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FranceREPORTAGE - Une fusillade a fait trois blessés graves fin avril ...

Des acheteurs par centaines qui viennent se fournir en métro, des trafiquants qui opèrent au grand jour et règlent leurs comptes par les armes... Rien ne semble pouvoir enrayer le trafic de drogue à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), dont les habitants ne savent plus à quel saint se vouer.

 

Saint-Ouen: Trois blessés dont deux graves dans une fusillade

 

 

«Je ne sais pas ce qu'on peut faire, il n'y a pas de solution miracle. Maintenant, ça tire sur tout ce qui bouge», se désole Agathe, une sexagénaire qui habite dans cette banlieue nord de Paris, dont plusieurs quartiers sont gangrenés par le trafic de cannabis.

Comme elle, une centaine d'habitants de tous âges se sont réunis dimanche à l'appel d'un collectif de mères de famille pour dire «stop» à la violence, après une série de fusillades dont la dernière fin avril à l'arme automatique a fait 3 blessés, des acheteurs présumés.

REPORTAGE: A Saint-Ouen, le supermarché de la drogue

Acheteurs de cannabis

Trois silhouettes tracées en rouge sur le macadam, parsemées de bougies, symbolisent les morts liés au trafic que cette ville de Seine-Saint-Denis a connus ces dernières années, explique Sidonie Bougnères, l'une des fondatrices de ce collectif, «Saint-Ouen Debout».

Jeunes mamans ou quinquagénaires, elles estiment que l'action policière a montré ses limites et que la prévention auprès des jeunes doit être renforcée.

Sauf que rien n'est aussi simple, dans une ville dont la chance et le malheur sont d'être situés à quelques minutes en métro de Paris, réservoir inépuisable d'acheteurs de cannabis, affirme le maire divers-droite William Delannoy.

Nouveaux trafiquants

«La ville de Saint-Ouen vit sous une occupation mafieuse», estime l'édile, qui raconte comment les opérations policières se traduisent souvent par un regain de violence, de nouveaux trafiquants tentant de s'emparer du point (...)

SOURCE:  Lire la suite sur 20minutes.fr