Rufisque
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politique   Le président du mouvement Takhawou sa gokh exprime ses inquiétudes sur la démarche  de la nouvelle équipe municipale de la ville de Rufisque. Pour Djiby Samb, il n’y a pas de changement  comme annoncé.  

A peine  installée la  nouvelle  équipe  municipale  de la  ville  de  Rufisque  suscite  moult  inquiétudes  et interrogations. La  dernière  en date  est  celle  du président du mouvement  Takhawou  Sa Gokh,  qui affirme  ne  pas encore  vu les ruptures annoncées.

 

   Djiby Samb fait savoir que la rupture prônée par les nouvelles autorités de la ville, n’est ressentie de nulle part. « Pour l’instant, je n’ai aucun écho de la rupture qu’on prône. A part que j’ai lu dans le journal qu’on a changé les carreaux de la mairie», a-t-il expliqué. Pour  lui cela  est lié  à la  rémunération attachée  aux fonctions  électives : « tant que les fonctions de maire, de député, d’élu tout court, seront rémunérées, et que les gens en feront un job, on ne réussira jamais. Car, les gens investissent beaucoup d’argent pour être maire. Une fois maires, ils ont leur budget et ils commencent à jouir du pouvoir. Tant que ce système-là est érigé en règle, je pense que notre ville ne sera jamais développée ».

 

 
 
Revenant sur la gestion de l’actuelle  équipe municipale, l’ancien chef   de la  DMTA ( Direction du matériel et du transit  administratif) s’étonne  de voir  que Rufisque  au lieu d’émerger, s’enfonce  davantage dans la décrépitude. Toutefois  M. Samb accorde à l’actuel maire de la ville  Daouda  Niang  et à son équipe des circonstances atténuantes, arguant  que non seulement  en six mois il n’est pas possible  de faire grand  chose  mais aussi, eu égard à l’étendue des chantiers qui les interpellent , « on  peut se dire qu’en six mois de gestion, on ne peut rien faire. C’est la fin de la gestion précédente et que les élections, c’était à mi-gestion. Donc, le temps de prendre place, c’est la fin de la gestion. Mais, au mois de Janvier, on va voir ce qu’ils peuvent faire ».
 
Le mouvement  Takhawou  sa Gokh est toutefois formel pour  dire que  les choses doivent  changer  et que  ses membres s’investissent  dans ce sens avec ou sans  la collaboration des autorités municipales,  « il faut que les choses changent dans la vieille ville ! Jamais plus, nous ne laisserons les gens faire n’importe quoi de notre ville. Qu’on le veuille ou non, nous allons participer au développement de notre ville ». Le mouvement  Takahawou Sa Gokh procédait  samedi à la distribution de matériel scolaire aux enfants qui ont  pris part à la deuxième  édition des cours de vacances gratuits qu’il a initié dans  le cadre de ses activités citoyennes.
 
Source: http://www.sudonline.sn/pas-encore-de-ruptures-selon-le--president--du-mtg_a_21584.html