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Tahibou Ndiaye fait d’autres victimes, selon une dame : Une nébuleuse pousse l’Etat à vouloir détruire 4 villas de près d’un milliard CFA aux Almadies

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DAKARACTU.COM Une menace d’expulsion, suivie de démolition, a été brandie contre quatre familles aux Almadies, dont les titres fonciers de leur villa ont été acquis pourtant de « manière régulière » auprès du Cadastre, sous le magistère de Tahibou Ndiaye.

Maimouna Bousso, représentante des victimes des maisons qui sont en litige aux Almadies en zone 16, a fait face à la presse pour dénoncer cette grande injustice.
« La famille de Oumar Samb, précisément le fils ainé Ibrahima Samb, nous a vendu des terrains en 2002 (titres fonciers 6682 et 6683) et on a eu à se rendre au niveau du bureau du directeur du cadastre de l’époque Tahibou Ndiaye pour la régularisation de ces titres-là » a entamé Maïmouna Bousso.       
 « Nous avons déposé nos dossiers et M. Ndiaye nous a garanti que ces terrains appartenaient à l’Etat. On a eu à réaliser des maisons de très grandes valeurs, la mienne a couté 300 millions et des poussières. Mais après cinq années de construction et après y avoir habité, nous avons été saisis par l’inspecteur général d’état Mamadou Moustapha Tall qui réclame la propriété de la moitié de ces parcelles-là. C'est-à-dire des dites parcelles représentant 4000 m2, dont l’IGE dit être détenteur du tiers, l’autre tiers étant à un de nos voisins qui habite en face de l’une de nos maisons » explique-t-elle.   
 
Complètement abattue, la représentante des victimes explique ne pas comprendre qu’après douze ans « que quelqu’un vienne nous brandir un état de droit réel, il n’y a même pas de titre foncier original. Selon toute vraisemblance on a été jugé et le tribunal nous a expulsé de nos maisons. Depuis le 30 dernier, on est en parfaite illégalité selon la loi ».
Selon elle, les familles de ces parcelles sont  des victimes, puisqu’elles ont acheté auprès des gens qui ont indiqué leur avoir vendu pour régulariser. On ne sait pas pourquoi Tahibou Ndiaye ne nous a pas donné les titres définitifs alors qu’on nous a autorisés à construire. Maintenant on nous dit qu’il n’avait pas compétence à le faire ».  La faute à qui ? Semble-t-elle se demander.
Spéculant sur les conséquences de ces décisions, Mme Boussou, nourrit beaucoup de crainte pour les victimes, car selon elle, l’une d’entre elles « est présentement malade et est en Mauritanie, elle ne supporte plus cette pression de quitter cette maison. Il y a aussi le cas Massamba Sow, son père a tout fait pour régler ce problème, malheureusement ce dernier décédé il y a trois ans. Massamba court la même menace alors qu’il est actuellement aux Etats Unis. » 
Interrogée sur leurs droits de recours, elle a expliqué :
« Nous étions au tribunal, on a pris des avocats pour nous défendre, sans jamais avoir l’occasion de faire appel, on n’a jamais été à la cour d’appel ni de cassation. C’est pourquoi je ne comprends pas qu’un litige aussi important, avec des valeurs aussi importantes puisse juste être réglé au niveau du tribunal régional. On n’a eu aucun droit de recours, pour leur faire revenir sur cette décision. Ils avaient constitué un conseil, on a été condamné par défaut puisque il y a une très grande avocate qui s’appelle Me Nafi qui aurait été nommée dans le jugement comme étant notre défenderesse.  Elle a fait un courrier pour dire qu’elle ne nous a jamais défendu. On est en train d’attaquer ce jugement, mais le tribunal n’a pas pris acte de cela, il continue de redonner foi au premier jugement qui risque de nous sortir de nos maisons » martèle-t-elle.
Selon elle, ces maisons qui risquent d’être détruites atteignent le milliard de francs CFA. 
Une décision d’exécution, appuyée d’une assistance de la gendarmerie avait été brandie contre eux ajoute-t-elle. « Mais les hommes en bleus, vue l’importance des réalisations de ces maisons et choqués de trouver une personne qui habite en face de ces demeures leur brandir un titre de ces maisons où ils habitent depuis 1993, avaient préféré faire un rapport plutôt que de s’exécuter.
Elle en appelle aux plus hautes autorités, le ministre de la justice et même le président Macky Sall.