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 Si tous les milliards et financements annoncés en faveur des femmes sont arrivés aux ayants droits, l’on ne parlerait plus de féminisation de la pauvreté dans nos pays. Mieux, même si le Sénégal a fait des progrès en matière de lutte pour l’autonomisation des femmes, notre pays est encore en marge de ce qui se fait dans certaines parties du monde. C’est le constat fait par des femmes leaders avant-hier, samedi 10 mars, lors d’une cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme, organisée par les femmes de Dp-World.   

En dépit des nombreuses déclarations sur l’autonomisation des femmes, il reste encore du chemin à parcourir. Un manquement causé, selon la présidente de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (Afao), Khady Fall Tall, par la non rentabilité des milliards supposés investis dans l’appui des femmes. «Je me demande si tous les milliards dits investis aux femmes sont arrivés aux ayants droits ? Je pose cette question au Système des Nations Unies et à nos gouvernements», a-t-elle déclaré en marge d’une cérémonie commémorative de Journée internationale de la femme avant-hier, samedi 10 mars. Pour Khady Fall Tall, si tous les investissements annoncés ont été utilisés à bon escient, les femmes ne seraient pas encore pauvres. «Les femmes continuent à manquer de puits pour avoir de l’eau. La pauvreté continue à rester au niveau de 46,7%.

Et la majorité de ces pauvres, ce sont des femmes. Donc, nous voulons vraiment qu’on s’arrête et qu’on évalue les ressources du développement».  Khady Fall Tall déplore, par ailleurs, l’absence d’infrastructures de travail dans les zones rurales.  La présidente de l’Afao souhaite, en outre, l’application des lois et des Conventions internationales ratifiées. Khady Fall s’est exprimé avant-hier, samedi 10 mars, lors d’une cérémonie commémorative de la Journée internationale de la femme, organisée par les femmes de Dp-World.  Ayant comme thème, «L’autonomisation économique des femmes, savoir ou se situe le Sénégal et comment combler le gap d’ici 2030», la rencontre avait pour objet, de réfléchir sur les voies et moyens qui pourront garantir une autonomisation des femmes.

Selon le responsable du développement durable de Dp-World, Mame Yacine Diop, des efforts doivent être faits car, même si des avancées ont été notées, le Sénégal est en marge de ce qui se fait dans certaines parties du monde. C’est pour cela, dit-elle, que sa structure s’est engagée à davantage soutenir les femmes en développant une initiative qui sera un cadre de financement des celles qui ont des projets. 

 

source: http://www.sudonline.sn/le-scepticisme-de-femmes-leaders_a_38703.html