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Focus sur les amas coquilliers de Diorom Boumak un paysage culturel exceptionnel du delta du Saloum

DIOROM BOUMAK
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Diorom Boumak   Au large, du côté des mangroves du delta du Saloum, une curiosité peu ordinaire. Diorom Boumak, certainement la plus grande des iles aux amas de coquillages qui ont eu à servir de sépulture dans le temps. Située  à quelques encablures de la communauté rurale de Toubacouta, l’ile aux coquillages plus connue sous le nom de Diorom Boubak, est d’une beauté rare.

 

 A part les amas de coquillages qui singularisent cette colline, des tumulus funéraires, et des baobabs gigantesques campent le décor de cette localité touristique, classée patrimoine mondial de l’humanité depuis 2011. Reportage.   Il est 9 heures 22 mn. La pirogue quitte la communauté rurale de Toubacouta pour se rendre à l’ile de Diorom Boumak, située à la croisée des bolongs Diombos et Toubacouta . Debout dans la pirogue motorisée, le guide touristique, Mamadou Dieng, plus connu sous le sobriquet de Madou, casquette bien vissée sur la tête,  nous donne une idée de l’endroit à visiter.

« Diorom Boumak est une ile entièrement constituée de coquillage. Actuellement l’endroit n’est pas habité. Il est uniquement réservé aux visiteurs. L’endroit a été exploité par des gens qui étaient sur l’ile», a-t-il fait savoir en cours de route.

Le paysage est superbe, de l’eau et de belles forêts de palétuviers et de mangroves s’offrent à perte de vue. Des oiseaux  en quête de nourriture piquent de temps en temps le bec dans l’eau. Pour se rendre à l’ile, on passe par  l’ile de Diorom Boundaw, mais il est impossible d’accoster dans cette localité, car elle est habitée par des animaux sauvages tels que des panthères. Il est environ 11 heures. La pirogue débarque sur l’ile aux coquillages. Une fois sur la façade de l’ile, on a une vue panoramique sur tout  le Delta du Saloum.  L’amas coquillers de Diorom boumak mesure prés de 400 mètres du nord au Sud, pour une hauteur de 17 m environ.

La présence des tumulus funéraires constitue l’une des plus grandes spécificité de la zone. En effet, au fur et à mesure que l’on monte sur l’ile aux coquillages, on découvre une centaine de tumulus funéraires

 « Plusieurs chercheurs ont fait des recherches et des fouilles archéologiques au niveau de Diorom boumak. Ces fouilles ont montré quelques vestiges comme des squelettes, des os et des peux qui sont exposés à l’Ifan et après datation, il s’est avéré qu’ils ont fait plus de 2 mille ans d’existence », raconte Mamadou Dieng.

L’amas coquilliers se distingue également par présence des baobabs.  D’ailleurs, le site abrite un baobab caverne communément appelé « Gouy guéweul »( Baobab des griots en Wolof) qui aurait servi de sépulture. Des traces d’opérations militaires sont visibles sur le tronc de certains  baobabs. Selon Madou, l’endroit a même récemment accueilli des exercices des armées françaises et sénégalaises.

 C’est le calme plat qui règne sur ce site verdoyant qui  est classé depuis 2011 comme patrimoine mondial de l’humanité . Dans l’autre sens de l’ile,  se trouve le reposoir des oiseaux qui est un petit ilot où ils viennent dormir le soir.

A en croire à Bacary Mané, guide touristique, cette   forêt de mangrove du delta du Saloum, est la première forêt de ce type en Afrique, quand on quitte le nord vers l’Europe. Depuis des millénaires, soutient-il, cet environnement exceptionnel a été bien préservé.

Il faut souligner que dans tout le delta du Saloum il ya environ 218 amas coquilles, mais Diorom Boumack sort du lot à cause de son caractère exceptionnel.

(Envoyée spéciale au Delta du Saloum)

 

 

source: http://www.sudonline.sn/un-paysage-culturel-exceptionnel-du-delta-du-saloum--_a_21451.html