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Sénégal - Baccalauréat 2020 10 449 candidats déjà exclus

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10 449 élèves en classe d’examen ne participeront aux épreuves du baccalauréat 2020. Ces candidats sont frappés par l’interdiction spécifiée dans l’article 11 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995 portant organisation du Baccalauréat. «En moyenne, nous enregistrons 6% d’interdits à chaque session. Toutes les séries sont concernées.

Naturellement, ce sont les séries à gros effectifs (L2, L’1, S2 et L-AR) qui enregistrent le plus d’interdits», a déclaré le directeur de l’Office, Sosse Ndiaye, dans une entrevue accordée à Sud Quotidien. Sur les 148336 présents à l’examen du baccalauréat général, la session 2019 a enregistré un taux de réussite de 35, 9%), soit 53 276 admis dont 3792 avec distinction (39 mentions très bien, 463 bien, et 3290 Assez bien).
 
A titre de comparaison, le taux de réussite connaît une légère amélioration, 2 points de plus, soit 35,9% en 2018.
 
Les faibles taux de réussite constituent des chiffres alarmants d’une école publique sénégalaise en perte de vitesse. A côté de ces tendances lourdes de contre-performances, il y a une cohorte d’élèves dont on parle peu, mais qui, en réalité, constituent un nombre effarant à l’heure de la promotion d’éducation pour tous et de qualité.
 
En effet, ils sont 10 449 d’élèves interdits suite à la session normale 2019, de participer au prochain examen du Bac 2020, a fait savoir le directeur de l’Office du Bac, Sosse Ndiaye. Ces candidats sont frappés par l’interdiction spécifiée dans l’article 11 du décret n° 95-947 du 18 octobre 1995 portant organisation du Baccalauréat. L’article 11 stipule ceci : sont ajournés et interdits d’inscription à la session suivante : les candidats individuels ayant obtenu pour l’ensemble des épreuves du premier groupe une moyenne égale ou inférieure à 05/20 et les candidats officiels ayant obtenu pour l’ensemble des épreuves du premier groupe une moyenne égale ou inférieure à 06/20 et exclus de leur établissement en cas d’échec. Ceci, à l’issue des épreuves du premier et second groupe. «En moyenne, nous enregistrons 6% d’interdits à chaque session. Toutes les séries sont concernées. Naturellement, ce sont les séries à gros effectifs (L2, L’1, S2 et L-AR) qui enregistrent le plus d’interdits», a déclaré le directeur de l’Office, dans un entretien accordé à Sud Quotidien.
 
Selon lui, «l’interdiction de participer à la prochaine session est un résultat comme l’est l’admission ou l’admissibilité ou l’ajournement. Il est établi et acté par le jury et l’Office du Baccalauréat dont la prérogative en la matière se limite à la gestion des résultats ne peut pas lever une interdiction, pas plus qu’il ne peut le faire pour un ajournement». Sans que le décret n° 95-947 du 18 octobre 1995 portant organisation du Baccalauréat ne le spécifie, il clairement soutenable que cette mesure d’interdiction à la prochaine évaluation, est une manière de donner aux élèves le temps nécessaire de relever leur niveau jugé très faible.
 
Les facteurs explicatifs pour expliquer le mauvais rendement des élèves, tiennent dans le cas d’espèce. En plus de l’encyclopédisme du programme fortement décrié par les acteurs, la précarité de l’environnement scolaire est souvent indexée. Les intrants, notamment les enseignants, matériels, caractéristiques des apprenants, les processus de la gestion de l'école (leadership, taille de classe, quantum, style pédagogique...) et les résultats (acquisitions des élèves et comportements, objectifs d'apprentissage...), sont sujet à problèmes.

 

source: http://www.sudonline.sn/10-449-candidats-deja-exclus_a_45332.html