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Ousmane Tanor Dieng a été installé samedi secrétaire général du Parti socialiste. Un 15ème congrès qui ne verra jamais l’ombre de son ex-adversaire, Aïssata Tall Sall, qui ne reconnaît pas les résultats. Le patron des Socialistes s’engage à consolider l’unité du parti.

Le secrétaire général du Parti socialiste, réélu jeudi dernier, a été officiellement installé dans ses fonctions samedi. Dans une salle du congrès toute acquise à sa cause, Ousmane Tanor Dieng s’est livré au fatidique exercice du bilan devant les milliers de militants tous drapés aux couleurs du parti (vert). 

Ses contempteurs mettent le noir sur son bilan, Otd, lui, prend la peinture blanche pour les «nombreux acquis précieux» qui l’ont jalonné. «Par rapport à notre propre trajectoire, il importe périodiquement de nous arrêter et de réfléchir sur notre propre identité, sur nos méthodes et principes, sur nos échecs et succès», a-t-il dit. Le vainqueur de Aïssata Tall Sall, selon les résultats, estime que, partant du diagnostic du 14ème congrès en 2007, les Socialistes doivent se féliciter de «l’afflux de jeunes et de cadres», des «bonnes pratiques de démocratie interne du parti» de la «modernisation et la facilitation des modalités d’adhésion au parti» de «l’observance stricte et le respect des statuts et du règlement intérieur pour examiner et trancher toute question ordinaire ou litigieuse», etc. 

«Seules les coalitions sont en mesure de gagner des élections»
Evaluant la participation du Ps dans la coalition Benno bokk yaakaar (Bby), M. Dieng réaffirme son ancrage dans la mouvance parce que, dit-il, convaincu que «seules des coalitions ayant en partage un programme de gouvernement et un minimum de principes et d’orientations politiques sont en mesure de gagner des élections». Toutefois, rappelle-t-il, «la création du front Siggil senegaal après les Présidentielle et Législatives de 2007, l’avènement des Assises nationales, les créations de Benno siggil senegaal puis Benno bokk yaakaar ont été autant de facteurs conjugués qui ont rendu possible et en définitive inéluctable le départ de Wade, après 12 années d’une gouvernance calamiteuse». Pour lui, à chacune des étapes de cette «longue construction», le Ps a apporté «sa pierre à l’édifice, une pierre maintes fois angulaire». 

«Ceux qui ont cédé à la tentation de la division…»
Revenant par contre à la crise que traverse le parti depuis l’ouverture du processus d’élection du secrétaire général fortement critiqué par Aïssata Tall Sall et ses partisans absents du congrès, Ousmane Tanor Dieng a réitéré son attachement à «l’unité» du parti. «Je consentirai n’importe quel prix, supporterai n’importe quel fardeau et accepterai n’importe quelle épreuve pour maintenir cette unité.» Cepen­dant, cette phrase allusive ne manque pas d’attirer l’attention dans un contexte où Aïssata Tall Sall dit ne pas reconnaître les résultats. Tanor, lui, rappelle, mais avertit en même temps : «Ceux qui, dans l’histoire, ont cédé à la tentation d’enfourcher les démons de la division n’ont pas toujours récolté des fruits à la hauteur de leurs prétentions.» 

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SOURCE:http://www.lequotidien.sn/index.php/politique/item/31882-15e-congr%C3%A8s-du-parti-socialiste--tanor-s%E2%80%99assoit-sur-le-tr%C3%B4ne-et-plaide-l%E2%80%99unit%C3%A9