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  La Direction générale des impôts et domaines (Dgid) a réalisé, durant l’année 2015, 1032 milliards de francs Cfa de recouvrements. L’information a été livrée par Cheikh Ahmed Tidiane Ba, directeur général de la Dgid. Il s’exprimait hier, lundi 15 février lors d’un séminaire organisé par le centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (Credaf) qui s’est ouvert à Dakar.  

 

Les recouvrements réalisés par les impôts et domaines s’élèvent à 1032 milliards de francs Cfa durant toute l’année  2015, contre un objectif de 1000 milliards de francs Cfa. La révélation est de Cheikh Ahmed  Tidiane Ba, directeur général de la Dgid qui s’exprimait hier, lundi 15 février en marge d’un séminaire initié par le Centre de rencontres et d’études des dirigeants des administrations fiscales (Credaf). « Le Sénégal a fait des pas de géant en matière de fiscalité. Je vous l’avais dit, en début d’année 2015, nous avons pris l’engagement d’atteindre la barre de 1000 milliards F Cfa. Aujourd’hui, je suis heureux de vous dire que la Dgid a atteint cette barre. Nous avons réalisé, pour être beaucoup plus précis, 1032 milliards en net  cette année. Ce qui est une performance considérable », a-t-il fait savoir.

 

 
 
Par ailleurs, il a saisi cette occasion pour  féliciter tous les agents de la Dgid  qui ont fait preuve d’abnégation au travail mais aussi pour  remercier l’ensemble des citoyens fiscaux sénégalais qui ont contribué à l’atteinte de cet objectif.
 
Revenant sur le  thème de la rencontre : « Prix de transfert et échange de renseignements », Cheikh Tidiane Ba soutient : « Ce thème  présente un double avantage. D’une part, il met le focus sur deux problématiques qui interpellent à la fois les Etats développés et ceux en développement. D’autre part, il offre l’opportunité d’un renforcement mutuel par un échange de meilleures pratiques en matière de taxation des bénéfices réalisés par les multinationales ».
 
Selon lui, ces deux problématiques sont aujourd’hui plus que jamais au cœur des préoccupations des pouvoirs publics dans la mesure où l’intégration des marchés nationaux s’est considérablement accélérée mettant à rude épreuve les cadres fiscaux existants. Dés lors, il a estimé qu’il faudrait non seulement  établir des règles susceptibles de garantir une imposition équitable des bénéfices réalisés par les multinationales, eu égard aux territoires dans lesquels ces bénéfices se forment, mais aussi mettre en place des mécanismes de contrôle, à travers des échanges de renseignements entre administrations fiscales membres d’un même ensemble. Pour y arriver,  il a souligné la nécessité de veiller à ce que les standards internationaux, en matière de prix de transfert, soient bien appliqués par nos administrations afin de permettre une allocation des profits conformes à l’activité économique génératrice de ces profits. 
 
Venu présider la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, Birima Mangara, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des finances et du plan en charge du budget a relevé la nécessité d’encadrer les échanges intra groupes et de renforcer la coopération entre nos Etats. Selon lui, c’est le  seul moyen pour lutter plus efficacement contre les pratiques de transferts illicites de bénéfices qui pillent les budgets de l’Etat de recettes non négligeables
 
source: http://www.sudonline.sn/-les-impots-et-domaines-recouvrent-1032-milliards-de-f-cfa_a_28482.html