DAKAR
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 En dépit du report du rassemblement programmé hier, vendredi, par l’opposition regroupée au sein de l'Initiative pour des élections démocratiques (Ied), le centre-ville de Dakar n’a pas manqué d’être non seulement sous haute surveillance policière, mais encore sus la dictée d’embouteillages monstres. De sorte que les riverains ont eu toutes les peines du monde pour vaquer librement à leurs occupations. Le report annoncé avant-hier, jeudi, du sit-in de l’opposition à la place Washington, siège du ministère de l’Intérieur, afin de réclamer le départ d’Aly Ngouille Ndiaye et la nomination d’une personnalité neutre pour organiser la présidentielle de 2019, n’a pas empêché Dakar et son centre-ville d’être sous haute surveillance policière. Et pour cause, le préfet de la ville qui interdisait tout rassemblement dans le centre-ville au nom de l’arrêté Ousmane Ngom, était déjà sur ses gardes, comme pour le 9 mars dernier.


 
Aussi, avait-il déployé un dispositif sécuritaire impressionnant pour ne pas se faire surprendre par l'opposition.  Des barrages ont été érigés hier, vendredi, dans les différentes artères de la capitale. Conséquence : cela a créé des embouteillages monstres et des déviations partout. Pourtant, l'IED qui regroupe près de 25 partis politiques avait décidé de reporter son rassemblement au jour du vote du projet de loi sur le parrainage à l'Assemblée nationale. Rue Malick Sy, 13 heures, les voitures, motocyclistes et piétons  sont dans un méli-mélo indescriptible. Au niveau du palais de Justice Lat-Dior, il est difficile pour les automobilistes d’avancer.
 
Au rond-point Sandaga, de la pharmacie Guigon au ministère de l’Intérieur, aucune voiture n’est autorisée à passer par cet endroit. Seuls, les motocyclistes et piétons ont reçu autorisation de circuler. La police a bouclé toutes les rues menant vers le ministère. Et, au niveau de chaque axe, une voiture de police et plusieurs éléments des forces de l’ordre sont en position. Même les  élèves des écoles Notre dame et Jeanne d’Arc, qui empruntent toujours ces rues, sont obligés de marcher de leurs écoles à la sortie de ces barrages. La place Washington, elle, baignait dans une atmosphère calme et aérée. 
 
CORNICHE OUEST, LES EMBOUTEILLAGES FONT  LE BONHEUR DES AMBULANTS
 
Les embouteillages au niveau de la corniche ouest, elles, étaient dantesques.  Toutefois, au moment où les chauffeurs et autres usagers vivaient le calvaire, les marchands ambulants eux, se frottaient les mains. La vente de cartes de crédit, de journaux et diverses autres marchandises  marchaient comme sur des roulettes dans la circulation. Surtout à la corniche ouest. De Soumbédioune à la Direction de la douane, les ambulants faisaient leurs affaires en se faufilant entre de longues files de voitures pour proposer divers produits aux usagers bloqués dans les embouteillages.

 

source:http://www.sudonline.sn/le-centre-ville-de-dakar-entre-surveillance-policiere-et-embouteillage_a_38905.html