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D’après le mouvement citoyen Tekki, 13 jeunes de Sédhiou ainsi que 23 jeunes de Vélingara sont aujourd’hui en prison pour avoir manifesté dans leurs localités respectives. Accusant le gouvernement d’être responsable de cette situation, les camarades de Mamadou Lamine Diallo exigent leur libération.



EMPRISONNEMENT DES JEUNES DE SÉDHIOU ET DE VÉLINGARA : Le mouvement Tekki exige leur libération
La situation des jeunes de Sédhiou et de Vélingara jetés en prison préoccupe au plus haut point le bureau national du mouvement Tekki.
 C’est en tout cas ce qui ressort du communiqué issu de cette rencontre tenue hier. Les camarades de Mamadou Lamine Diallo «exigent la libération des 13 jeunes de Sédhiou ainsi que les 23 jeunes de Vélingara et rappellent l’impérieuse nécessité de développer les régions du Sénégal et de lutter contre le désœuvrement des jeunes». Pour ces politiciens, «les frustrations des populations des régions intérieures du Sénégal découlant du refus du régime des Wade de mettre en place les pôles régionaux de développement sont à l’origine de révoltes des jeunes désœuvrés, sans emploi, dans les villes de Kédougou, Vélingara et Sédhiou».
 Et non sans ajouter que la violente répression, les emprisonnements de jeunes, leurs condamnations à de lourdes peines d’emprisonnement ne feront qu’accentuer la colère des populations et des jeunes en particulier. Raison pour laquelle ils demandent la libération des jeunes emprisonnés. Car au même moment, «le saccage des journaux l’As et 24 Chrono, la tentative d’incendie d’une tribune lors d’un meeting d’un Parti politique légalement constitué sont infiniment plus graves que les actes prêtés à ces jeunes, et pourtant il n’y a pas eu de sanction. Pour Tekki «il doit être clair qu’il n’y a pas de sous-citoyens au Sénégal». 

Réagissant sur la situation de l’école sénégalaise, le mouvement Tekki demande au gouvernement du Sénégal «de trouver des solutions au problème du lycée Demba Diop de Mbour dans l’intérêt des populations et des élèves de l’école publique». Il rappelle aux forces citoyennes de ce pays «la nécessité de mettre fin à la privatisation rampante du secteur de l’éducation et la dégradation des conditions des enseignants». 

Par ailleurs, le mouvement Tekki déclare qu’il apporte «son soutien à Mamadou Aïdara Diop, aux travailleurs de la Sonatel et à leur syndicat dans leur juste lutte de défense de l’entreprise contre les velléités rentières des groupes mafieux du régime Sopi». Et lance un appel aux «acteurs politiques de la Guinée pour qu’ils prennent conscience des enjeux de l’histoire et fassent tout pour éviter des affrontements ethniques afin de créer les conditions d’élections apaisées». 

Latir MANE 
Source L'Observateur