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Macky Sall à la prière du vendredi à Thiénaba

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Le chef de l’Etat, le président Macky Sall dont la visite se poursuivait à Thiès, en marge du conseil des ministres délocalisé, a sacrifié hier à la tradition de la prière des deux rakas du vendredi à la grande mosquée de Thiénaba Seck. Aujourd’hui, il visitera, dans la matinée, les locaux de la Manufacture des arts décoratifs avant de regagner Dakar.

Le temps de la prière des deux rakas du vendredi, le président Macky Sall a été hier l’hôte de la cité religieuse de Thiénaba, à près d’une vingtaine de kilomètres de la capitale du rail. Les populations sont encore sorties en masse pour l’accueillir d’abord à l’entrée de la ville avant de suivre son cortège jusqu’au domicile du Khalife, Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Seck. Les deux personnalités ont eu un entretien à huis clos avant de prier ensemble côte à côte à la grande mosquée où les deux rakas ont été dirigées par l’imam ratib, Serigne Cheikh Amadou Seck. Lors de l’entretien entre le Khalife de Thiénaba et le président Macky Sall qui a duré une bonne heure d’horloge, il ressort que, selon une source bien informée, « le président Sall était venu réitérer sa reconnaissance au Khalife, pour les prières qu’il avait bien voulues formuler à son endroit au début de la campagne électorale de l’élection présidentielle de février et mars et 2012 ».

 Seulement, le président de la République a aussi saisi l’occasion pour réaffirmer l’engagement de son gouvernement à poursuivre les programmes de modernisation des cités religieuses dont Thiénaba a pu bénéficier. « Nous allons consolider les acquis et mettre encore l’accent dans les secteurs de l’hydraulique rurale, la voirie urbaine, l’extension du réseau d’électrification,  la santé, entre autres », a indiqué le chef de l’Etat. Le khalife Serigne Cheikh Ahmad Tidiane Seck a formulé des prières à son endroit et à travers lui, toute la délégation qui l’accompagne ainsi que tout le peuple Sénégalais et pour un hivernage pluvieux.

Ce samedi, le président Macky Sall, sur le chemin du retour à Dakar, fera une halte à la Manufacture des arts décoratifs de Thiès qui, comme le secteur ferroviaire, constitue, il faut le reconnaître, la carte d’identité de la ville de Thiès dans le domaine des arts.

Le rôle et l’importance de ce temple de l’art et de la culture ne sont plus à démontrer car, dans le temps, au plus fort de son rayonnement, il était un passage obligé pour des hôtes de marque du Sénégal qui ne manquaient jamais de la visiter. Aujourd’hui, la direction actuelle des Msad dirigée par Sidy Seck a pris le taureau par les cornes, à travers des initiatives ardues, pour rendre plus attrayants et agréables les lieux, pour la sauvegarde du patrimoine culturel et artistique que le chef de l’Etat, le président Macky Sall, aura l’occasion de constater lui-même.


Financement des infrastructures en Afrique: « Le chemin de fer Dakar-Bamako en bonne place », selon le chef de l’Etat
Le président de la République, Macky Sall, a déclaré, à Thiès, en marge du lancement, mercredi dernier, du processus de relance de la nouvelle société des textiles sénégalaises (Nsts) que notre pays va abriter la rencontre internationale sur le financement des infrastructures du continent Africain.

Cette rencontre qui se déroulera les 14 et 15 juins 2014, regroupera de nombreux dirigeants africains et des responsables du secteur privé pour réfléchir sur les voies  et moyens de trouver des financements des projets d’infrastructures du continent. Le chef de l’Etat, en sa qualité de président du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a bien voulu le rappeler dans son discours afin de manifester ainsi sa volonté de relancer le secteur ferroviaire pour lequel d’ailleurs, « des bailleurs de fonds se sont manifestés pour accompagner financièrement le projet de modernisation du chemin de fer Dakar-Bamako qui va être repris dans les meilleurs délais ». Dans cette dynamique, le président de la République a indiqué : « nous sommes à la recherche de financements, et plusieurs partenaires extérieurs ont déjà donné leur accord pour nous accompagner à la réalisation de cette infrastructure ferroviaire ». Pour autant, a fait remarquer le président, Macky Sall, « nous allons, lors de cette rencontre de Dakar sur le financement des infrastructures du continent, défendre ce projet de reprise du chemin de fer Dakar-Bamako. Déjà, la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, la Banque européenne d’investissement et la Banque islamique de développement ont donné leur accord pour aider à la réalisation du projet qui figure en bonne place dans le programme pour le développement des infrastructures en Afrique (Pida) pour la période 2012-2020.


La bonne affaire des hôteliers
Alors qu’elle peine à décoller, faute d’une organisation du secteur, l’activité hôtelière thiessoise a connu une bouffée d’oxygène durant cette semaine qui s’achève avec le Conseil des ministres délocalisé. Si certains réceptifs ont affiché le plein, dans d’autres, les tarifs ont connu une hausse fulgurante.

Le Conseil des ministres délocalisé organisé avant-hier à Thiès, a été une véritable aubaine pour les réceptifs hôteliers et autres appartements meublés de la région. En effet, le gouverneur Mohameth Fall a beau réquisitionner au profit de ses agents, le Centre national d’éducation physique et sportive (Cneps) et le Centre forêt, les structures privées ont été débordées par la forte demande. Du coup, ceux qui sont venus à la veille du Conseil interministériel ont eu toutes les difficultés pour trouver où passer la nuit. Arrivée vers les coups de minuit à Thiès, notre équipe a fait le tour de plusieurs réceptifs avant d’obtenir une chambre à deux lits au terme d’un intense marchandage. Alors que certains hôtels avaient déjà affiché le plein, dans d’autres, les tarifs avaient flambé, à cause de la forte demande.

A la résidence Le Cayor, Abdou Diouf, la quarantaine, vous accueille avec une satisfaction mal feinte. «Toutes nos chambres ont été réservées pour les besoins du Conseil des ministres ; ceci, pendant deux jours. Nous avons fait le plein !», explique-t-il, le sourire aux lèvres. M. Diouf qui fait office de réceptionniste dans cette résidence, précise tout de même que les tarifs sont restés les mêmes ; en dépit de la forte demande. «Nous n’avons pas augmenté les prix des chambres. Nous avons gardé les tarifs habituels qui varient entre 20.000 FCfa et 25.000 FCfa», ajoute-t-il.

Pour lui, il n’y a pas de doutes : le Conseil des ministres décentralisé de Thiès a, durant deux jours, donné à l’activité hôtelière de la région un nouveau souffle. «D’ordinaire, on ne reçoit pas grand monde. Le plus souvent, les chambres sont vides. La semaine, on peut se retrouver avec seulement 10 réservations. Ce qui n’a rien à voir avec ces deux jours pendant lesquels nous avons connu un véritable grand rush », se félicite-t-il. Selon lui, l’hôtellerie et le tourisme thiessois font face à beaucoup de difficultés dont la principale est le manque d’organisation du secteur. « Le secteur est très mal organisé et beaucoup d’établissements qui s’activent dans le milieu ne sont pas autorisés ; d’où la concurrence déloyale qu’on a constaté. Cela doit cesser dans la mesure où cette situation affecte négativement nos activités », regrette le réceptionniste. Dans la même lancée, il déplore la tarification qui, à l’en croire, est plus chère à Thiès qu’à Mbour. « Cette situation est anormale parce que Mbour a un avantage comparatif que nous n’avons pas, à savoir, le tourisme balnéaire », renchérit M. Diouf.

Manque d’organisation du secteur
Outre ces maux, Abdou Diouf pense que la destination Thiès n’est pas bien vendue par les acteurs du milieu et les autorités de tutelle. « Il nous faut un office du tourisme à Thiès, pour mieux vendre la destination Thiès mais aussi aider à organiser le secteur », se convainc-t-il. Pour contribuer à booster l’activité touristique et hôtelière de la région, il estime qu’un hôtel digne de ce nom, avec une grande capacité d’accueil à même d’abriter le Conseil des ministres ou une conférence internationale est plus qu’indispensable. « L’absence d’un grand hôtel est un handicap majeur et n’est pas de nature à inciter les gens à venir à Thiès pour y organiser leurs rencontres. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on a tenu le Conseil interministériel à la Chambre de Commerce », déclare-t-il encore. Cette préoccupation d’Abdou Diouf devrait néanmoins trouver un début de solution avec la finalisation prochaine des travaux concernant une nouvelle salle de conférence à l’hôtel Lat-Dior. D’après la réceptionniste, Mme Marie Camara, la construction de cette salle a pour but d’encourager les clients à venir dans cet hôtel qui compte 37 chambres et dont les nuitées varient entre 100.000 FCfa et 30.000 FCfa. Tout comme son collègue de la résidence du Cayor, elle s’est réjouie de l’organisation du Conseil des ministres à Thiès. «Le gouvernement a réquisitionné l’hôtel pour la période allant du 2 au 7 mai. Même le Premier ministre Aminata Touré loge ici », affirme, avec fierté, cette jeune dame. Mme Camara ajoute qu’elle a été obligée d’orienter le surplus de clients vers les autres structures d’accueil.


Lycée technique et de formation professionnelle de Thiès: Des titres de qualification remis aux jeunes de Diogo
En marge du conseil interministériel et du conseil des ministres, le ministre de l’Enseignement professionnel, de l’apprentissage et de l’artisanat, Mamadou Talla, s’est rendu au lycée technique et de formation professionnelle de Thiès où il a procédé à la remise de titres de qualification à  451 Jeunes garçons et filles.

Ces derniers  ont été formés dans différents corps de métiers comme des techniciens de laboratoires, des conducteurs d’engin ; des aides mécaniciens en maintenance,  des agents techniques en environnement entre autres métiers utiles et recherchés dans diverses entreprises mais surtout dans celle qui exploite le zircon dans la zone de Diogo.

Après avoir félicité l’entreprise et l’Office national de l’emploi pour cette initiative ayant permis à ce beau monde de disposer de qualifications, condition sine quo non pour accéder à un emploi, le ministre a tout aussi salué l’opérationnalité des éléments employés par l’entreprise et qui lui donne entièrement satisfaction. Mais, selon le directeur adjoint,  Philippe Godard, « ne nous focalisons pas sur le nombre de personnes casées et le reste encore à la recherche d’emplois mais plutôt sur l’esprit de ce partenariat que nous devons élargir et surtout développer avec d’autres sociétés ».

Outre cette recherche classique d’un emploi salarié, le ministre exhorte les jeunes à explorer les voies de l’auto-emploi, sources importantes de créations d’autres emplois. « Nous avons constaté que les petites et moyennes entreprises qui ont  les mieux réussies, dans le monde, sont conduites par des professionnels bien formés dans le secteur où ils ont investi », relève Mamadou Talla.

Selon lui, « déjà les métiers du rail sont en train d’être  promu à Thiès, une région qui regorge d’aussi importantes potentialités. C’est dans le courage, l’abnégation, le goût du risque, le tout adossé à des formations de qualités et variées que la jeunesse de notre pays va porter le Pse pour placer notre pays sur l’orbite du développement ».

Auparavant, Daouda Sène, proviseur du lycée technique de formation professionnelle de Thiès a réitéré toute la disponibilité des structures qui ont eu à intervenir dans la formation des jeunes de Diogo. Sur la même lancée, Phippe Godar, directeur adjoint de l’entreprise qui exploite du zircon à Diogo,  a rappelé que cette formation est le résultat de deux visions prospectives qui se sont croisées et cheminées ensemble jusqu’à déboucher sur des produits compétents et utilisables en entreprise. «Chaque fois que de besoin, nous puiserons dans ce vivier. Cependant, il ne faut pas attendre mais plutôt être imaginatif et monter de petites unités dont les services  sont utiles pour l’entreprise et son personnel », lance-t-il.

Mouhamadou SAGNE, Diégane SARR et Mbaye BA (Textes) Assane SOW (Photos)

 

source : http://www.lesoleil.sn/index.php?option=com_content&view=article&id=40302:macky-sall-a-la-priere-du-vendredi-a-thienaba&catid=78:a-la-une&Itemid=255