Account
Please wait, authorizing ...
Not a member? Sign up now
×

Sidebar

29
Ven, Mar
27 Nouveaux Articles

SENETOILE BLOGS

Ici vous pouvez vous informer et poster librement votre blog. Créez votre compte utilisateur, c'est rapide et gratuit.
Fast backlinks and Guest-post hosting

CE QUE LA DEMOCRATIE NE PERMET PAS ET QUE L'ETAT N'AUTORISE NULLEMENT !

solidarité

Avec le dépôt, au Conseil Constitutionnel, du dossier du Mr A. Wade candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle de Février 2012, nous clôturons l’étape importante de la bataille médiatique. Ponctuée par des démonstrations de forces, de harcèlements de parts et d’autres, de menaces réciproques, de campagnes nationales et internationales de dénigrements ou de justifications, de plaidoiries et de contre plaidoiries, d’offensives et de contre offensives, de tapages et bien souvent de « tapass » de toutes sortes, etc. En somme, l’usage à outrance de tout l’attirail politique autorisé et inhérent au jeu démocratique avec, bien souvent, tout son acharnement et tous ses resplendissements mais moins souvent, hélas, avec toute la splendeur qui sied.


Cette première séquence franchie, nous pénétrons de plein pied, en même temps que les dossiers de candidatures, dans la phase juridique de la guerre multi séquentielle de la dévolution ou de la conservation du pouvoir politique. Cette seconde étape possède ses propres règles et ses propres modus-opérandi. Les états-majors politiques, les mouvements de soutiens, la société civile, les militants, les sympathisants, les citoyens, bref le Peuple, tous doivent s’arrêter net devant les portes du Conseil Constitutionnel.
Avec la fin de la phase médiatique les guéguerres entres partis rivaux et gouvernement s’estompent pile et c’est l’Etat qui prend le relais à travers ses multiples démembrements administratifs et judiciaires notamment pour l'étape subséquente qui nous occupe et qui est l'entrée en jeu du Conseil Constitutionnel. C’est ainsi que l’imposent les règles du jeu démocratique : c’est la loi (le code électoral).
A partir de ce moment de deux choses l’une : Soit l’on ne reconnait pas la légitimité de cette institution et en homme avisé et censé on ne dépose aucun dossier devant cette juridiction, soit alors on lui reconnait sa légitimité institutionnelle comme étant la seule autorité habilitée à trancher la légalité et la validité de toutes les candidatures soumises à son appréciation en permettant à l'interprétation juridique officielle qu'elle donnera des dispositions constitutionnelles litigieuses le soin de faire jurisprudence en revêtant son arrêt du sceau de la «chose jugée».
Il faudra, alors, se mettre dans la disposition responsable et citoyenne d'assumer toutes les conséquences découlant de ce choix en restant fidèle à la démarche que l’on adopte en toute conscience et en toute liberté, c'est à dire accepter la force et l'autorité de la chose jugée attachée aux décisions de justice fussent-elles en notre défaveur; en sachant qu'il n’y a point de Démocratie en dehors d’instances régulatrices, et le conseil Constitutionnel en est une !
En effet le simple dépôt de dossier au greffe de cette prestigieuse juridiction constitue la preuve irréfutable de l’acceptation expresse, par toutes les parties prenantes à cette élection, de l’éminence de son rôle, de la pertinence de sa légitimité mais aussi et surtout du poids de son autorité. Toute infraction, suite à une quelconque décision émanant de cette juridiction, en violation de l’ordre public républicain, ne sera plus, désormais, une affaire de gouvernement et d’opposition mais se muera en une question d’Etat de Droit. Toute velléité de remise en cause de l’autorité de celui-ci sera traitée par lui à travers les différentes forces de sécurité et d’ordre dont il s’est doté et qui séviront de toute leur pesanteur et dans toute leur intransigeance. L’Etat ne transige pas avec toute transgression de nature à affaiblir le respect dû à son autorité.
La Démocratie n’autorise personne à contester, autrement que par la voie juridictionnelle, les décisions des cours et tribunaux faisant autorité une fois revêtues de « la force de la chose jugée ».
Le franchissement de cette phase juridique ouvre celle de la démocratie c'est-à-dire de l’élection, où de nouveau « le politique » reprend ses droits. C’est le temps de la « campagne ». Les partis politiques, dans ce cadre réglementé, vont à l’assaut des électeurs. Pendant près d’un mois ils utilisent tous les moyens médiatiques conventionnels pour s’attirer l’attention de l’électorat et tenter de gagner sa sympathie. Puis de nouveau, à la clôture de la « campagne », l’Etat reprend les choses en mains et proclame, par voie juridictionnelle et conformément à l’expression libre et souveraine de la majorité des suffrages, la victoire du candidat qui aura, haut la main, surplombé tous ses rivaux.
Enfin, l’ultime étape consistera à redonner carte blanche à l’élu du peuple pour un nouveau casting gouvernemental. Ce « new crew » exécutera le projet de société plébiscité par le Peuple et animera la vie de la nation et surtout assurera la marche de cet Etat impersonnel qui a pour mission de veiller sur nous comme, du reste, nous devrions considérer comme notre la responsabilité de veiller sur lui puisque nous l’avons, tous, en partage à tout moment et en toutes circonstances.
Vivement que nous sachions, tous, faire la différence entre l’Etat en tant que notion juridique institutionnalisée, caractérisé par sa permanence et sa continuité et le Gouvernement en tant que réalité politique théoriquement définie par son caractère alternatif et éphémère. Les deux structures étant articulées, régénérées et revitalisées par l’aspiration sporadique de la grande bouffée d'oxygène vitale, de caractère national que s'autorise, à intervalles réguliers, toute Démocratie moderne digne de ce nom !

M’backé N’diaye Bruxelles

Photos de la mobilisation de la place de l’ obélis...
Biba Diallo a tatoué ses seins pour faire plaisir ...

Sur le même sujet: