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LA DECHEANCE D’UN HOMME PAILLE DEVENU « MAIRE »

 

NTIC

UNE NEGLIGENCE COUPABLE :

Dans le schéma actantiel mis en place par le Pari Socialiste pour reconquérir le pouvoir, il s’est glissée, on ne sait toujours pas comment, une erreur de casting grosse de conséquences. Et c’est ce défaut qui défraie si douloureusement la chronique politique et sociale à l’approche de ces moments délicats et transitoires que constituent les veilles d’élections dans nos contrées sous développées et donc sous démocratisées. Le trublion Barthélémy Dias en est, encore, le protagoniste central. Malheureusement, le parti socialiste ne s’est aperçu de cet errements que lorsqu’il y’eut mort d’homme. C'est-à-dire trop tard.

 

Pour un parti politique de la trempe du PS, accepter de compter parmi ses ténors un affidé au profil de ce vagabond notoire, c’est plus qu’une erreur de casting. C’est une faute de goût. Et cela est impardonnable à ce parti pionnier, longtemps réputé élitiste et dont la profession de foi, tout au long de son séjour au « purgatoire politique », est toujours demeurée l’irréprochabilité comportementale à tous points de vue et à toutes épreuves. Plus prosaïquement on a souvent estimé et revendiqué, au sein de ce parti, une véritable opposition patriotique et républicaine. Et c’était tout à son honneur. Nul doute que cette bévue lui sera fatalement imputée c'est-à-dire chèrement payée. Car on se demande encore dans tous les beaux salons Dakarois et dans toutes les chaumières du pays, avec une incrédulité toute neuve, comment a-t on pu favoriser l’ascension de cet « homme de paille » au point de le propulser « maire » d’une commune d’arrondissement aussi importante et aussi stratégique que celle Sicap-Baobab. Par la densité de sa population mais surtout par le niveau de vie de la majorité de ses habitants cette localité fait partie des rares communes qui peut, à juste raison, s’enorgueillir d’abriter une majorité de « classes moyennes » parmi ses paisibles habitants.

La responsabilité du parti socialiste est complètement engagée dans les conséquences que cette forfaiture et cette légèreté ont engendrées. Le meurtre prémédité d’un citoyen sénégalais par un schizophrène qui prenait pour argent comptant ce qu’il s’était lui-même imaginé et inculqué tout seul dans sa petite caboche oubliant qu’il n’avait pas grand-chose dans le coco hormis une grosse tache visqueuse et dégoûtante mieux connue sous le nom de morve .

N’est ce pas lui qui criait sur tous les toits qu’il n’y avait pas de Justice au Sénégal ? N’est ce pas toujours lui qui injuriait le chef de service de la police sénégalaise, n’est pas encore lui qui crachait son venin sur le respectable ministre de la justice de notre pays?

Ne ce serait-il pas le même « Dias » qui s’est précipité pour commettre un avocat inscrit dit-on au barreau français spécialisé en balistique pour seconder le pool d’avocats constitué par la « camarilla socialiste » afin défendre désespérément une cause perdue d’avance? Ne trouvez-vous pas, quand même toute cette armada judiciaire, assez curieuse et contradictoire pour qui ne croit pas en la Justice de son pays ?

Un homme politique digne de ce nom devrait toujours savoir faire la part des choses : la réalité et l’idéal. La Justice peut être comprise comme un idéal. Tout comme elle pourrait, aussi, être comprise comme un système organisé de structures en vigueur dans un Etat destiné à rendre et à appliquer le Droit. (Police, Gendarmerie, les cours et tribunaux, l’administration ou le système pénitencier existant dans l’ordre Etatique et répartis dans notre pays entre 3 ministères : Justice pour les cours et tribunaux, l’Intérieur pour le maintien de l’ordre et les Forces Armées pour la Sécurité et la Défense avec une dissémination adéquate et appropriée sur l’ensemble du territoire national).

L’idéal de justice varie d’un individu à un autre, d’un parti politique à un autre, d’un pays à un autre, d’un peuple à un autre, d’une civilisation à une autre. L’adhésion à un idéal de Justice est dans l’ordre de la conviction personnelle.

Tandis que la réalité judiciaire (abusivement la Justice entendue comme système) est dans l’ordre du positif du réel. L’action de tout homme surtout de celui qui se destine à rendre meilleur celui de ses autres compatriotes, doit être orientée selon la maxime de la responsabilité. C’est à dire être en capacité de maîtriser ou d’assumer l’ensemble des conséquences de son action en ne présupposant en aucune façon, une quelconque indulgence ou perfection de ceux qui seront amenés à juger de ses actes. Si Dias n’était pas victime de sa schizophrénie il aurait compris parfaitement qu’en tirant sur la foule, il serait appréhendé par les forces de l’ordre, menotté, il serait présenté aux juges et qu’il serait inculpé et mis sous mandat de dépôt. Et très certainement il serait jugé et condamné par les tribunaux de l’Etat et confié au système pénitencier pour la purge de sa peine. Mais ce « gamin » politiquement immature à été abandonné par son parti à cause de son sale caractère; livré à lui-même il n’a pu garder le sens de la réalité et finalement a été confiné, le bougre, dans un enclos autistique où il prenait ses accès de délires pour la réalité.

TERANGA VERSUS FAR WEST

« Le tueur Dias» avait convié les sénégalais ainsi que leur président démocratiquement élu au « Far West » tandis que nous tous, à travers nos us et coutumes, l’invitions paisiblement à la Téranga sénégalaise.

Mal lui en a pris de porter une particulière estime à la loi du « Far West », où le héros ne doit sa célébrité qu’à sa capacité à avoir la gâchette la plus facile et/ou la plus rapide. Le survivant est toujours le héros : il tire en premier et il tire plus facilement que toutes ses victimes malheureuses. Tandis qu’au pays de la Téranga votre intégrité physique civique et politique n’est menacée de rien et en rien en dehors de vos propres indignités personnelles. En effet nul ne peut se prévaloir dans notre pays de ses propres turpitudes, nous informe l’adage tout comme nul n’est censé ignorer la loi renchérit il.

Mal lui en a pris, en effet, de penser que les us aux temps d’un US révolu pouvaient triompher de nos valeurs « térangaliennes » où derrière l’apparence inoffensive de l’hymne à la paix, se dresse la fermeté du « le jomm, du fuule et de la fayda ». Si la Téranga sénégalaise ne nourrit aucun complexe, eu égard à sa vitesse de déploiement, face à la réputation du plus célèbre Cowboy que le Far West n’ait jamais connu (Ce cowboy a la réputation de tirer plus vite que son hombre), elle n’aura nullement, à fortiori, à rougir de sa fermeté et de sa rigueur.

Nul ne peut tuer si froidement un citoyen sénégalais, quelque soit par ailleurs la culpa dont on l’accablerait, sans se confronter à l’implacabilité et à la fermeté de la justice de Réew’um Téranga et se rendre compte qu’aussi sur la question de l’Etat de Droit sa réputation n’est pas non plus usurpée. Nul ne peut s’en sortir à si bon compte d’une telle forfaiture pour aller raconter ce haut fait d’arme, ou devrais-je dire ce méfait d’arme, à de  « bonnes copines ou girlfriends » en roulants les mécaniques dans une posture qui nargue le Peuple. Cette mise en garde est aussi adressée à tous ces politiciens marchands de rêves qui à la suite de « Dias père » viennent égrener des litanies insipides pour se faire remarquer par l’électorat. Il s’agit notamment de ces politicards d’un genre nouveau « homeless » à la tête desquelles on compte Macky Sall, C.T Gadio et tutti quanti. Je ne nommerai pas ceux du camp de l’unité et du rassemblement leurs voix étant inaudibles sinon « muettes » dans cette affaire vu qu’ils ont été copieusement chahutés et injuriés sans discontinuer et à délectation par le « maire nervi » adepte du « tir sur tout ce qui bouge ». Le silence de rigueur arboré dans cette brûlante affaire en dit long sur leur positionnement et s’oppose à leur combattivité habituelle.

SHAME ON « DIAS FAMILY »

Une famille dont le père, toute arrogance dehors, se mit debout en face des journalistes pour tenir ces propos terriblement blessants : « mon fils a tué un assaillant, il a défendu sa mairie avec courage. Mon fils est un héros » Vous devriez plutôt faire profil bas et demander pardon, avec humilité, à la famille de la victime et au peuple sénégalais pour avoir procrée un monstre sorti de vos entrailles et pour avoir si mal éduqué votre rejeton au point d’en faire un « assassin schizophrène» doublé d’un mégalomane.

Karim Wade que cherchez à mouiller par tous les moyens n’a tué personne et il n’arrête pas de se démener dans tous les sens, à l’image de tous les sénégalais dignes de ce nom, pour trouver des solutions aux maux dont souffre notre communauté nationale. Et il y parvient tant bien que mal contrairement à votre fils qui n’a rien trouvé de mieux pendant ce temps là que de vider ses chargeurs sur une population désarmée.

Comment osez-vous demander au peuple sénégalais meurtrie et qui n’a pas fini d’enterrer sa victime, qui n’a pas fini de soigner ses blessés de se révolter pour sortir le bourreau des geôles nationales ?

N’a-t on pas assisté, il n’y a guère longtemps à l’occasion de débordements de foules incontrôlés, au pillage et au saccage puis à la mise à feu de nombreuses agences de la SENELEC ? N’a-t on pas assiégé le Parlement sénégalais ? N’a-t on pas menacé de mort ses occupants s’ils n’obtempéraient pas aux désidératas de la foule surexcitée ?

Y’a-t-il eu, à un seul moment ou à un autre, un seul directeur de ces établissements appartenant, tout comme la mairie de Sicap-Baobab, à l’Etat sénégalais (ce sont des sociétés ou agences nationales) brandir une arme pour défendre son service ? A-t-on vu un seul député du peuple caresser l’idée de défendre cet édifice public symbole par excellence de notre république en tirant sur la foule sous prétexte qu’ils en contrôlaient la majorité ou que les assaillants, se réclamant de l’opposition, en voulaient à leurs vies? Même les forces de l’ordre (police, gendarmerie, militaires, douanes, etc.) dont le rôle et la fonction sont de défendre et de préserver les biens et l’ordre publics, ne sont pas habilités à tirer, avec l’intention de donner la mort, sur la population civile.

Comment, ce qui n’est même pas envisageable pour les forces de l’ordre peut-il être simplement invoqué pour un simple citoyen ?

Barthélémy Dias est un nervi, il l’a toujours été. C’est le témoignage unanime de tous ses compagnons de jeunesse c’est donc avec des méthodes de nervis qu’il s’est opposé aux assaillants venus vandaliser l’Hôtel de Ville de Baobab et non pas avec le reflexe mature et responsable d’un homme politique. Tous, assaillants comme meurtrier ne devraient en aucune façon échapper à la justice distributive de ce grand pays de la Téranga qui a toujours ouvert son cœur et ses portes à toutes les diasporas africaines en mal et en manque de patrie.

A défaut de la peine capitale, abolie dans notre Démocratie, seule la réclusion criminelle à perpétuité éteindra la soif de Justice du peuple et de la famille éplorés.

C’est à ce prix là seulement que nous pourront continuer à pincer tous y compris le parti socialiste et paisiblement nos fameuses et délicieuses koras de la Téranga. N’est-ce pas chers compatriotes?

M’backé N’diaye

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Photo : Lena Sène en mode traditionnelle
[BLOG] Lettre aux citoyens et citoyennes du monde

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