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Les conditions de travail « esclavagistes » du lundi au dimanche dénoncées aux Grands Moulins de Dakar Seaboard Corporation

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Qu’est ce qui passe dans les entreprises sénégalaises? Après les Salins du Sine Saloum de Kaolack, des conditions de travail exécrables et esclavagistes sont dénoncées aux Grands Moulins de Dakar de la multinationale américaine Seaboard Corporation, avec un train de travail continu sans arrêt du lundi au dimanche, sans jour de repos, avec des horaires allant de 22 heures à 6 heures du matin et de 06 heures du matin à 22 heures. Quid des conditions de travail désastreuses avec un entretien des machines défectueuses et vétustes, sans oublier les déchets de poussière de son et blé. 


  
L’enquête de Leral.net a tout simplement révélé des conditions de travail inhumaines très éloignées des prescriptions du code du travail sénégalais. Cet esclavagisme des temps modernes, sur fond d’un travail à la chaîne aux Grands Moulins se décline depuis cinq mois dans une chronologie fatigante. Depuis six mois, les travailleurs des Grands Moulins de Dakar Seaboard Corporation travaillent sans jours de repos du lundi au dimanche avec des horaires supplémentaires tronqués sur le bulletin de salaire, sans voir leurs réclamations aboutir. 

Un vrai prolétariat de 22 heures à 6 heures du matin pendant une semaine contrairement au Code du travail en vigueur. Par exemple, un travailleur peut travailler 6 heures du matin 14 heures, et enchaîner les lendemains de 22 heures 6 heures du matin...et sans arrêts pendant une semaine et des mois. 


  
Surtout les unités aliments bétail, aliments volailles qui travaillent à feu continue sans arrêt. Les travailleurs ne savent plus à quel saint se vouer craignant de perdre son travail préfèrent subir la furie capitaliste des Grands Moulins de Dakar Seaboard Corporation. Il s’y ajoute des conditions de travail inhumains et dangereux en vain, avec la poussière de blé et de son, d’autant que les machines sont vétustes et l’entretien n’y est pas effectif, alors que la production devait s’arrêter le vendredi pour les entretiens. 

Assurément, il y a un manque criard de personnel aux Grands Moulins qui roulent en sous-effectif  et avec le refus de recruter, chaque travailleur qui doit avoir deux jours de repos ne dispose pas de cela et c’est vraiment la galère des Prolétaires qui parfois restent dans une même catégorie pendant 10 ans sans aucun avancement. 
  
Frank Bavard, Directeur général adjoint chez Les Grands Moulins de Dakar, qui a occupé les postes aux Ciment de l'Afrique CIMAF Burkina Faso et Africa Investment Senegal est ainsi interpellé directement. 
  
Signalons que par Seaboard Corporation a racheté contre un chèque de 317,6 millions d’euros de plusieurs actifs due l’entrepreneur suisso-israélo-sénégalais Jean-Claude Mimran du Groupe Mimran, dont les Grands Moulins de Dakar et les Grands Moulins d’Abidjan. Cette compagnie américaine (4,53 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016), dont le siège se trouve à Kansas City, déjà leader de la meunerie sur les marchés d’Afrique anglophone, s’offre avec cette opération une dimension panafricaine unique dans le secteur. 
  
À eux deux (sur trois sites : Dakar, Abidjan et San Pedro), les Grands Moulins (environ 200 millions d’euros de CA) représentent une capacité de production annuelle de près 650 000 tonnes de farine et de 110 000 t d’aliments pour bétail. » 

Massène DIOP Leral.net 

 

source: https://www.leral.net/Enquete-Leral-Les-conditions-de-travail-esclavagistes-du-lundi-au-dimanche-denoncees-aux-Grands-Moulins-de-Dakar_a241173.html