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Ce sont les chiffres délivrés hier, mercredi au cours d’une conférence de presse organisée par la plateforme Jumia Travel, leader panafricain du voyage en ligne. Conférence au cours de laquelle, les médias ont pu découvrir le bilan de l’activité touristique de ces 2 dernières années.

Selon la Banque mondiale, le tourisme a contribué à hauteur de 3.1% au produit intérieur brut du Cameroun en 2015. Même si le chiffre est en évolution, beaucoup reste encore à faire.

 

 

 

En 2015, le Cameroun a obtenu en termes de recettes touristiques, 532 milliards Fcfa. Le chiffre a connu une légère montée en 2016 avec 560 milliards Fcfa. Grâce à l’industrie touristique, le Cameroun a gagné 5,3% sur son Produit intérieur brut en 2016. Ce Pib était de 3,1% en 2015. Ces chiffres sont le résultat du rapport 2015-2016 de l’Hospitality Report au Cameroun. Un rapport mené par le Jumia Travel, site de réservation d’hôtels en ligne. Le travail qui a été présenté à la presse mercredi 29 mars 2017 à Douala est le fruit des recherches de Jumia Travel, mais surtout des études de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international et de l’Organisation mondiale pour le tourisme.

Le secteur des services est le principal moteur de la croissance du Cameroun avec 48% contre environ 30 % pour l’industrie et 22% pour l’agriculture. Directeur régional Afrique francophone de la start-up Jumia Travel, Guillaume Pepin insiste sur l’importance du tourisme au Cameroun qui est une «locomotive pour la croissance». 145 000 emplois directs ont été créés dans ce secteur en 2016. Ce qui représente une contribution de 2,7% à l’emploi national. En 2015, on était en deçà de 141.000 emplois directs créés. En 2016, les investissements étrangers ont généré 357 milliards de Fcfa,soit 9.7% de l’investissement dans le secteur.

4millions d’utilisateurs

Le secteur est prometteur, assure Simon Mbelek, le responsable des Relations publiques de la start-up. A l’heure où les pays producteurs de pétrole pensent à la diversification de leurs ressources, du fait de la chute du prix du baril, le tourisme se présente comme un puissant levier.Le Cameroun a 800 sites touristiquesrépartis sur l’ensemble du territoire. Nous abritons deux sites éco-touristiques inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, soit la réserve de faune du Dja et le trinational de la Sangha. Douze sites touristiques sont en attente de validation pour intégrer ladite liste. Entre autres, la chefferie de Bafut à l’Ouest, les chutes de la Lobé, le Parc national de Waza et le Lamidat de Rey-Bouba.

L’amélioration, du secteur touristique devra passer par le développement de l’industrie hôtelière, par ricochet, du e-tourisme où tourisme en ligne. Il est encore très faible au Cameroun. 10% des activités du secteur, malgré un taux de pénétration d’internet de 18% et plus de 4 000.000 utilisateurs. En 2015, le Cameroun arrivait à la  17èmeposition des pays africains les plus connectés avec un taux de pénétration avoisinant les 15%. Les hôtels peinent encore à s’adapter au digital, pourtant Internet s’établit aujourd’hui comme leur meilleur outil de référencement. Jumia Travel qui s’investit dans le domaine a déjà référencé 750 hôtels au Cameroun. Le nouveau Country Manager, Tom Hurier devra fournir des efforts supplémentaires pour convaincre les hôtels réfractaires au référencement en ligne.

 

Source : Val Tonga