L'OBS - Avocat au barreau de Dakar et maire de la ville de Podor, Me Aïssata Tall Sall est aujourd’hui accusée de vouloir faire main basse sur la part d’héritage d’Angélique Sadio et de ses trois enfants, qui l’avaient engagée pour la défense de leurs intérêts lors du jugement d’hérédité de leur époux et papa.
«Nous croyons qu’elle a utilisé notre argent et pour récupérer cet argent, nous sommes prêts à donner notre vie. Je me sens un peu complice, puisque c’est moi qui ai conseillé à ma sœur de l’engager.» Ignace Galbert Badji est amer. «Trahi», «déçu», selon ses propres mots, par Me Aïssata Tall Sall, qu’il soupçonne de vouloir détourner l’héritage de sa sœur, Mme Sadio née Angélique Seck, et trois de ses neveux (Alain Ines, Phillipe Gérald et Ludmille Louise Marie Cécile), dont elle défendait les intérêts dans le partage de l’actif du patrimoine du défunt Albert Sadio avec quatre autres de ses enfants (Georges François, Jean Charles, Prosper Edgar et Antoine Maurice) nés d’une première union.