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économie

Pour une meilleure appropriation du Plan Sénégal émergent (Pse), Amadou Ba, ministre de l’Economie et des Finances a annoncé hier, au Conseil économique, social et environnemental (Cese) que le gouvernement va engager un dispositif de vulgarisation dans toutes les régions du Sénégal.

Avant de lancer la mise en œuvre des projets structurants du Plan Sénégal émergent (Pse), le gouvernement veut que les populations se l’approprient. Ainsi a indiqué hier, Amadou Ba, un dispositif de vulgarisation national sera lancé. 

Le ministre de l’Economie et des Finances, qui était l’invité de la première session ordinaire du Conseil économique, social et environnemental (Cese) déclare : «Nous allons dans les prochains jours engager un dispositif de vulgarisation dans toutes les régions du Sénégal, articulé au niveau locale à un plan d’opération régionale du Pse». Toutefois il avertit : «Aujourd’hui, le risque que nous avons c’est la mise en œuvre du Pse. On nous attend sur la mise en œuvre, nous avons toujours péché dans la mise en œuvre.»

Pour relever ce défi, les conseillers ont plaidé pour une large vulgarisation du Plan. Auparavant, ils ont adopté   le projet d’avis sur le Pse. Ce document concocté par la Commission économie et finances du  Cese est fort d’une vingtaine de recommandations majeures. Les conseillers ont relevé les difficultés des Petites et moyennes entreprises (Pme) à mobiliser des fonds, leur faiblesse à satisfaire les conditions d’entrée en bourse, ainsi que leur faiblesse dans la concurrence avec les entreprises étrangères. Pour le rapporteur, «ces entreprises obtiennent des financements à des taux rarement inférieurs à 9%.» Il préconise ainsi, de réserver une part importante aux entreprises privées, mais surtout d’améliorer les systèmes d’information sur le crédit, de doper l’incitation à la création de sociétés spécialisées dans le crédit bail. Ce dynamisme s’accompagne également d’un renforcement du programme de labellisation des Pme initié par l’Adepme et sa mise en cohérence avec les normes d’analyse des risques. Pour le Cese, il s’agit également de promouvoir la qualité des services financiers, l’exigence de publications des états financiers, le renforcement de la concurrence dans le secteur financier, l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme d’éducation financière. Le Cese suggère la création d’un guichet des Pme et des Pmi au niveau du Fongip et de la Bnde pour inciter le secteur bancaire à apporter des concours financiers en révisant le mode de calcul. Parmi la batterie de recommandations figure aussi la révision de la loi d’orientation relative à la promotion, au développement des Pme, l’amélioration du niveau de capitalisation des Pme Pmi, de même que le renforcement du secteur privé national. De façon générale, la Commission des finances prône sur une grande marge «un changement des comportements.»

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source: http://www.lequotidien.sn/index.php/la-une2/6781-taux-de-croissance-du-pib-en-2013--amadou-ba-saccroche-a-35