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Thiès étrenne sa première pouponnière «Sourire bébé» dont l’initiatrice est Mme Binta Fatim Dieng, présidente de l’Union communale des femmes  du Ps. L’ouvrage, couplé d’un centre socioculturel qui porte le nom du Président-poète Léopold Sédar Senghor, a été inauguré par le secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng.

Une pouponnière dans la commune de Thiès, une première. Une initiative de la présidente de l’association Aide aux malades mentaux démunis (Ammd), Binta Fatim Dieng, qui souligne que l’ouvrage a été installé à Thiès pour venir en aide aux femmes malades mentales qui sont victimes de grossesses. Lesquelles, après accouchement, abandonnent le plus souvent leurs enfants. 

«Nous allons prendre en charge ces enfants dans cette pouponnière que nous venons d’inaugurer», a renseigné la présidente de l’Union communale des femmes du Ps. Une innovation majeure pour Thiès, selon le président du Front social pour le tourisme, Doudou Gnagna Diop. «C’est une entreprise sociale», dit le socialiste. Il ajoute : «Une entreprise sociale produit la plupart du temps, des solutions durables pour nos sociétés parce que les femmes et les hommes qui les composent ne sont motivés que par l’obtention de bons indicateurs de performance dans le seul souci de satisfaire tout le monde. L’entreprise sociale est devenue depuis la loi 1901, le nouveau visage du développement fécond pour nos sociétés modernes, étant donné que les Etats ne peuvent pas toujours tout faire et que le citoyen patriote a aussi sa grande part de responsabilité qui se situe dans la maîtrise par eux, des solutions liées aux problèmes socio-économiques de leur terroir.» Pour dire, selon lui, que l’entreprise sociale doit être profitable à l’Economie nationale et aux populations locales. Em­bouchant la même trompette, le secrétaire général du Parti socialiste soutient que cette initiative de la responsable des femmes socialistes de la commune de Thiès, Binta Fatim Dieng, doit faire tache d’huile. Ousmane Tanor Dieng est d’avis que l’action de l’Etat doit être accompagnée par des initiatives privées. «La prise en charge des enfants abandonnés et des malades mentaux démunis pose problème. Ce n’est pas l’échec de la politique sociale de l’Etat», dit le socialiste qui croit que pour «résoudre la question, ce n’est pas l’Etat en tant que institution qui pourra régler ce problème-là seul, il faut que partout, tout le monde s’y met et essaye de faire comme  la présidente de l’Union communale des femmes  du parti socialiste à Thiès. Et si tout le monde le fait, presque partout, ça va alléger le rôle de l’Etat». Toutefois, reconnaît-il, il est incontestable que l’Etat doit aider toutes les bonnes volontés qui travaillent en ce sens et essayer de les subventionner.
 
politique sociale
A ses yeux, «il faut que  les gens aient de plus en plus un comportement citoyen, savoir que la marche de la cité appartient à chacun d’entre nous et  non pas seulement aux responsables et à l’Etat».  En effet, pour le socialiste en chef, on ne peut pas tout laisser entre les mains de l’Etat : «Surtout quand on sait que les malades mentaux démunis ont une famille et que si chaque famille commençait par s’occuper de son malade mental, il y  aurait moins de malades mentaux dans les rues et encore moins d’enfants abandonnés.» Aussi Ousmane Tanor Dieng d’insister sur l’important travail de sensibilisation à faire au niveau de l’opinion. Et à ce titre il a tenu à féliciter vivement  la présidente de l’Union communale des femmes  du parti socialiste à Thiès, Bineta Fatim Dieng, qu’il dit être une grande battante qui a beaucoup d’initiatives. Selon le Secrétaire général du Parti socialiste, il est important que cette dernière ait pensé à mettre en place une association pour aider les malades mentaux démunis : «Il faut être une femme de cœur pour avoir à une telle idée.» Et de poursuivre pour estimer qu’il en va de même pour la pouponnière  qui accueille les bébés abandonnés : «Il s’agit là d’un bel exemple venant de Thiès  et qui doit faire tâche d’huile.» Pour cela, dira Otd, «nous Socialistes, héritiers de Senghor, nous sommes particulièrement heureux de venir assister à cette inauguration pour l’encourager, la féliciter et lui indiquer qu’on va l’appuyer. Non seulement on va l’appuyer, mais on doit, dans beaucoup de nos structures, donner un contenu économique aux structures politiques, et c’est ça qu’elle est en train de faire». Pour Ousmane Tanor Dieng, il n’y a pas de socialisme ou de Parti socialiste sans contenu social, sans action sociale. Et d’estimer «qu’à travers cette action très importante, Bineta Fatim Dieng qui a un cœur de mère, de patriote, nous renvoie à nos racines, à notre vocation».
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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/solidarite-prise-en-charge-des-enfants-des-malades-mentales-thies-etrenne-sa-premiere-pouponniere