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Sénégal

L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) lors d’un atelier tenu hier, jeudi 25 septembre, a publié les résultats définitifs du recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage mené en décembre  2013. Selon le rapport de cette enquête, la population du Sénégal, caractérisée par sa jeunesse, est évaluée à 13.508.715 habitants.

 

 

Les résultats définitifs du recensement général de la population et de l’habitat de l’agriculture et de l’élevage publiés hier, jeudi 25 septembre 2014, au cours d’un atelier de restitution ont montré que la population sénégalaise est évaluée à 13.508.715 habitants dont 49,9% d’hommes et  50,1% de femmes.

Selon le rapport définitif de cette enquête, cette population se caractérise par sa jeunesse: l’âge moyen de la population est de 22,4 ans et la moitié de la population a 18,7 ans (âge médian). La population rurale y apparait plus jeune avec un âge médian se situant à 15 ans contre 21 ans en milieu urbain. Cela est sans nul doute, précise le document, le reflet de l’exode rural qui concerne généralement les jeunes adultes des zones rurales.
 
Selon  toujours l’étude, la  population est en majorité rurale avec 54,8% contre 45,2% de citadins. Sur le plan de la répartition spéciale, l’enquête souligne qu’il existe une disparité dans le peuplement des circonscriptions administratives. «La région de Dakar avec 3.137.196 habitants est de loin la région la plus peuplée, alors que la région de Kédougou est la moins peuplée avec moins de 200.000 habitant (soit 151.715 habitants). Avec une densité moyenne nationale de 69 habitants au Km2, Dakar est aussi la région où la concentration du peuplement est plus accentuée avec 5735 habitants au Km2 contre seulement 9 habitants au Km2 à Kédougou», renseigne l’enquête. 
 
Se prononçant sur les résultats du recensement général de la population et de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, Aboubacar Sedikh Beye, directeur général de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd)  trouve que le Sénégal constitué en majorité de jeunes gagnerait à transformer en gain économique son poids démographique. «On a un poids démographique extrémement important, ce qui fait qu’on a une population en majorité jeune. Il y a un enjeu à transformer en gain la jeunesse de notre pays», indique-t-il.
 
POPULATION ACTIVE : 25,7% de chômeurs au Sénégal
 
Il ressort des résultats définitifs du recensement générale de  la population de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, rendus public hier, jeudi 25 septembre, lors d’un atelier de restitution,  que le taux de chômage au Sénégal est évalué à plus de 25,7%. Le rapport de ce recensement a également révélé que les régions de Ziguinchor et Matam sont les zones qui enregistrent les taux de prévalence de handicap les plus élevés.
 
Le taux de chômage au Sénégal est évalué à plus de 25,7%. L’information a été donnée par Cheikh Tidiane Ndiaye, coordonnateur Technique du recensement hier, jeudi 25 septembre lors d’un atelier de restitution des résultats définitifs du recensement général de la population et de l’habitat de l’agriculture et de l’élevage organisé par l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd). A en croire Cheikh Tidiane Ndiaye, en  milieu urbain, le taux de chômage est de 17,7 % (12% chez les hommes contre 28,1% chez les femmes). En milieu rural, le taux de chômage est estimé à 33,4%.
Poursuivant, il indique que cette disparité de la répartition du taux de chômage est également notée selon la région. «C’est dans la région de Matam que le taux est le plus élevé (54,2%). Dans cette région, le taux de chômage des hommes est de 38,9% contre 78,1% chez les femmes». Dans toutes les régions du pays, le taux de chômage des femmes est supérieur à celui des hommes», explique-t-il.
 
Handicap: Ziguinchor et Matam les zones les plus touchées
 
Selon le recensement général de la population de l’habitat, de l’agriculture et de l’élevage, les régions de Ziguinchor et Matam enregistrent les taux de prévalence de handicap les plus élevés, avec plus de 8% chacune, alors que celle de Diourbel et Kaolack enregistrent les taux de prévalence les plus faibles avec 5% de personnes vivant avec un handicap. L’enquête révèle d’ailleurs qu’en 2013, cette prévalence du handicap est de 5,9%, ce qui signifie que 59 sénégalais sur 1000 souffrent d’un handicap quelconque.
 
«Les individus de sexe féminin sont les plus concernés avec un rapport de masculinité de 88 hommes pour 100 femmes. Par ailleurs la forme de handicap la plus répandue concerne les difficultés à marcher et à voir (1,5% de la population chacune), à l’opposé des limitations auditives, des difficultés à se concentrer à prendre soin de soi (respectivement 0,6%; 0,8% et 0,5%)», lit-on dans le document de l’Ansd.
 
Fécondité: en moyenne 5,1 enfants par femme 
 
Les résultats définitifs du recensement général ont relevé un niveau de fécondité toujours élevé au Sénégal  avec en moyenne 5,1 enfants par femme. D’importantes disparités s’observent entre les milieux urbain et rural (4,1 et 6,2 enfants par femme respectivement). Au niveau régional, Dakar se singularise avec un indice synthétique de fécondité relativement faible (3,7 enfants par femme). On peut citer également les régions de Saint Louis, Thiès  (4,9 enfants par femme) avec des niveaux inférieurs à la moyenne nationale. 
 
A l’opposé des régions de Sédhiou (7,2 enfants par femme), Matam (6,8 enfants par femme, Kaffrine et Tambacounda (6,9 enfants par femme) conservent un niveau de fécondité relativement élevé. Ainsi le rapport précise que depuis 2002 le niveau de la fécondité est resté stable et tourne autour de 5 enfants par femme, bien qu’il ait connu une baisse entre 1978  et 2002 (respectivement 7,1 et 5,3).

 

 

source: http://www.sudonline.sn/nous-sommes-13508715-habitants_a_20976.html