En effet, depuis quelques années, de multiples crises traversent tous les domaines : finances, énergie, alimentation, etc. En vérité, c’est le système capitaliste international qui, en revenant sur ses propres dogmes, manifeste son obsolescence. Et d’ailleurs, il s’agit plus profondément de la remise en cause de la civilisation occidentale qui l’a engendré.
Ainsi, les multinationales, les oligarchies financières et les gouvernements à leur service cherchent à répercuter le poids et les inconvénients de la crise sur les populations les plus démunies notamment celles d’Afrique. C’est dans cette dynamique qu’ils procèdent :
- A une lutte pour l’accaparement de l’énergie, de la terre et des sources d’eau.
- A une recherche frénétique d’une main d’œuvre à moindre coût.
- A la déstabilisation et à la tentative de domestication des gouvernements comme ceux d’Afrique, etc.
Ce sont les difficultés, les manques et les frustrations provoqués par cette situation qui ont favorisé l’avènement de Wade.
Evidemment, celui-ci a marqué son magistère par de grands travaux qui n’ont pas jugulé la paupérisation de couches importantes des populations sénégalaises. Au contraire, les dépenses de prestige, les détournements, l’attitude face aux terres, les tripatouillages de la constitution et des lois, les campagnes agricoles désastreuses, entre autres, ont exacerbé les difficultés des masses et facilité le vote massif des citoyens pour Macky Sall.
Les revendications des citoyens sont immenses et secouent aussi bien les centres urbains que les campagnes. Et, le président Sall a fait des promesses et pris des engagements.
C’est pourquoi dans les échanges en cours, le CIMAC voudrait affirmer, entre autres, les propositions suivantes :
- La mise en œuvre des principes et des conclusions des Assises nationales.
- L’audit de la dette publique multilatérale et des scandales financiers sous le contrôle citoyen.
- La suppression des institutions pléthoriques et onéreuses (exemple le Sénat).
- Le gel de la politique de développement essentiellement basée sur l’endettement extérieur.
- La mobilisation de l’épargne nationale pour favoriser les processus endogènes.
- L’élaboration d’une nouvelle constitution sur la base de larges et véritables concertations au sein des populations.
- La publication des contrats cédés aux firmes étrangères.
- La baisse des prix des denrées de base.
Par ailleurs, le CIMAC attend du président de la République :
- La déclaration de patrimoine.
- La démission de la tête des organisations partisanes (parti, coalition de partis, etc.).
Le Bureau Exécutif.
Dakar, le 06/04/2012
En Informatique et en Technique) en face
du Commissariat de Police de Guédiawaye.
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Site : www.cimac.africa-web.org
N° : REC : 12760/MINT /DAGAT/