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SénégalLa Cité de la diaspora, un rêve du Président Wade, tarde à voir le jour à Tivaouane Peulh. Une situation dans laquelle se trouvent d’autres projets dans le cadre du projet Namora, suite au blocage du financement par le ministère des Finances.


Ce n’est pas demain que le promoteur immobilier du projet Namora finira ses projets de 5 000 maisons. En fait, s’il a pu acquérir gratuitement les terrains grâce au chef de l’Etat, la réalisation du projet pose problème. Même si certaines villas sont sorties de terre, le promoteur n’a pas encore réalisé la moitié de ses objectifs. 
Certes, des Sénégalais de la diaspora ont pu récupérer les clés de 70 logements sur 1 000, mais le financement des autres logements pose problème. Par exemple, les fonctionnaires affiliés au Sutsas tardent à voir la réalisation de leurs 1 000 logements, du fait du blocage de huit milliards de francs Cfa au Trésor public. Une somme représentant des prêts contractés auprès de la Direction de la monnaie et du crédit (Dmc) par lesdits fonctionnaires. Des prêts qu’ils doivent rembourser au bout de 5 ans sans taux d’intérêt. N’empêche, ceux qui cotisaient ont pu prendre possession de leurs villas, soit une centaine de logements à Tivaouane Peulh, dans le cadre du projet Namora. Bizarrement, les maisons sont bâties présentement dans une zone où l’adduction en eau n’a pas encore vu le jour. Des manquements constatés également pour ce qui est de l’électricité et du bitumage des routes. Alors que le chef de l’Etat avait donné aux ministères compétents des instructions pour la réalisation de ces infrastructures. Néanmoins, les fonctionnaires se bousculent pour acquérir une parcelle dans la zone. 

La détresse des 17 250 habitants de Jaxaay 


Parallèlement, les 17 250 habitants de la Cité Jaxaay connaissent les mêmes problèmes. Les populations qui habitent dans cette zone sont dépourvues de plusieurs infrastructures. Certaines villas n’ont pas d’électricité, ni d’eau, ni de mur de clôture. Des manquements que les habitants ont listés au responsable politique Mohamed Samb venu y tenir un meeting. «Il faut dire au chef de l’Etat que Jaxaay n’a ni eau, ni électricité, ni cimetière, ni ambulance et le poste de santé manque de médicaments», tempêtent les populations. 

Mamadou SECK 
Source L'Observateur