Traque des biens mal acquis - après le classement sans suite du dossier par la France Dakar rouvre le dossier Karim
L’affaire Karim Wade est loin de connaître son épilogue. Dakar, qui semblait avoir reçu un coup de Jarnac, après le classement sans suite du dossier par le parquet de Paris, mardi dernier suite à une plainte de l’Etat du Sénégal, a déclenché une autre procédure judiciaire contre l’ancien ministre d’Etat. C’est ce qu’a révélé dans son site, le Quai d’Orsay, la voix officielle de la diplomatie française.
Traque des biens dits mal acquis: Karim accepte d'aller au procès mais à ses conditions
TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS-SELON LES LIBERAUX Une «chasse aux sorcières» de nature politico-politicienne
Même si la traque des biens supposés mal acquis se justifie par une volonté de recouvrer des avoirs publics détournés de leurs réels objectifs, les hommes politiques et surtout les libéraux se sont saisis de l'affaire pour en indexer particulièrement la pseudo connotation politico-politicienne.
Traque des biens mal acquis : Le lobbying des avocats de Karim Wade au Quai d'Orsay
Nous vous parlions dernièrement de l'étoffe du pool d'avocats en charge de la défense de l'ancien ministre d’État Karim Wade. Désormais, ces robes noires mènent l'offensive depuis le classement sans suite de la plainte de l'Etat du Sénégal contre le fils de l'ancien président Abdoulaye Wade pour enrichissement illicite. Et, après leur conférence de presse du mardi 17 juin, c'est le magazine ''Jeune Afrique'' qui nous révèle l'état de la manœuvre. Selon JA, ''les avocats de ce dernier (Karim Wade) plaident discrètement sa cause auprès des hauts responsables français''.
TRAQUE DES BIENS MAL ACQUIS - La DIC demande à une dizaine de DG de banque de geler les avoirs de prévenus
La traque des biens supposés mal acquis revêt des tournures inattendues, par les temps qui courent. En effet, des sources bien au fait de ce dossier nous ont mis au parfum de l'audition d'une dizaine de directeurs généraux de banque et d'institutions financières, dans ce cadre.
En effet, selon nos interlocuteurs, la Division des investigations criminelles (DIC) a reçu mission de briefer ces derniers sur la nécessité d'empêcher que tous ceux qui ont été interpellés dans ce dossier de la traque des biens supposés mal acquis puissent désormais utiliser les comptes qu'ils détiennent dans leurs banques respectives.