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AFFAIRE KARIM WADE - Inconstitutionnalité de la CREI : La Cour suprême rabat le caquet à la Défense

POLITIQUE
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C’est un nouveau revers pour la défense de Karim Wade en 48h. Après avoir perdu la bataille de la compétence de la Crei lundi, elle a vu l’arrêt de la Chambre criminelle de la Cour suprême, qui lui était favorable, annulé. La reprise du procès de l’ancien ministre, aujourd’hui, ne manquera pas de tensions entre les parties.

La Cour suprême, en chambres réunies, a examiné hier la requête en rabat de l’arrêt n°23 du 6 février 2014, portant sur la décision de la Cour suprême de renvoyer la question de l’inconstitutionnalité de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) devant le Conseil constitutionnel. Le recours a été introduit par le Procureur général, Mamadou Badio Camara, sur la base de ce qu’il considère comme une «erreur de procédure» de la Chambre criminelle de la Cour suprême. Sa requête a ainsi été débattue en audience devant le premier président Pape Omar Sakho et ses assesseurs.

 

 A la suite des débats, la Cour suprême a infirmé la décision de la Chambre criminelle qui avait déclaré recevable la requête des avocats de Karim Wade et qui avait renvoyé la question de l’inconstitutionnalité de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) devant le Conseil constitutionnel. En clair, le premier arrêt favorable aux conseils de M. Wade devient nul et de nul effet. 
La défense, constituée de Mes Doudou Ndoye, Ciré Clédor Ly, Alioune Badara Cissé, entre autres, ne s’explique pas que la cour ordonne le rabat d’un arrêt rendu il y a 3 mois. «La Cour suprême avait dit le droit, mais la justice a été instrumentalisée politiquement», regrette Me Alioune Badara Cissé. Pour lui, «il n’y a pas eu erreur de procédure de la part de la Cour suprême, mais une manifestation du droit». Quant à son collègue français, Me Olivier Sur, la décision rendue est «conforme au fil conducteur du procès politique». «Nous allons continuer à défendre Karim dans le cadre d’un combat politique qui est le sien, une procédure qui nous ferme toutes les portes procédurales et juridiques», regrette-t-il. 

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SOURCE: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/7215-affaire-karim-wade-inconstitutionnalite-de-la-crei--la-cour-supreme-rabat-le-caquet-a-la-defense