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Rufisque  installe  ses maires des douze collectivités locales du département. Mais  si pour  les différentes communes,  les jeux  sont  déjà  clairs,  la ville,  elle,  continue  d'entretenir  le  suspense avec le maire  sortant Badara Sène et le  revenant  Daouda Niang, candidat  déclaré  de l'opposition locale incarnée  par le  Pds, Bës du niak, Bokk Gis Gis, Vision Rufisque. Mais  la  candidature  de  Daouda  Niang  suscite  beaucoup  d'interrogations et  de  scepticisme  chez  certains  conseillers proches  de l'opposition.

 

Le  fauteuil  de maire  de ville  suscite  bien des appétits et le travail souterrain bat son plein entre le maire  sortant  et  ses opposants qui cherchent  à mettre sur  pied  un pôle radical unique  contre sa candidature. Un pôle  dont  les têtes de pont  sont   le Pds, Bokk Gis Gis et Bës du niak  suivis  par les autres coalitions qui comptent  un conseiller. Pour  eux , ils  s’agit  d’isoler  le maire  sortant  qui compte  d’ores et déjà  22 conseillers sur  les 76 qui doivent  former  le conseil municipal de la ville  de Rufisque. Ils comptent  mettre en selle, un candidat issu du Pds, en l’occurrence  Daouda Niang. 
 
Mais le choix  porté  sur la personne  du responsable libéral fait  grincer  des dents au sein même  de la mouvance  de l’opposition. Certains  conseillers  émettent  de  sérieuses réserves sur les aptitudes  du candidat  désigné  par leur camp. Un conseiller  élu à l’Est nous explique  «  je  pense  que  notre candidat  part  avec quelques handicaps, d’abord son âge  assez  avancé  ( il est presque  octogénaire), ses deux  échecs de 2002 et 2009 ainsi  que sa dernière  défaite, je  rappelle  qu’il est classé 5ème  à l’Est, ne  plaident pas en sa faveur. Quelque  part, je  me dis  que  le  soutenir,  c’est même  une manière  de dévoyer  le  choix  de nos concitoyens !»
 
Un autre  comme lui pense  que l’opposition à Badara Mamaya  Sène gagnerait  en crédibilité  avec un candidat plus  jeune et,  ne manque  pas de théoriser la  création  d’un troisième  pôle.  Pour  ce conseiller proche  de Bës du niak, «  le choix du prochain maire  de la ville  ne doit pas être guidée par des émotions mais doit  plutôt  être éclairée politiquement. Je  crois  qu’élire  Daouda Niang reviendrait  à remettre le Pds, un adversaire  en selle. En plus de cela, j’avoue  que  le maire sortant  a  eu des limites objectives, mais  nous ne devons  pas tout de même  élire un maire otage des lobbies. Je le dis parce que la plupart de ceux  qui sponsorisent  sa candidature  sont  en conflit  avec l’actuel maire  qui leur refuse le paiement  de marchés non effectués.»
 
Rappelons que  trois  élus  parmi ces souteneurs  de Niang se sont  vus  opposer un refus  catégorique  par le maire  sortant  à qui,  ils  réclamaient le paiement  de marchés  contractés sous le magistère du défunt  Ndiawar  Touré. Le  troisième lui est accusé d’avoir  détourné  l’argent  de l’éclairage public et, était  à couteaux tirés avec l’actuel maire pendant  presque  trois ans, à propos  des fonds  de dotations de  sa  commune.
 
De son côté, le maire  sortant  pas sûr  de rempiler se démène  comme un bon diable. Entre  rencontres secrètes  et  réunions  avec  ses partisans,   Badara Sène cherche  des voix  parmi  les  conseillers élus  sur  les  autres  listes majoritaires à l’Ouest et à l’Est.  Pris  dans l’étau du Pds et de Bokk Gis Gis, le  maire  sortant  doit  développer  tout  son talent  de négociateur  pour  puiser  sur  ces listes  des éléments susceptibles de lui donner  la majorité.  Une  tâche  qui n’est pas aisée, car  bon nombre  d’entre eux pensent  tenir  l’occasion rêvée de prendre  leur  revanche  sur  un allié qui «les avait  abandonné et était devenu arrogant   une  fois installé ». D’autres lui reprochent  «un bilan  négatif » pendant  les cinq ans de  son magistère.
 
Entre  les deux candidats,  semble se dessiner une  troisième  voie avec  certains  élus  qui sont  en train  de  travailler  pour  poser  la candidature  d’un maire  issu  de la  nouvelle  génération de leaders politiques rufisquois  dont  entre  autres Abdourahmane  Diouf de Rewmi, Omar Cissé du mouvement  Vision Rufisque et Doudou Meïssa  Wade  de la coalition Takhaw Takhawou Teungueth.

 

source :http://www.sudonline.sn/les--vaincus-reviennent--par-la-porte-derobee-_a_19932.html