SANTÉ & ENVIRONNEMENT
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  • Les défis que représentent le changement climatique, l’érosion côtière, la surexploitation des ressources halieutiques, le déclin de la biodiversité marine, la pollution des océans, l’accaparement du domaine public maritime, etc.,  ont été au cœur de la célébration, à Dakar, de la Journée mondiale de l’Océan fêtée ce 8 juin 2016 à travers le monde.
  • Le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest (PRCM) lance un appel à une action concertée pour sauver le littoral sénégalais et ouest africain.
  • Pour faire entendre sa voix et réussir son pari, le PRCM s’est associé à deux de ses partenaires sénégalais, le REPES (Réseau des Parlementaires pour la Protection de l’Environnement) et l’ONG Green Sénégal lors d’un panel qui s’est tenu à Dakar. 


Dakar, le 8 juin 2016 – Le Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest (PRCM) vient de lancer un vibrant appel pour qu’une réponse concertée et urgente soit apportée aux nombreux périls qui menacent les océans et la zone côtière dans différents pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Sénégal.

Cet appel à été lancé à Dakar lors d’un panel organisé par le PRCM à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’Océan, conjointement avec deux de ses partenaires.

Que ce soit pour faire face aux défis posés par la nature ou par l’action de l’Homme, l’ensemble des panélistes ont fait ressortir l’urgente nécessité qu’il y a à mener des actions concertées au niveau local, national et international.

Le PRCM, par la voix de son directeur Ahmed Senhoury, s’est engagé à se mettre à l’avant-garde de ce noble combat pour la préservation de l’océan et de l’ensemble du littoral ouest africain.

 « Le PRCM mettra tout en œuvre pour contribuer à la préservation des fonctions et de la richesse des océans et du littoral », a affirmé M. Senhoury, avant d’ajouter que « le PRCM est déterminé à mettre à la disposition des tous les acteurs et décideurs qui le souhaitent suffisamment de connaissances et d’outils qui leur permettraient de prendre les meilleures décisions dans l’intérêt de tous ».

Le directeur du PRCM a par la suite rappelé que les océans sont « un outil de régulation du climat et un réservoir de ressources naturelles, et qu’il est donc important d’améliorer leur gouvernance », qui ne peut être laissée à un acteur ou à une seule catégorie d’acteurs.

Lors du même panel, le député et secrétaire exécutif du REPES (Réseau des Parlementaires pour la Protection de l’Environnement du Sénégal), Cheikhou Oumar Sy, a appelé à voter d’urgence la « loi littoral » ainsi qu’à mettre en place une politique d’aménagement du littoral, en rappelant les menaces que font peser les hommes sur l’environnement côtier. « Cela va de mal en pis. Des pans entiers du littoral sénégalais sont privatisés au détriment des populations », a déploré le parlementaire.

« L’artificialisation du littoral accélère l’érosion côtière. De Guet Ndar aux îles de Carabane en passant par la Petite Côte, aucun espace de notre littoral n’est épargné par ce péril écologique sans précédent dans notre histoire », a-t-il ajouté avant d’en appeler à une prise de conscience citoyenne afin de sauver ce qui peut l’être. Il a par ailleurs rappelé que la modification anarchique des habitats côtiers menace d’ores et déjà l’existence de certaines communautés telles que celles des îles du Saloum.

Woré Gana Seck, présidente de l'ONG Green Sénégal et membre du Conseil économique et social du Sénégal, a, quant à elle, expliqué comment le Fonds d’adaptation aux changements climatiques a permis, entre 2010 et 2014, d’aider des projets pour lutter contre l’érosion côtière au Sénégal.

 

« Alors que les projets concernaient avant tout trois zones géographiques restreintes, aujourd’hui c’est tout le littoral, du nord au sud, qui est concerné. Des centaines de maisons ont déjà été englouties par l’océan », a-t-elle déclaré. « Le Sénégal est accrédité pour bénéficier du Fonds vert pour le climat mais il est nécessaire pour cela de monter des projets solides qui prennent en compte tous les aspects de la problématique », a-t-elle ajouté.


« Le littoral est soumis à de nombreuses pressions aux intérêts parfois contradictoires et difficiles à maîtriser. Pour faire face à ces pressions et menaces, des actions concertées à l'échelle internationale, régionale, nationale et parfois  locale devraient être menées », a conclu Ahmed Senhoury.

 

 

A propos du PRCM :

Le PRCM est une plateforme qui réunit actuellement 77 partenaires, acteurs impliqués dans la préservation de la mer et du littoral. Il s’agit d’organisations de la société civile, d’institutions gouvernementales et de commissions sous régionales, d’élus, d’organisations professionnelles, de chercheurs et d’enseignants, de parlementaires et d’élus locaux et d’ONG internationales. Le Partenariat couvre sept pays : le Cap vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone. Il a son siège à Dakar.

 

Parmi ses missions :

  • Appuyer, à travers son réseau de partenaires, la mise en cohérence et la coordination des différentes interventions actives aux niveaux régional, national et local.
  • Jouer un rôle de plaidoyer politique pour renforcer les processus de conservation et de gestion durable de la zone côtière.
  • Mobiliser durablement les ressources techniques et financières à travers une représentation active auprès des institutions internationales et des Agences de coopération.
  • Mobiliser, capitaliser et partager les résultats issus de la recherche, des savoirs locaux et des bonnes pratiques.

 

 

Plus d’informations sur :

 

Contact presse :

  • Safiétou Sall Ba, Coordonatrice suivi-évaluation, capitalisation et communication du PRCM :
  • Tél. : +221 33 869 02 27.
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