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Entretien avec ...Moussa Balde, Dg de la sodagri «d’ici fin 2016 tout le bassin de l’Anambe sera réhabilité et les stations de pompage électrifiées»

Anambe
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Anambe   Le ministre de l’agriculture et de l’Equipment rural, le Dr Pape Seck va visiter la région de Casamance en commençant par kolda. Au Fouladou une rencontre avec les producteurs est prévue. Mais le ministre va visiter la Vallée de Anambé où la Sodagri qui va jouer sa partition dans la bataille pour l’autosuffisance en riz, entame son envol avec le DG Moussa Baldé, par ailleurs, président du conseil départemental de kolda. Et de révéler que « D’ici fin 2016 tout le bassin de l’Anambé sera réhabilité et les stations de pompage électrifiées ». Il revient dans cet entretien sur ce programme d’autosuffisance en riz et les réformes en cours au sein de la sodagri.  

 

A l’occasion de la visite du chef de l’Etat dans le nord, on a beaucoup parlé de l’autosuffisance en riz, aujourd’hui le Ministre de L’Agriculture doit se rendre en Casamance. Quelle lecture faites-vous de cette visite ?

 

 
 
Avant tout ; permettez moi de vous dire que c’est pour moi un énorme plaisir  d’accueillir le ministre de l’agriculture et de l’équipement rural en ma double qualité de président du conseil départemental de Kolda et de Dg de la SODAGRI. Nous disons bienvenue au Dr Papa Abdoulaye Seck. C’est vrai qu’à la suite de la visite économique de son Excellence le Pr Macky Sall dans la vallée du fleuve Sénégal, tout le monde s’est mis à parler d’autosuffisance et de la vallée ce qui peut faire croire à un observateur non averti que tout le riz sénégalais proviendrait de nord du pays.
 
Mais comme j’aime le dire souvent, les riziculteurs du Sud sont reconnaissant au Ministre Papa Abdoulaye Seck qui dans son programme d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise a décidé de doubler la contribution du riz pluvial pour la faire passer le 320 mille tonnes à 640 mille tonnes de paddy en 2017. En effet, il a pensé qu’en plus de pouvoir se nourrir avec leur riz, les casamançais devraient pouvoir s’enrichir également en produisant du riz.
Il faut noter qu’avec des rendements de trois tonnes l’hectare sous la pluie on gagne sûrement plus d’argent qu’avec six  tonnes à l’hectare dans un périmètre aménagé.
 
Donc la lecture que je fais de cette visite est que le ministre est venu dire à nos populations qu’elles sont partie prenante du PNAR et que nous pouvons compter sur son soutien pour assurer notre contribution. Ce sera l’occasion pour lui d’échanger avec les producteurs pour entendre leurs doléances et mesurer leur engagement. 
J’espère également que cette visite est un prélude à une visite économique que le Pr Macky Sall nous a promis et que nous attendons avec impatience.
 
Cette tournée s’inscrit dans le cadre du Programme d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture (PRACAS), où en êtes-vous  dans la mise en œuvre de ce programme ?
 
Dans le cadre du PRACAS du moins dans volet riz, dans un premier temps il était attendu de la SODAGRI de réunir les conditions d’une mise en valeur optimale des 5000 ha aménagés du bassin de l’Anambé. Aujourd’hui la réhabilitation de 3180 ha à déjà commencé et d’ici fin 2016 tout le bassin sera réhabilité et les stations de pompage électrifiées. A cela s’ajoute une dotation en matériel agricole d’une valeur de 500 millions de frs cfa. Une partie de ce matériel est déjà au port de Dakar. Nous avons également un programme de formation de nos producteurs pour leur permettre de jouir pleinement de leur terre. Bref nous pensons que dans deux ans environs 40 mille tonnes de paddy devront être produit par an sur ces périmètres. 
 
Maintenant j’ai toujours dit que si je ne dois m’occuper que de 5000 ha je pense que je vais bientôt m’ennuyer. C’est pour cela qu’avant même la finalisation de la réforme des statuts de la SODAGRI nous allons commencer notre extension à travers l’immense potentiel de la Casamance. Nous avons déjà un programme d’aménagement de 700 ha de vallées et bas fond cette année avant de monter dès l’an prochain à 5000 ha grâce à un protocole que nous avons signé avec le projet pôle de développement de la Casamance (PPDC).
 
Mieux pour l’hivernage prochain avec l’aide du MAER à travers le PNAR et en collaboration avec les ARD de Casamance  et le PPDC nous allons lancer le programme un village 5 ha de Nérica de plateau. Cela va donner corps à notre pôle territorial dans un volet qui est le  sien ; la riziculture.  Le mixte plateau-vallée-bas fonds est pour moi la solution optimale pour produire nos 40% de contribution au PNAR.
 
Comme vous le dites l’Etat compte beaucoup sur la riziculture pluviale qui sera d’ailleurs la contribution de la Casamance.  La SODAGRI a-t-elle les moyens de sa politique ?
 
D’abord, je dois souligner que la SODAGRI n’est pas seule dans ce combat. Il y a d’autres projets comme le PAPIL, le PADAER, le PAPSEN qui se battent également pour que le deadline fixé  par le Président Macky Sall soit respecté . La révision des statuts de la SODAGRI sera bientôt  terminée. Il faudra alors que les moyens suivent pour le déploiement de la société dans toutes les régions ciblées. Je pense que c’est une nécessité pour atteindre l’autosuffisance.
 
Malgré les difficultés, vos producteurs ont renoué avec la CNCAS qui avait suspendu sa collaboration avec la FEBROBA depuis 2005, comment avez-vous pu vider le contentieux ?
 
J’ai juste créé un cadre pour permettre aux acteurs concernés de dialoguer.
Apres ma première visite dans le bassin en mars 2013, j’ai décidé d’organiser un forum où étaient présents la CNCAS, la SODAGRI, les producteurs du bassin, des cotonculteurs, des facilitateurs etc…
Après trois jours de dialogue une solution a été proposée.  Mais tout cela a été facilité finalement par une décision généreuse du Chef de l’Etat qui a tout simplement épongé la dette de nos producteurs. C’est  l’occasion pour moi de remercier le DG de la CNCAS qui avait fait lui-même le déplacement à Anambé lors du forum d’avril 2013.
 
Depuis quelques années on parle de la délocalisation du siège de la SODAGRI, où en-êtes-vous ?
 
La délocalisation du siège est en bonne voie. Nous avons un hectare à quartier Bouna et le cabinet d’architecte qui doit faire les études nous a déjà présenté un projet de maquette. 
Je souhaite que le Président de la république inaugure le siège de la SODAGRI à kolda en 2016
 
Source:http://www.sudonline.sn/d-ici-fin-2016-tout-le-bassin-de-l-anambe-sera-rehabilite-et-les-stations-de-pompage-electrifiees_a_22733.html