JUSTICE
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La libération d’Assane Diouf,  « l’insulteur public numéro 1 », ne s’est pas faite sans conditionnalités. En effet, l’ex-détenu a été déclaré souffrant de « troubles psychiques » et par conséquent va être contraint de fréquenter un centre spécialisé. 

De l’avis de son avocat, « la décision prise contre Assane Diouf, est de le mettre en liberté mais aussi de le discréditer en le présentant comme un malade mental. Puisque le tribunal a demandé à ce qu’il se soumette à des examens psychiatriques mais le tribunal n’a pas pris des dispositions appropriées pour que cela puisse se faire. Ce qui veut dire que c’est une décision qui n’a pas de sens, qui n’est pas applicable », a déploré Me Ciré Clédor Ly. 

 

Ce dernier ajoute : « le tribunal a retenu contre lui la privation du droit d’association, privation du droit de parole, privation du droit d’expression, privation du droit d’avoir une opinion, privation apparaître dans une télévision, de parler à la radio et même de paraître dans une vidéo. L’ensemble des libertés et des droits d’Assane Diouf ont été confisqués. Cela veut dire, en clair que nous allons interjeter appel et je pense que cette décision on la soumettra aussi au Comité des Droits de l’homme parce qu’il faut que l’on sache que ce pays obéit à des règles, à une constitution et que ce pays n’est pas isolé, il est dans un concert de nations et il y a des chartes qu’il se doit de respecter », rapporte emedia.sn.

 

SOURCE:https://www.leral.net/Liberation-d-Assane-Diouf-les-non-dits-d-une-remise-en-liberte_a240826.html