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COUACS SOULEVÉS PAR L’AUDIT PHYSIQUE ET BIOMÉTRIQUE DE LA FONCTION PUBLIQUE - L’Etat «fléchit» devant la pression des agents de santé, la Solde décide de payer par émission spéciale

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COUACS SOULEVES PAR L’AUDIT PHYSIQUE ET BIOMETRIQUE DE LA FONCTION PUBLIQUE - L’Etat «fléchit» devant la pression des agents de santé, la Solde décide de payer par émission spéciale

L'OBS - Le ministère de la Fonction publique et la Direction de la solde ont finalement fléchi face à la pression des agents de santé. Cela, suite aux couacs soulevés par l’audit physique et biométrique de la Fonction publique avec la ponction faite sur les salaires des agents.

C’est un ouf de soulagement depuis hier du côté des employés du Centre national de transfusion sanguine (Cnts) dont un prélèvement de 70 000 FCfa sur le salaire de chacun a été noté à la suite de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat. Les autorités étatiques ont finalement cédé à la pression du Syndicat unique des Travailleurs de la Santé (Sutsas). 

Car les camarades de Saliou Ndiaye, Secrétaire général du Sutsas du centre vont pouvoir rentrer dans leurs fonds. Sauf cas de force majeur. «La situation est presque décantée. Depuis le week-end, le directeur de la Solde m’a appelé pour me demander de sympathiser au moins pour apaiser la situation et lui, il allait procéder par émission spéciale pour régler le problème. Je crois que cela a été fait. Car, je viens de raccrocher (hier après-midi) avec la Direction de la solde qui m’a confirmé que les émissions spéciales ont été faites. Et peut-être qu’aujourd’hui (Ndlr : Hier) ou demain (Ndlr : Aujourd’hui) l’argent sera viré dans les comptes bancaires», révèle Saliou Ndiaye. Mballo Dia Thiam, Secrétaire général national du Sutsas, de noter que «les autorités ont pris conscience du danger que la pénurie de sang pouvait causer dans le pays».

 

La Direction de la solde a «supplié» les agents du Centre national de transfusion sanguine à reprendre leurs activités aux arrêts depuis le 30 décembre dernier. Mais, les responsables du Sutsas du centre menacent d’intensifier la lutte si l’Etat ne respecte pas les engagements pris. «Pour l’instant, on a essayé d’apaiser la situation en faisant fonctionner la cabine de don de sang au niveau du centre, mais actuellement aucune équipe n’est descendue sur le terrain pour la collecte du sang. Nous sommes en train de voir la faisabilité pour faire sortir une équipe sur le terrain demain (Aujourd’hui : Ndlr)», apprend Saliou Ndiaye. Mais, prévient-il, «si on constate à partir de demain (Aujourd’hui : Ndlr) que notre argent n’est pas viré dans les banques, nous allons bloquer totalement le fonctionnement des activités du centre. Nous n’hésiterons même pas parce que 70 000 FCfa enlevés du salaire pose problème. Nous avons pris des engagements auprès des banques qui ne négocient pas», dit-il.

 

inconfortable. S’agissant de l’audit physique et biométrique de la Fonction publique, Mballo Dia Thiam, Secrétaire général national du Sutsas, signale que «les agents de la santé ont été maladroitement mis dans une situation inconfortable» avec les effets collatéraux dudit audit. Avant d’indiquer : «Le ministère de la Santé est le seul ministère qui est dans une situation où le régime indemnitaire a été coupé en même temps que le salaire.» Il s’est réjoui cependant de la décision prise par Mansour Sy, ministre de la Fonction publique, de  faire virer les reliquats par le biais d’une émission spéciale de la Direction de la solde. Mais, a-t-il tenu à préciser : «Même si les reliquats vont être restitués, les deux mois d’arriérés de salaires des contractuels et des hauts cadres de la santé restent toujours à être payés en plus de l’arriéré qui concerne la motivation nationale dont deux trimestres n’ont pas été également payés.»

 

Décision arbitraire. L’autre problème qui irrite le Sutsas reste l’affectation de 32 agents de la région médicale de Louga. Mballo Dia Thiam et Cie considèrent l’affectation de ces agents en pleine année scolaire, sans aucun critère pertinent, comme une «décision arbitraire». Cette situation, avertit-il, aura un caractère national avec le plan d’action du Sutsas qui sera décliné à partir du 10 janvier prochain. «Si d’ici là rien n’est fait, nous serons dans l’obligation d’exécuter ce plan d’action», confie M.Thiam. Avant d’indiquer que si ce plan d’action n’arrive pas à régler les problèmes,  le Bureau exécutif national du Sutsas convoqué le 24 janvier et le Comité exécutif national attendu le 25 janvier, pourront donner à la lutte un autre caractère. M.Thiam note que l’ère du forcing dans la gestion du personnel est révolue. Et qu’on est à l’ère du management du personnel pour des objectifs pertinents.

MATHIEU BACALY

source: http://www.gfm.sn/actualites/item/9452-couacs-souleves-par-laudit-physique-et-biometrique-de-la-fonction-publique-letat-flechit-devant-la-pression-des-agents-de-sante-la-solde-decide-de-payer-par-emission-speciale.html