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Deukbi dafa macky

Le Recensement général de la population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (Rgphae) réalisé par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd) montre les disparités socio-économiques des ménages sénégalais dans les milieux urbains et ruraux. 

 

Le Recensement général de la population et de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage (Rgphae) piloté par l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (Ansd) a évalué le nombre des ménages à 1, 52 million au Sénégal dont 10 595 ménages collectifs.

Force est de constater les disparités qui existent entre les ménages ruraux et urbains partagés dans les activités agricoles entre autres activités génératrices de revenus. Le rapport du recensement indique clairement le nombre de ménages agricoles à 755 559, soit 49,5% des ménages du Sénégal. Si la journée mondiale de la famille a pour but de mieux faire connaitre les questions sociales, économiques et démographiques qui affectent les familles, il  demeure tout de même que la pratique agricole est répandue à Fatick, à Matam et à Sédhiou. Plus de 8 ménages sur 10 s’y adonnent. En revanche, la région de Dakar enregistre moins de 2 ménages sur 10 qui pratiquent l’agriculture (13,6%).
 
Si la région de Dakar compte le plus de ménages par département avec un nombre qui envoisine 467360, la pratique de la culture pluviale, en plus des autres activités agricoles, n’est pas répandue. 
 
61% des ménages agricoles se livrent à ce type de culture. Elle est plus importante dans les régions de Kaffrine, Kédougou, Kolda et Sédhiou, avec plus de 8 ménages agricoles sur 10.
 
Paradoxalement, l’Enquête sénégalaise auprès des ménages (Esam) a relevé que les revenus agricoles sont encore trop faibles. Ils ne représentent que 3,2% pour l’élevage.
Ces chiffres cachent de loin les réalités de la gestion quotidienne dans la mesure où les ménages sénégalais déboursent 3880 milliards de FCfa pour l’achat de produits alimentaires et non alimentaires, pour les dépenses de santé, d’éducation, de logement et pour les biens et services.  
 
Restaurer la famille ?
 
Il a été noté que 52 % de ce budget est destiné aux dépenses de nourriture. En dépit de ces dépenses, les tendances montrent pourtant que près d’un ménage sénégalais sur deux reste pauvre. L’Enquête sénégalaise auprès des ménages (Esam) souligne que 14% de Sénégalais ont un revenu annuel compris entre 100 000 et 300 000 FCfa, tandis que 3,1% ont annuellement moins de 100 000FCfa.La journée mondiale de la famille placée sous le signe : « les familles comptent pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement », montre l’importance des ménages pour le développement socioéconomique d’un pays. Ce qui suppose une stabilité.

Toutefois, au regard du nombre important de mariages qui atterrissent dans les tribunaux,   c’est à croire que le Sénégalais se marie pour se séparer le lendemain. Les divorces sont prononcés par les juges à longueur de journée dans les tribunaux. De ce fait, le ministère de la Famille a un grand chantier pour la promotion du droit de la famille en vue de favoriser son plein épanouissement et garantir la stabilité pour un développement social durable. 

 

source/http://www.sudonline.sn/un-menage-sur-deux-reste-pauvre_a_18903.html