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Une lueur d’espoir dans la prévention de l’infection à Vih Sida : Un vaccin efficace à seulement 31% trouvé

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L’espoir d‘avoir enfin un vaccin prophylactique et à moindre coût se profile à l’horizon. C’est l’annonce qui a été faite hier, en marge des Journées scientifiques sida nationale organisé par le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls). Seulement ce vaccin prophylactique phase 2 est juste efficace à 31%, précise-t-on.

Après 30 ans de réponse à l’infection Vih-sida, il n y a pas encore un vaccin efficace pour prévenir cette pandémie qui a tué des milliers de personnes dans le monde. Aujourd’hui avec la recherche, l’espoir d‘avoir enfin un vaccin prophylactique et à moindre coût se profile à l’horizon. L’annonce a été faite hier, en marge des Journées scientifiques sida national organisées par le Conseil national de lutte contre le sida (Cnls). Faisant le point sur la recherche vaccinale de l’infection à Vih-sida, le professeur Tandakha Dièye en service à l’hôpital Le Dantec révèle qu’il y a quelques avancées après plusieurs années de recherche non concluantes.
Des avancées mais encore une kyrielle de questions, note le Pr Dièye. Est-ce que les individus sont capables de tolérer ces anticorps ? Quelle dose faut-il en administrer ? Quelle sera la réaction de l’organisme ? «Autant de questions sans réponses», relève Tandakha Dièye et auxquelles la recherche se propose de répondre ultérieurement. D’ailleurs il est prévu, annonce le Pr Dièye, des essais vaccinaux sur plus de 2 500 personnes ciblées au nivau mondial. Les travaux sont donc en cours.
Tandakha Dièye précise que pour le moment, le vaccin prophylactique phase 2 est juste efficace à 31%. Il nécessite encore des améliorations pour permettre à tout le monde de se prémunir de cette pandémie «sociétale majeure» et politique qui, ces dernières décennies, a mobilisé toute la communauté internationale.
Auparavant, le ministre de la Santé et de l’action sociale a procédé à l’ouverture des journées scientifiques sida national. Une occasion pour les experts comme le Pr Souleymane Mboup de revenir sur le douloureux passé de cette pandémie.
Djibril Diallo, représentant résident de l’Onusida en Afrique de l’Ouest et du Centre, jetant un regard rétrospectif sur la maladie, a rappelé les années où des personnes infectées par l’infection à Vih mourraient par centaines sans qu’aucune réponse pertinente ne soit proposée aux malades. Après cette période noire, la recherche et la détermination de la communauté internationale à vaincre cette maladie ont permis de proposer une réponse.
Aujourd’hui, les personnes vivant avec le Vih vivent mieux avec la maladie grâce aux Arv mais également l’ampleur de la maladie a fortement régressé dans le monde. Pour autant, le ministre de la Santé prévient qu’il ne faut pas baisser les bras, car on peut encore faire plus et mieux pour atteindre l’objectif fixé par l’Onusida pour prétendre à l’élimination de la pandémie. Juste rappeler qu’au Sénégal on a noté une baisse de 55% des nouvelles infections.
Les premières Journées scientifiques sida ont mobilisé 400 ex­perts venus des 14 régions du Sé­négal avec 62 présentations orales.

Prise en charge des enfants séropositifs : Encore beaucoup d’efforts à faire

La Division de lutte contre le sida (Dlsi) a fait une communication sur l’évolution du Programme de la transmission mère-enfant (Ptm). Dans sa communication, Dr Ndèye Fatou Ngom point focal du programme Ptm a révélé l’existence de 1991 enfants séropositifs identifiés par le Ptm au Sénégal. Sur ces 1991 enfants, 1244 sont encore vivants. 160 en sont morts soit un taux de mortalité de 8,5% et 577 enfants sont déclarés perdus de vue.
Pour ce qui est du taux de transmission mère-enfant, il est estimé à 7,2% en 2012, 4,3% en 2014 et 3,1% en 2015. Pour l’instant, le Sénégal est loin des objectifs au niveau mondial concernant la transmission mère-enfant estimée à moins de 2%. Notre pays doit également faire des efforts pour la prise en charge de ces enfants, car moins de 30% des enfants séropositifs sont sous traitement antirétroviral.
En plus de cette situation, Dr Ngom souligne aussi l’absence de circuit formalisé pour le diagnostic précoce de cette couche de la population.

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source: http://www.lequotidien.sn/une-lueur-despoir-dans-la-prevention-de-linfection-a-vih-sida-un-vaccin-efficace-a-seulement-31-trouve/