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Procès Khalifa Sall - Pour avoir qualifie la plaidoirie de « flatterie » Serigne Bassirou Gueye fâche le barreau
S’il y a une personne qui a été beaucoup citée hier, c’est bien le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye. En terminant son réquisitoire, il a fait allusion à un livre sur les techniques de la plaidoirie et selon lequel l’avocat ne cherche qu’à flatter le tribunal dans son argumentaire. Une comparaison qui n’a pas plu aux avocats qui, à chaque prise de parole, se sont attaqués à cette appréciation du maitre des poursuites. Ala fin presque de son réquisitoire, le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, en référence à un livre sur les techniques de la plaidoirie, a trouvé que ceux qui sont émus à la suite de l’argumentaire d’un avocat doivent comprendre que l’avocat n’est que dans son rôle qui est d’essayer de flatter le tribunal. Un argumentaire fustigé par le bâtonnier Moussa Félix Sow qui, en réponse à Serigne Bassirou Guèye, a dit qu’il n’y a aucune mise en scène dans ce qu’ils font. « Chacun ici fait son travail sérieusement », a-t-il répondu. « La flatterie, un mot dont le procureur a fait référence dans son argumentaire, qualifie les avocats comme de metteurs en scène », en a déduit Me Khassimou Touré qui trouve que les avocats ne sont pas des scénaristes.
Candidature plurielle pour battre Macky Sall à la présidentielle de 2019 l’opposition vote «oui»
L’opposition sénégalaise travaille à mettre en œuvre une pluralité de candidats, lors de la présidentielle de 2019, pour bouter hors du pouvoir le régime du président Macky Sall. C’est le moins que l’on puisse dire, au vu des positions toutes tranchées des uns et des autres sur la question de la candidature plurielle de l’opposition. Que ce soit le président du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef/Les Patriotes), Ousmane Sonko, le chargé des élections du parti les Libéraux démocrates réformateurs (Lrd/Yessal), Mouhamadou Faye, le député du Parti pour l’unité et le rassemblement (Pur), El Hadj Issa Sall, le porte-parole du Front pour le socialisme et la démocratie/Benno Jubël (Fsd/B), Ndongo Diaw, ou encore Mamadou Diop Decroix, le patron d’And-Jef/Pads, tous s’accordent sur la nécessité pour l’opposition de présenter des candidatures plurielles.
Visite du président français Emmanuel Macron au Sénégal - lutte contre l’érosion côtière à saint-louis macron «engage» 26 milliards de fcfa
Dans le cadre de sa visite officielle au Sénégal, le Président français Emmanuel Macron a été accueilli en grande pompe avant-hier, samedi 3 février, dans la ville de Saint-Louis accompagné par le président de la République Macky Sall. Les deux hommes se sont d’abord rendus à Guet-Ndar pour constater de visu les dégâts causés par l’avancée de la mer dans la Langue de barbarie. Face aux populations de Saint-Louis, le Président Macron a annoncé que la France va investir dans la capitale du Nord 15 millions d’Euros, soit près de 26 milliards de francs Cfa pour la protection de l’environnement. En visite à Saint-Louis avant-hier, samedi 3 février, le Président français Emmanuel Macron a annoncé que la France va investir 15 millions d’Euros, soit 26 milliards de francs Cfa pour aider à lutter contre l’érosion côtière qui menace l’ancienne capitale du Sénégal. « Nous avons vu l’érosion côtière, les murs qui tombent, l’activité économique détruite et la ville devant les effets du changement climatique.
Visite du président français Emmanuel Macron au Sénégal - participation du Sénégal à la reconstitution du pme 2 millions de dollars engagés, selon Macky Sall
Lors de la 3ième conférence internationale de reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme), co-présidée par le président français, Emmanuel Macron, et son homologue sénégalais, Macky Sall, le président sénégalais a promis de contribuer, nonobstant les efforts internes pour l’éducation estimés à plus de 25,48% de son budget national, à hauteur de 2 millions de dollars américains. Un engagement pris devant un parterre de chefs d’Etat qui ont effectué le déplacement à Dakar. Le Sénégal ne sera pas en reste dans le concert d’engagements pour la reconstitution du fonds pour le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme). La promesse a été faite par le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a co-présidé la conférence internationale de reconstitution dudit fond hier, vendredi 2 février, avec son homologue français, Emmanuel Macron.
Sortie contre la gestion des ressources pétrolières et gazières Mor Ngom mitraille Sonko, tas et Abdoul Mbaye
Près de quatre jours après leurs tirs groupés sur la gestion clanique des ressources pétrolières et gazières du pays par le régime du président Macky Sall, la Convergence des cadres républicains (Ccr) de l’Apr apporte la réplique à Ousmane Sonko, Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall. Se prononçant en effet sur la sortie de ces trois responsables politiques, le ministre conseiller Mor Ngom de la Ccr a sévèrement mis en garde ces derniers. La «Ccr n’acceptera plus de qui que ce soit des critiques infondées sur la gouvernance politique actuelle du pays et elle ne laissera non plus une petite bande divertir les Sénégalais», a affirmé en point de presse le coordonnateur des cadres républicains.
Procès du maire de Dakar Khalifa Sall, jour 3 la défense plaide la liberté provisoire
Le député-maire de Dakar, Khalifa Sall a introduit hier, vendredi, sa énième demande de mise en liberté provisoire dans le cadre de l’affaire de la caisse d’avance de la mairie de Dakar pour laquelle il est en détention préventive, depuis le 7 mars dernier. La requête de la demande de mise en liberté provisoire a été formulée par Me Ciré Clédor Ly alors qu’il faisait sa plaidoirie sur les exceptions de nullité de la procédure et surtout sur la détention qualifiée d’arbitraire du maire de Dakar. Devant le tribunal, la robe noire rappelant plusieurs violations des droits de ses clients et de la défense depuis les enquêtes préliminaires jusqu’à la prise par le juge d’instruction de l’ordonnance de renvoi, a indiqué que le maintien de Khalifa Sall en prison dans ces conditions constituera une détention arbitraire. Sous ce rapport, il a remis à nouveau au président du tribunal un dossier contenant la liste des immeubles mis à la disposition de la justice comme cautionnement. «Dès la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel, la détention de Khalifa Sall était devenue arbitraire».
Le Pr Mamadou Diouf de l’université Columbia aux États-Unis sur la crise casamançaise «si l’option militaire était gagnante, ...»
Invité du jour de l’émission Objection de la radio Sud Fm hier, dimanche 21 janvier, le professeur Mamadou Diouf s’est démarqué d’une solution militaire dans le règlement du conflit Casamançais. Analysant la tuerie de Boffa, l’enseignant d’histoire à l’Université Columbia aux États-Unis a invité l’Etat à privilégier « l’opération policière qui est beaucoup moins brutale et prend en considération la nature de la communauté dans laquelle on intervient, mais aussi la participation de cette communauté afin de ne pas déborder» Le professeur Mamadou Diouf est formel.
"Qu'on dise dans le monde entier : président de merde"
L'ancien ministre français de la Culture Jack Lang ne mâche pas ses mots pour dénoncer les propos de Donald Trump sur les "pays de merde", qualifiant en retour le président américain de "président de merde".
L'ancien ministre de François Mitterrand a utilisé cette expression samedi sur son compte Twitter et sur Facebook.
Comme un cri de ralliement
Abdou Elinkine Diatta: "Je demande à l'Etat de poursuivre Atépa et Cie, c'est eux, les commanditaires"
Après le communiqué de presse, le Collectif des cadres de la Casamance a tenu une conférence de presse hier pour condamner à nouveau l’attaque de Boffa Bayottes. Devant les journalistes, Pierre Goudiaby Atépa, président de cette structure a accusé l’une des factions du mouvement séparatiste de la Casamance, d’être derrière le massacre de samedi dernier. Abdou Elinkine Diatta, l’ancien porte-parole du maquis, n’a pas passée sous silence cette sortie.
Attaque armée à Ziguinchor : le président Macky Sall aux forces de défense et de sécurité « que force reste à la loi… que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice»
Informé de l’attaque armée contre des civiles dans la forêt de Brofaye, le Chef de l'Etat, Macky Sall, Chef suprême des Armées, a immédiatement convoqué le Conseil national de sécurité qui s’est réuni avant-hier, samedi 6 janvier 2018, au Palais de la République, informe un communiqué du gouvernement. Selon la source, «le Chef de l'Etat a déjà instruit les Forces de défense et de sécurité, activement engagées dans cette partie de la Basse Casamance, pour que force reste à la Loi. Il a également ordonné que les auteurs de cet acte criminel soient recherchés et traduits en justice.»