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En conférence de presse hier, le Président du conseil d’administration (Pca) de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) a annoncé une hausse de 5% sur la pension de retraite. Selon Mamadou Racine Sy, cette décision entre dans la dynamique d’augmenter le pouvoir d’achat des pensionnaires de cette structure. Dans le but de s’approcher davantage des populations, M. Sy a aussi annoncé l’ouverture prochaine d’agences à Matam et à Mbour et d’une antenne de Centre médico-social (Cms) à Pikine.

Le Conseil d’administration de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal a pris la décision d’appliquer une hausse de 5% sur la pension de retraite. Lors d’une conférence de presse hier, le président du Conseil d’administration de cette structure, Mamadou Racine Sy, a fait savoir que cette mesure a été prise dans le but d’augmenter le pouvoir d’achat des retraités. D’après M. Sy, cette hausse de 5% sur la pension de retraite a un effet rétroactif à partir du 1er janvier 2014. «C’est-à-dire qu’il y a un rappel sur les échéances déjà perçues. Il s’y ajoute que notre souhait est de porter ces 5% à 10% avant la fin de l’année si les études qui sont en train d’être menées sont concluantes», a-t-il expliqué. 
La deuxième décision prise lors de la réunion du Conseil d’administration du 2 juillet dernier concerne, selon le Pca de l’Ipres, les prestations en natures offertes par le centre médico-social. Ainsi, dans un souci d’améliorer la qualité des services et de réception optimale des patients au Centre médico-social (Cms), l’Ipres a décidé cette année d’ouvrir une antenne du Cms dans la banlieue. «Tout est parti du constat que nous avons fait. Le Cms qui est aujourd’hui un hôpital gériatrique de niveau 2 reçoit en moyenne entre 400 et 600 malades par jour, dont près de 80% en provenance de la banlieue. C’est pour ces raisons qu’on a décidé d’ouvrir dans un délai de deux à trois mois une antenne dans la banlieue pour désengorger le Cms, mais surtout soulager les retraités des longs trajets», a-t-il informé. 
D’après Mamadou Racine Sy, «les locaux ont déjà été trouvés et les travaux d’aménagement vont démarrer incessamment». A l’en croire, des efforts sont encore faits à la limite des possibilités de la structure qui consacre un montant de 3% des allocations servies pour l’action sanitaire et sociale de l’année. «Nous demanderons quand même d’être accompagnés par l’Etat pour le financement de cette action sanitaire et sociale. Et nous pensons notamment à une renonciation aux impôts et taxes sur les pensions qui tournent aux environs de 500 millions de francs Cfa par an, pour qu’ils puissent contribuer à la consolidation des prestations servies», a-t-il souhaité. 
Le Conseil d’administration de l’Ipres envisage également d’instituer une pension minimale qui serait une mesure sociale pour mettre fin «aux pensions dérisoires voire ridicules, si l’on sait qu’il y a des pensionnés qui touchent moins de 10 mille francs Cfa par bimestre».  Selon M. Sy, le Sénégal est en retard dans ce domaine. «Il va falloir penser définir la pension de retraite par pourcentage. Au Sénégal, la pension la plus élevée est de 800 mille francs Cfa par bimestre et c’est à caractère exceptionnel», a-t-il déploré. Le Pca de l’Ipres informe que des études sont en cours et pense les finaliser et mettre en œuvre la pension minimale au plus tard en début 2015.
Lors de cette conférence de presse, Mamadou Racine Sy a aussi déclaré que la structure, qui est dans une dynamique de décentraliser ses services afin de mieux se rapprocher des populations, a décidé d’ouvrir des agences à Matam, Mbour et un bureau à Podor. «Il s’y ajoute que nous avons à l’étude la possibilité d’en ouvrir très rapidement dans des localités comme Kédougou, Kaffrine, Tivaouane, Touba, Fatick», a-t-il renseigné. 
 
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source:http://www.lequotidien.sn/index.php/component/k2/item/32933-hausse-des-pensions-de-retraite--l%E2%80%99ipres-met-5-de-plus