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Assassinat d’un septuagénaire à l’Unité 1 des Parcelles assainies : Retour sur les lieux où Issa Dia a été égorgé, dépecé et décapité

Parcelles Assainies
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découverte macabre

L’OBS- En attendant que les enquêtes de police édifient l’opinion, le septuagénaire Issa Dia qui a été assassiné hier à l’unité 1 des Parcelles Assainies de Dakar a emporté avec lui les secrets de son assassinat.

Niché au cœur de l’unité 1 des Parcelles Assainies, la façade de l’immeuble de 3 étages où le défunt avait loué une chambre depuis 10 ans, est recouverte par une couche de peinture blanche, encore fraîche. Elle a cependant du mal à masquer l’état de délabrement avancé visible à l’intérieur et qui contraste fort avec les autres immeubles récemment sortis de terre dans la zone.

La fosse septique ruisselle et dégage une odeur nauséabonde au moment où les piliers, qui le supportent, menacent ruines. Dans le quartier, rien n’indique qu’un individu y a été atrocement assassiné la veille. Chacun vaque à ses occupations comme si de rien n’était. Propriétaire de l’immeuble qui est le fruit de plusieurs années d’immigration, le sexagénaire Ibrahima Diop, qui y vit avec sa petite famille et cohabite avec plus de 70 locataires, n’a pas manqué de lâcher : «Tout ce que je sais est que les gens qui fréquentaient Issa étaient peu recommandables car provenant des milieux interlopes.» La piste est indiquée.

 

 

Qui avait intérêt à ce qu’Issa Dia meurt et dans ces circonstances aussi ignobles ? C’est l’autre question qui est sur toutes les lèvres à l’unité 1 des Parcelles Assainies où vivait le défunt. L’interrogation est d’autant plus pertinente quand on connaît la situation de Issa Dia. L’homme était dans le dénuement total, une situation qui le contraignait, le plus souvent, à quémander de quoi se payer le transport pour se rendre quelque part où de quoi s’acheter à manger. Sa santé physique et mentale n’était pas des meilleures. Elle était même chancelante au point de le pousser à tousser du sang lorsqu’il était au niveau du kiosque PMU, implanté en face du service des Impôts et Domaines des parcelles. Un lieu  qui lui servait de Grand’ Place. «Il fut un temps où il avait disparu pendant 3 mois. C’est par la suite qu’on m’a dit qu’il était interné dans un hôpital par ses proches», souffle une connaissance.

En dépit de sa présence régulière sur les lieux, il ne jouait que très rarement faute de disposer de la modique somme de 200 francs pour parier. Il se contentait tout juste d’indiquer des numéros de chevaux aux parieurs, moyennant de petites pièces de monnaie. Selon ses voisins qui ont déclaré ne lui connaître aucune attache, c’est aux environs de 4h du matin qu’on a frappé à sa porte. Et lorsqu’il ouvrit, des gens sont entrés à l’intérieur pour l’assassiner. Qui sont ces gens-là ? D’ou viennent-ils ? Est-ce que le voisinage les reconnaîtrait après arrestation ? Issa Dia a-t-il été victime d’un règlement de comptes ? A-t-il été suivi par des agresseurs après avoir joué et empoché de l’argent ? Comment un corps aussi frêle et maladif a pu être l’objet d’une véritable boucherie ? Aucune réponse fiable. Aux Parcelles Assainies, chacun y va de sa propre hypothèse. De son commentaire. Seuls les résultats des enquêtes de la police seraient à même de faire éclater la vérité sur les mobiles de cet assassinat d’une atrocité épouvantable.

AMARY GUEYE

source:http://www.gfm.sn/assassinat-dun-septuagenaire-a-lunite-1-des-parcelles-assainies-retour-sur-les-lieux-ou-issa-dia-a-ete-egorge-depece-et-decapite/