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Karim wade 

Tous les Sénégalais constatent en ce moment, que les Wade mangent seuls leur pain noir. Certes, un retournement de fortune pour celui que tout le monde courtisait,  parce qu’il détenait "la feuille des bénéfices". C’est l'homme qui fut un "roi des mages".  Il n'y a guère longtemps, Il  cristallisait toutes les sollicitations (VIP) du Sénégal.

Maintenant que  le sol se dérobe sous ses  pieds, que  les chefs  du bataillon  sont à l’abri, que les clinquants et flamboyants grande-gueules rasent les murs, que  les  fantassins s'essoufflent en terrain perdu,  tous ceux qui jouaient de la flûte pour le Talibé prodige le ringardassent sans ménagement.

 

Ce gosse —  je ne  voudrais même pas m'étendre sur ce domaine —, incarnait à lui seul, les antipathies de tout un peuple, dont l'affirmation lapidaire à son encontre était sans compromis.

 

 

Lequel peuple, qu'il regardait de haut et toisait d'une désinvolture financière extravagante. Ce peuple l'accusait d'être à l'origine de tous ses maux et difficultés, auxquelles il est confronté.

« Ce brillant financier », était très  impulsif et  emballé par les griseries du pouvoir de son père. Ce qui le poussait souvent, à cracher vite et, à tout bout de champ,  le  mot "je t'écrase".

Ce garçon, que son père de président qualifiait comme le plus intelligent des Sénégalais, présentait aux yeux de ceux-ci,  des  traits de personnalité,  très négatifs,  un peu  révulsant et très  déplaisant,  mais  toutefois,  drapés sous une fausse modestie.

Les déboires des Wade sont d'autant plus cuisants que, l'ex-état major  de Karim Wade, s'est transformé en  "bataillon des lâches" poussant  la félonie  jusqu'à s'acoquiner avec l'ennemi « Macky Sall ».  Et même, de disputer l'héritage et contester violemment — sur l'impulsion  de l'ennemi — la ligne du maître.

 Cette branche à tendance sécessionniste du PDS, multiplie les " pieds de nez" à usage interne, pour faire les yeux doux au prince (Macky Sall).

Même le "joker religieux" ou le "marabout homme lige" qui  s'est  longtemps livré  aux jeux de rôle politicien et multipliait les marques d'intérêt à la démarche et à la  générosité du fils du président. Et, il  témoignait même, à tout bout de champ, l'affection et la gratitude, pour un  Talibé prodige.  Et mieux, en avalisant même,  tous les coups de "poker " de celui-ci — même les plus indigestes — pour trouver, grâce à ses yeux, et bénéficier ainsi  en retour,  à davantage de largesses et prodigalités subséquentes.

Le cadeau, de calibrer à nouveau les retrouvailles libérales en transfuge libéral dans (APR):

Ces saint-hommes se sont gardés d'être présents à l'hallali de M.Karim Maissa WADE! Sauf, s’il s'agissait d'une stratégie  de se  donner  un "temps mort", avant que,   " la conjonction favorable des planètes", ne survienne,   pour  ainsi servir —aux Sénégalais —  des tasses de "conditionnement sociopolitique", bien dosées "d'onction religieuse «et  de "compromis Social".

Mais ceci, impliquerait naturellement, un " travail de caverne" très souterrain, qui permettrait de faire sortir des " bonnets carrés et Thiouri Thiara",  des  planificateurs religieux,  une  épure  pour  le recalibrage  de la notion de "retrouvailles libérales" de   l'idée de   "transfuge libéral".  C’est-à-dire : la migration en masse des libéraux vers (APR).

Ce cadeau bien savoureux, à l'endroit de Macky Sall, tomberait comme une récompense ou un  "retour d'ascenseur",  pour les privilèges de "parapluie religieux", que celui-ci a offert, à l'endroit des chefs religieux.

Le président mérite cette marque d'intérêt, parce qu'il a toujours adopté un " profil bas" face aux bruits stridents de couloir de Touba, en faisant souvent état, des malversations financières et détournements d'objectifs, sans que l'État ne réagisse.

 Cette démonstration, est d'autant plus  pertinente que,  tout le monde, ait pu constater, l'existence  — dans le traitement de la traque des bien mal acquis — des "parapluies religieux", qui  ont permis de par leur "couverture socioculturelle" de  bien protéger  certaines têtes, très bien introduites  dans  les concessions religieuses du Sénégal.

Mais, c'est  l'utilisation abusive  de ces  parapluies, et l’emploi intempestif de cette influence religieuse, qui  représente la "faiblesse initiale" de l'action judiciaire, qui a fini d'occasionner  un terrible "infléchissement florentin "  dans la ligne des poursuites.

Parce que, après avoir permis à certains délinquants protégés des khalifes, de se tirer d'affaires. Le revoilà (le parapluie politique) en train de faire  soustraire de la justice, —par  le biais   de la transhumance politique —, des pontes politiques mises  à l'index.

Gageons que les Omar SARR et autres têtes-carrées seraient les agneaux de sacrifice. Parce que, dans le domaine de la cruauté, pour reprendre les énoncées de"Machiavel", avec  le maître florentin : «Il y a des cruautés bien pratiquées et des cruautés mal pratiquées.» Les premières sont étendues et commises au début du règne afin de pourvoir à la sûreté du nouveau prince (par exemple, Hitler, en massacrant à la fois sa droite et sa gauche le 30 juin 1934, appliqua parfaitement ce principe). Le prince arrivant au pouvoir doit déterminer posément toutes les cruautés qui lui sont utiles de commettre et les exécuter en bloc, pour n'avoir pas à y revenir.

Donc, c'est en raison de cette crainte d'y revenir, au risque de soulever des inquiétudes sociales grandissantes que Macky compte arrêter les poursuites contre les autres.

Mais la question sous-jacente est, qui a reçu le remboursement de son argent et obtenu le déblocage de ses comptes ??

Y a-t-il un "complot exotique" entre l'État et les Wade ? Le deuxième round sur le terrain extérieur, ne serait-il pas favorable à Karim ?

L'État garde-t-il la même pugnacité ? Et ne compte-t-il pas baisser la garde dans le tournoi international, en se déclarant disposé de s'en tenir aux  résolutions des juridictions internationales, qui doivent prévaloir sur les décisions des tribunaux nationaux.

Serigne Fallou Dieng