Keur Massar
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Politique

«Waaw Meun na Nekk» (Oui, l’avenir est prometteur ! ), une coalition citoyenne composée, entre autres, de Jëf Jël, du Res, de la fédération des regroupements des chauffeurs de Keur Massar, est en course pour diriger la mairie de Keur Massar à l’issue des locales du 29 juin prochain. Elle se propose de prendre en charge les aspirations des populations de la localité, là où, dit-elle, les politiques ont échoué.

Au total, 21 listes de partis et coalitions sont sur la ligne de départ, en attendant la publication officielle des listes retenues par l’autorité administrative locale, le sous-préfet des Niayes dans quelques heures, conformément à la loi. 

 

 

La coalition citoyenne dénommée «Waaw Meun na Nekk»(Oui, l’avenir est prometteur) s’est lancée dans la course pour les prochaines élections législatives en allant à l’assaut de la mairie de Keur Massar. Elle est composée du mouvement «Waaw» originel (les initiateurs), du front organique de Talla Sylla (Ar/Wa Sénégal - Action pour la renaissance/Wallu askanu Sénégal), de l’Alliance Jëf-Jël (A.Jëf-Jël), du Rassemblement des écologistes du Sénégal (Res - les Verts), des associations et mouvements de jeunes, de femmes, de religieux, et culturels, des artisans, des fonctionnaires, de la fédération des regroupements de chauffeurs de Keur Massar, des membres de certains partis politiques qui ont rejoint le mouvement à titre individuel association des artisans, etc. La tête de liste majoritaire est Ngouda Sall, ingénieur informaticien, membre du conseil municipal de Keur Massar et conseiller du maire de Dakar, Khalifa Sall. La liste proportionnelle est dirigée par le professeur Alioune Ndiaye, enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar.
 
Cette coalition se veut une réponse à ce qu’elle appelle « l’échec des politiques qui se sont succédé à la tête de la mairie de Keur Massar depuis sa création ». Elle propose de prendre en charge les aspirations des populations au soir des locales du 29 juin prochain. «Waaw Meun na Nekk» « regroupe toutes les sensibilités de cette municipalité qui ne se retrouvent pas dans la gestion des politiques de cette commune d’arrondissement de la banlieue, en proie à des inondations ; elle souffre aussi des problèmes d’assainissement, d’absence de politique de développement, d’éclairage public, même si les autorités locales ont commencé à rallumer les lampes de certaines rue en perspectives des élections », font remarquer les responsables de ladite coalition. 
 
Selon Oumar Ndiaye, un des responsables de cette coalition, membre de Ar/Wa Sénégal et troisième sur la liste (de la coalition) l’ambition de «Waaw Meun na Nekk» c’est de créer l’alternative, en appliquant les «Assises nationales» à l’échelle locales. «Nous voulons créer l’alternative avec un programme qui cadre avec les aspirations de la population. Pour cela, une conférence communale sera instituée. Il s’agit d’une sorte ‘’d’Assises nationales’’ appliquées à la base». Bref, il s’agit d’instituer une «gestion participative et transparente afin de rompre avec une habitude dans la gestion de la mairie qui faisait que les problèmes des populations n’étaient pas pris en charge. Nous nous engageons à  transformer les populations en véritables actrices du développement. Elles seront désormais au centre des de toutes les politiques et décisions », a expliqué Oumar Ndiaye.
 
Pour cela, la coalition peut compter sur, entre autres moyens, «la persuasion, le discours de vérité, sur les attentes des populations. Il ne s’agit pas de leur offrir une panacée, mais dans la discussion, trouver des solutions aux maux que nous vivons tous». De même, à en croire Oumar Ndiaye, son équipe, une fois élue, va «compter sur l’expérience de certains membres pour nouer des coopérations décentralisées» pour le développement de Keur Massar.
 
Abondant dans le même sens, Ngouda Sall, la tête de liste majoritaire a souligné que le mouvement entend mettre en place un «projet de ville» accès sur les opportunités de la commune et les compétences transférées, à la lumière de l’actuel «Acte 3 de la décentralisation». D’ailleurs, a relevé l’ingénieur informaticien, le mouvement a déjà pris les devants en étant au chevet des populations. «Le mouvement n’est pas que politique, il œuvre dans le social (éducation, santé, etc.) Depuis plusieurs années, plusieurs mois, nous menons des actions en faveur des populations locales dont l’une des plus en vue est la ‘’foire de la santé’’ organisée il y a quelques mois à Keur Massar et qui a permis la consultation de 2500 personnes gratuitement». 
 
Et d’ajouter que « pour rencontrer l’adhésion de tous, nous avons adopté une démarche consistant à diviser les 125 quartiers de Keur Massar en sept (7) zones appelées des «unités organiques», avec à la tête de chacune d’elles un coordonnateur.L’objectif étant de confectionner une liste dans laquelle pourraient s’identifier tous les quartiers de la commune. Ce pari est réussi puisse que la liste a été confectionnée sans aucun problème, même si la société civile est majoritaire dans la composition de cette coalition »

 

 

source:http://www.sudonline.sn/waaw-meun-na-nekk-en-alternative-a-l-echec-des-politiques_a_18755.html