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Sédhiou - caravane des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre usaid/neema en plaidoyer dans le cycle secondaire

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 Les 16 jours d’activisme consacrés à la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes ont mobilisé divers acteurs de la santé et de l’éducation pour inviter les jeunes filles à construire leur avenir et les adultes de leur baliser la voie. Vendredi dernier 8 décembre au lycée Ibou Diallo de Sédhiou comme à Bounkiling, chef-lieu de département dans l’extrême nord de la région, des séances de plaidoyer sont organisées sous formes de prestations théâtrales et de jeux divers aidant à la prise de conscience chez les jeunes. 

Les violences faites aux filles et aux femmes sont diverses et multiformes dans la région de Sédhiou. Harcèlements, viols, mariages et grossesses précoces, travaux forcés et violences physiques sont autant de contraintes qui s’opposent au leadership des femmes dans cette partie sud du pays. Le projet USAID/NEEMA a donc mis à profit les 16 jours d’activisme pour porter le plaidoyer en direction de toutes les communautés de la région de Sédhiou.
 
«Nous sommes en train de dérouler des activités dans le cadre des 16 jours d’activisme, du 25 novembre au 10 décembre 2017, en faveur de la lutte contre les violences faites aux filles et aux femmes. Il y a énormément de violences, mais les plus fréquentes sont d’ordre physique, verbales, psychologiques et les violences économiques», a déclaré Sidy Aïdara, membre de l’Alliance nationale des jeunes pour la santé de la reproduction et la planification, représentant du bureau national de l’USAID/NEEMA. Et d’expliquer ces violences économiques: «la femme, pour avoir de l’argent (se livre au proxénétisme) où ceux qui ont autorité sur elles abusent d’elles (la promotion canapé). Elles sont souvent moins payées, comparativement aux hommes, à équivalence de travail professionnel». 
 
Mme Kane Ndèye Khady Diouf, la coordinatrice de la santé de la reproduction à la région médicale de Sédhiou s’est, quant à elle, appesantie sur les conséquences des grossesses précoces, relevant que «la jeune fille n’a pas encore un organisme susceptible de porter une grossesse et d’accoucher. Elle risque des accouchements douloureuses, avec propensions aux déchirures, des fistules obstétricales, entre autres».
 
Elève au lycée Ibou Diallo de Sédhiou, Awa Ndiaye invite ses camarades à la vigilance permanente. A cette même occasion, Fatou Sarr, la coordinatrice du Réseau Siggil Jiguën, chargée du plaidoyer et point focal des activités USAID/NEEMA à Sédhiou, préconise une dénonciation comme méthode dissuasive. «La plus grande contrainte à laquelle nous faisons face est l’absence de dénonciation. Et, il faut que la victime dénonce pour qu’on puisse la prendre en charge avec toute l’assistance nécessaire».

A Sédhiou comme à Bounkiling, deuxième étape de leur caravane, les jeux de questions/réponses et des prestations théâtrales ont servi de supports pour sensibiliser les jeunes sur les comportements à moindre risque.

 

source:http://www.sudonline.sn/usaid-neema-en-plaidoyer-dans-le-cycle-secondaire_a_37499.html