Avec l’unitisation d’Afina, le Ghana donne un coup de pouce à l’exploreur Springfield E&P et assure une croissance de la production

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Le premier barril pétrole a été produit à partir des champs de Sankofa Gye Nyame dans le cadre du permis OCTP en 2017, et a été suivi par la production du gaz en 2018.

JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 12 novembre 2020/APO Group/ -- 

La décision récente du ministère de l'Énergie du Ghana d'unifier par « unitisation » les champs de Sankofa et d’Afina situés dans le bloc Offshore Cape Three Points (OCTP) d'Eni et le bloc West Cape Three Points 2 (WCTP2) de Springfield E&P est un pas dans la bonne direction.

Cette décision ouvre la voie non seulement à une participation d’une société indépendante africaine au développement de l’un des plus grands actifs productifs du Ghana, mais aussi à assurer une production continue et accrue de pétrole et de gaz.

 

Il ne fait aucun doute que Springfield relèvera le défi dans le développement d'un tel actif avec un partenaire comme Eni

Le premier barril pétrole a été produit à partir des champs de Sankofa Gye Nyame dans le cadre du permis OCTP en 2017, et a été suivi par la production du gaz en 2018. Trois ans plus tard, l'OCTP est devenu le plus grand actif de production de gaz du Ghana et son deuxième plus grand centre de production de pétrole. Comme il a été officiellement confirmé que la même chaîne cénomanienne chevauche à la fois le bloc OCTP et le bloc WCTP2, une unitisation de Sankofa avec la découverte Afina faite l'année dernière par Springfield E&P est la chose la plus juste et la plus logique à faire.

L’unitisation à venir donnera notamment à Springfield E&P, la première entreprise locale du Ghana, un coup de pouce en assurant sa participation au développement d’un actif en eau profonde de classe mondiale. De tels développements sont non seulement positifs du point de vue du renforcement des capacités et du transfert de technologie, mais constituent également le moyen le plus rentable de maximiser le développement des réserves trouvées dans des structures similaires lorsqu’elles sont partagées par divers licences.

« La Chambre africaine de l'énergie tient à souligner le pragmatisme du gouvernement du Ghana et du ministère de l'Énergie lorsqu'il s'agit de fournir un environnement propice aux acteurs locaux et de préserver les intérêts de l'industrie dans son ensemble », a déclaré NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l'énergie. « Springfield E&P est dirigé par un leader très compétent, Kevin Okyere, qui s'est avéré être un entrepreneur africain avisé. Il ne fait aucun doute que Springfield relèvera le défi dans le développement d'un tel actif avec un partenaire comme Eni », a conclu Ayuk.

Dans son Africa Energy Outlook 2021 publié cette semaine, la Chambre africaine de l'énergie a notamment identifié les liaisons sous-marines (subsea tie-backs) et les projets d’expansion de champs en production comme les principaux moteurs des futurs développements en amont sur le continent. Étant donné que ces projets sont moins chers, ils sont les plus susceptibles d’être sanctionnés dans les conditions actuelles du marché et restent le moyen le plus rapide de reverser le déclin de la production en Afrique subsaharienne. Alors que le Ghana travaille toujours à la sanction d'un nouveau plan de développement pour son champ de Pécan, le développement prochain d'Afina offre une excellente occasion de maintenir l'élan dans le segment amont du marché.

Distribué par APO Group pour African Energy Chamber.

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