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Gambie   Dans une déclaration contenue dans un communiqué parvenu hier mercredi 21 janvier 2015 à notre rédaction, Amnesty International a lancé un appel aux autorités gambiennes pour faire juger au plus vite les proches des personnes supposées impliquées dans la tentative de coup d’Etat avorté et qui ont récemment été arrêtés.  

«Les autorités gambiennes doivent inculper ou libérer les proches des personnes soupçonnées d'avoir participé au coup d'État manqué de décembre, et les autoriser à consulter un avocat sans délai », a déclaré Amnesty International dans un communiqué parvenu à la rédaction, hier mercredi 21 janvier.  Mieux, poursuit l’organisation non gouvernementale, « si les autorités gambiennes veulent que justice soit faite, elles doivent soit relâcher les personnes arrêtées, soit les inculper d'infractions dûment reconnues par la loi s'il existe des raisons légitimes de le faire ». Selon Amnesty International, « en maintenant des personnes en détention arbitraire, elles cherchent davantage à instiller la peur qu'à obtenir justice ». 

 

 

 

 
De l’avis du directeur régional adjoint d'Amnesty International pour l'Afrique occidentale et centrale, Steve Cockburn,« l'arrestation et la détention prolongée des proches des auteurs présumés d'une tentative de coup d'Etat, qui n'ont pas eu la possibilité de contester la légalité de leur détention, sont contraires aux garanties juridiques fondamentales prévues par la Constitution du pays ainsi que par le droit international et régional relatif aux droits humains ». 
 
Amnesty international s’indigne de la situation en Gambie et affirme avoir reçu des informations auprès des organes chargés de faire respecter la loi disant qu’au moins 30 personnes dont un adolescent de 16 ans ont été arrêtées depuis le début du mois de janvier. Pis encore, poursuit Amnesty International dans ledit communiqué, les forces de sécurité ont menacé d'arrêter quiconque exigerait la remise en liberté de ces personnes ou s'enquerrait de leur sort.  
 
Pour rappel des individus armés ont attaqué le palais présidentiel de Banjul, le 30 décembre 2014. Au moins quatre d’entre les assaillants auraient été tués et un autre capturé par les forces de sécurité. Depuis cette période, révèle Amnesty international, les proches des personnes soupçonnées d'avoir participé à l’attaque ont été visés par une vague d'arrestations, de détentions, de manœuvres et d’harcèlement. 
 
Source: http://www.sudonline.sn/amnesty-international-exige-le-respect-des-normes-judiciaires_a_22725.html