l'assistance technique (DAT) à Dakar. Occasion pour Papa Biram Thiam, le directeur de la DAT, d'annoncer l'adoption prochaine d'une loi pour réglementer le volontariat au Sénégal qui sera suivi de la mise en place d'une maison des volontaires tout en privilégiant la satisfaction des besoins des population des zones rurales, où les étrangers sont plus visibles, dans la ventilation des volontaires sur le terrain.   

 

Sept jours pour magnifier le travail des volontaires en matière d’appui aux populations défavorisées sur l’étendu du territoire. La semaine nationale des volontaires, qui inclut la Journée internationale des volontaires célébrée tous les 5 décembre, a été lancée hier, jeudi 28 novembre à la Direction de l’assistance technique (DAT) à Dakar. C’est à l’occasion d’un petit déjeuner de presse.

Papa Birama Thiam, le directeur de la DAT, par ailleurs Coordonnateur du Comité national de coordination et de promotion du volontariat (CNCPV) qui  a présidé la cérémonie a annoncé l’adoption prochaine par l’Etat du Sénégal d’un cadre réglementaire régissant le volontariat au niveau national. On s’achemine «vers une réglementation du volontariat au Sénégal. Une loi est à l’étude sur la table du gouvernement pour définir un cadre unique qui régisse toute l’action des volontaires, qui permette de les identifier», a-t-il révélé.

Selon Papa Biram Thiam, Une fois que la loi sera voté et le décret signé, «nous irons vers la mise en place d’une maison des volontaires. On parle énormément des volontaires, mais il n’y a pas trop d’écrits sur eux au Sénégal». Donc, la maison des volontaires, cadre physique ou virtuel, peu importe, avec un équipement informatique, permettra de fournir, en plus d’une base de données, une documentation sur les volontaires nationaux et internationaux au Sénégal. Aussi, l’importance et la pertinence de ce dispositif c’est d’aider et d’amener les volontaires à choisir leur domaine de compétence, leur qualification en vue de leur déploiement sur le terrain suivant les besoins qui collent à ses profils déclinés.

 

 

 Le défi d’un maillage territorial  des volontaires nationaux

Interpellé sur le fait que les volontaires internationaux sont plus présents en zone rurale que les nationaux, le Coordonnateur du CNCPV a martelé que «les volontaires nationaux ont peur de ruralité, de boire l’eau des puits dans les villages, d’emprunter des pistes, de vivre dans le noir (obscurité, sans électricité). Dans ce domaine, des volontaires internationaux nous donnent beaucoup de leçons, nous devons l’admettre. C’est comme dans l’administration, vous envoyez un fonctionnaire dans la campagne, il se bat pour revenir en ville, à Dakar le plus vite».

Papa Biram Thiam a assuré que tout sera mis en œuvre pour y remédier le plus vite avec la définition d’un nouveau cadre. Car, «le volontariat n’a pas de frontière, c’est le cœur qui donne. Le volontariat c’est donner sans rien attendre en retour». Donc, «se soucier de son confort est un frein au volontariat. On doit transcender les contraintes. Quand on fait du volontariat, le souci du confort doit être secondaire, pour aider celui qui est dans le besoin».

Revenant sur la place importante que les volontaires occupent dans le développement local, il a expliqué que le volontariat est un instrument de solidarité internationale dans notre pays, avec plus d’un millier de volontaires internationaux qui y travaillent, sans compter les volontaires nationaux. D’ailleurs, pour la plupart, les volontaires ont été les précurseurs de notre coopération bilatérale, a-t-il ajouté, répondant à une question d’un confrère sur les conséquences de la crise économique sur le volontariat.

Mieux, a-t-il relevé, il a fallu que des volontaires s’installent dans notre pays pour qu’il signe des coopérations avec certains Etats ou voit installer des agences de coopération de ces pays. C’est le cas par exemple de l’USAID présent au Sénégal des années après l’implantation des volontaires du Corps de la paix, la Coopération française après France volontaires (en 1972), la JICA qui a suivi les Volontaires japonais, la KOIKA après les Volontaires coréens, etc.

 Les nouvelles aventures

Pour lui, malgré la crise, le nombre de volontaires internationaux au Sénégal ne cesse d’augmenter, la preuve par les 69 volontaire américains qui vont prêter serment samedi. Histoire «que le volontariat n’est pas affecté par la crise mondiale, au contraire».

Toutefois, le secteur est sous exploité, il y a beaucoup de potentialités non exploitées. C’est pourquoi, en plus de l’existence de plusieurs catégories (volontaires nationaux (du 3ième âge, jeunes, femmes, scouts, etc.) internationaux), le Sénégal se lance dans une nouvelle aventure avec l’expérimentation du Volontariat de solidarité pour le développement (VSD) qui concerne la diaspora.

Il s’agit d’inciter les enfants natifs de France des première, deuxième, troisième générations… d’émigrés sénégalais à venir faire des actions de solidarité et de développement dans les localités d’origine de leur parents. S’y ajoute un volontariat Sud-Nord avec des volontaires sénégalais en France. «Le volontariat est infini et nous nous efforçons d’en tirer le maximum de profits pour nos populations les plus défavorisées», a-t-il martelé.

source: http://www.sudonline.sn/quand-les-etrangers-effacent-les-nationaux_a_16481.html

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